Tropismes vous invite à rencontrer Stéphane Giutsi à l'occasion de la parution de son roman Le Juif rouge aux éditions Seghers.
Dans ce XXe siècle dévoré par l’antisémitisme, le Juif rouge sillonne la Mitteleuropa en quête de rencontres, de réponses, et dans l’espoir insensé d’enrayer la folie des hommes. De Bucarest à Odessa, de Vienne à Berlin, de Liepāja à Auschwitz et Treblinka, l’errance de Munteanu le conduira jusqu’en Terre promise. Mais existe-t-il pour lui, comme pour ceux qu’il voudrait sauver, un refuge à l’ombre de l’Histoire ?
Avec ce premier roman, Stéphane Giusti livre un texte épique, puissant, halluciné, poétique, au cœur de l'histoire des Juifs d'Europe.
Ce roman historique total invite à regarder crûment l’histoire des Juifs et de l’Europe au XXe siècle. C’est aussi un livre de paix, aux résonnances profondément actuelles, qui questionne avec une lucidité sans relâche le phénomène intemporel de l’antisémitisme et dénonce le cercle vicieux de la violence.
Tropismes vous invite à rencontrer Adam Thirlwell à l'occasion de la parution de son nouveau roman Le futur, futur (traduit de l'anglais par Nicolas Richard ) aux éditions de l'Olivier.
Le futur futur se déroule dans un espace-temps indéterminé. On y parle de Révolution française, les personnages s’appellent Beaumarchais, Marie-Antoinette, Napoléon ou Washington… mais on peut voyager facilement la lune et même vivre une belle histoire d’amour avec un extra-terrestre.Céline, l’héroïne de ce roman atypique, devient malgré elle l’objet d’une rumeur qui se répand au point d’empoisonner sa vie : des pamphlets érotiques la décrivent comme une débauchée sans limites. Pour se défendre, elle décide d’organiser avec
ses amies des soirées afin de contribuer à créer une scène littéraire et artistique en vue de gagner du pouvoir, et de contrer ainsi celui des hommes qui la calomnient et l’oppressent.
Maniant les anachronismes, les dialogues exquis et les situations fantaisistes, Adam Thirlwell mélange la satire du XVIIIe siècle, le conte philosophique, le roman d’amour et la science-fiction pour composer un texte ultra-moderne, féministe, qui interroge avec une grande acuité nos sociétés contemporaines.
Tropismes et l'atelier genre et sexualité(s) de l'institut de sociologie de l'ULB vous invitent à rencontrer Sara Garbagnoli à l'occasion de la parution de Dans l'arène ennemie (textes et entretiens 1966-1999) de Monique Wittig aux éditions de Minuit.
En 1979, Monique Wittig figure en une image toute guérillère la portée de son projet : entrer par effraction « dans l’arène ennemie » pour faire sauter les formes, concepts et catégories qui font de l’hétérosexualité le seul contrat social possible.
Ce volume inédit réunit la riche production de textes, articles et entretiens qu’elle a signés entre 1966 et 1999 – devenus au fil du temps introuvables. Écrits ou publiés en français, anglais, néerlandais, portugais ou allemand, ils constituent autant d’entrées dans l’arène ennemie, toujours fracassantes par leur pouvoir immédiat de mise en cause de nos mythologies modernes.
Ricocher, les rencontres avec les passeurs et les passeuses de livres revient pour un troisième épisode exceptionnel à plus d’un titre.
Au coeur de ces rencontres, il y a d’une part des professionnel.les du livre (auteurs et autrices, traducteurs et traductrices, libraires, bibliothécaires, éditeurs et éditrices, …) qui parlent de leur parcours, de leurs pratiques professionnelles, de leur rapport à la lecture/écriture, et il y a d’autre part les livres, ceux qu’iels ont envie de faire passer et ricocher.
La librairie Tropismes et les bibliothèques d’Auderghem ont le plaisir de collaborer pour ce troisième épisode de Ricocher et recevront Louise Van Brabant et Nicolas Richard.
La rencontre sera modérée par Anne-Lise Remacle et aura exceptionnellement lieu chez Tropismes.
Tropismes vous invite à rencontrer Camille Moreau à l'occasion de la parution d' Emmanuelle Arsan biographie d'un pseudonyme aux éditions de la Musardine.
Incarnation de la femme libre, désirante, émancipée, Emmanuelle fut une figure majeure de l'érotisme des années 1970. Mais si l'on se souvient volontiers du film où elle apparaît, on oublie souvent qu'elle est née dans un roman : un texte empreint de philosophie, virtuose, révolutionnaire, chef-d'oeuvre incontournable de la littérature érotique.
L'auteure de ce texte, présenté comme autobiographique, s'appelait Emmanuelle Arsan. Elle a marqué son époque, et pourtant, elle n'a jamais existé.
Cette biographie retrace son histoire, et présente les destins incomparables de tous ceux qui ont donné naissance au mythe Emmanuelle.
Camille Moreau signe aussi les préfaces aux nouvelles éditions poche d'Emmanuelle parus en cette rentrée littéraire.
Tropismes vous invite à rencontrer Daphné Tamage à l'occasion de la parution de son deuxième roman Le retour de Saturne aux éditions Stock.
« Je vous prescris un mois sans hommes.
– Mais les hommes sont partout, docteur !
– Qu’importe la méthode, je m’en fiche. Barricadez-vous au monastère des Dominicaines cloîtrées de Lourdes, enfermezvous où vous voulez. Pas d’hommes, pas de flirts, pas de parties de jambes en l’air, rien. »
Voici Apolline partie à Conques, sous les glycines d’un village sacré et de son abbatiale. Pour la première fois, cette trentenaire dépendante du regard et des caresses des hommes doit s’imposer un sevrage éprouvant. Portée par la lumière des lieux, elle revisite sa carte amoureuse, pour détisser les fils de ses erreurs et de ses désirs.
Quête spirituelle, déambulation sur le chemin de l’amour, rencontre inattendue avec frère Charles, ce roman drôle et profondément original met en scène une femme d’aujourd’hui dans un décor immémorial. Il y a un désespoir léger qui nimbe la colline de Conques.
Est-ce si difficile d’être soi-même ? (présentation de l'éditeur)
Tropismes vous invite à rencontrer Julie Douine et Noémie Favart à l'occasion de la parution de leur albume jeunesse Il y a aussi une T.Rex, mais ce n'est pas le sujet aux éditions Versant Sud Jeunesse.
Édith et son papa Bachir vivent dans un immeuble de la cité des coquelicots, qui porte mal son nom car il n’y a pas de fleurs, juste du béton. Bachir aime parler à Édith des endroits où ils passent, mais d’une drôle de manière : « Ici, il y a 503 ans, une famille de loup se repose dans la bruyère », ou « À cet endroit, il y a 67 millions d’années, une femelle T.rex renifle son prochain casse-croûte ».
Édith se prend au jeu en désignant un endroit à son tour : « Juste là, dans 111 ans, il y aura un grand cèdre ». Eh bien, il faut tout faire pour que cet arbre y pousse ! Alors que le cèdre grandit, il devient le lieu de rendez-vous des habitants du quartier. Le temps passe, et la ville se transforme autour de lui.
Un album social, aussi drôle qu’émouvant, qui nous parle de transmission, d’écologie et de vivre ensemble. Avec l’apparition fortuite d’une femelle T.rex affamée ! (présentation de l'éditrice)
Tropismes vous invite à rencontrer Célestin de Meeûs à l'occasion de la parution de son premier roman Mythologie .12 aux éditions du sous-sol.
C’est l’histoire d’un jour de solstice d’été au milieu de nulle part.
C’est l’histoire de deux jeunes types qui zonent sur le parking d’un supermarché dans une vieille Clio, à se chambrer
et à enchaîner les bières et les joints.
C’est l’histoire d’un médecin, dont la vie rangée et la famille modèle, construites dans une obsession de réussite, volent en éclats, un homme éméché qui ressasse, impuissant, ses échecs et s’enferme peu à peu dans un monologue paranoïaque et délirant.
C’est l’histoire d’une soirée qui n’en finit pas, d’un snack sur le bord de la route, d’un trip dans la nature et d’une petite cabane au bord de l’eau, de Max et de Théo, de Rombouts et du tenancier de Chez Moustache, d’un médecin à la dérive, de traînards, de la haine et de l’ennui, de ce qu’on ne regrette que parce que cela nous échappe, du besoin de possession et du constat amer que rien ne se contrôle, de l’ivresse et de la violence.
Tropismes vous invite à rencontrer Quentin Jardon à l'occasion de la parution de son premier roman Le chagrin moderne aux éditions Flammarion.
Alors qu’il prend la route des vacances, Paul est saisi d’une irrépressible envie de fuir sa vie, quitte à abandonner sa femme, que pourtant il aime, et leur petit garçon sur une aire d’autoroute. Cet humoriste belge, après avoir connu un début de succès, a vu sa carrière s’effondrer brutalement le soir où il a tenté, déguisé en arbre, un sketch engagé sur le réchauffement climatique. Aujourd’hui, son sens de l’humour l’a déserté et il ne peut plus faire semblant : quelque chose ne va pas. Est-ce lui qui ne tourne pas rond ? La société ? Le monde ? Le road-trip en voiture sera le siège d’une introspection aussi drôle que désespérée, aiguisée par des rencontres avec d’autres voyageurs en proie au même « chagrin moderne ».
Avec beaucoup d’esprit, Quentin Jardon met en scène les aventures picaresques de Paul et, ce faisant, définit les contours du mal du siècle d’une certaine jeunesse occidentale. (présentation de l'éditeur)
Tropismes et l'association de la Cause freudienne en Belgique vous invitent à rencontrer Karoline Buchner, à l'occasion de la parution de son livre Encoches aux éditions de la Lettre Volée.
C’est ainsi : Vérène, Toinon, Ulrich et Cécile voient sans cesse la misogynie ordinaire se rejouer dans leur vie ; constamment, il et elles en subissent la logique. La haine des femmes s’y double de l’horreur du féminin – le féminin en chacune et en chacun. Le féminin comme marque d’un certain penchant, d’un goût plus ou moins prononcé pour ce qui reste ouvert, ce qui fuit, ce qui ne se suffit pas. Autant dire que Vérène, Toinon, Ulrich ou Cécile ne sont plus à l’abri de rien, quand celles et ceux qui préfèrent les formes closes et les ensembles pleins croisent leur chemin. Tôt ou tard – c’est certain –, on leur décochera un énoncé mortifiant. Alors, la flèche fusera et, se fichant dans leur chair, les projettera au bord de l’abîme où on les verra vaciller. Avec une encoche dans l’âme – encore une –, quelque part entre le cœur et l’abdomen.
Karoline Buchner, d’origine allemande, voue, dès l’enfance, un fervent attachement à la langue française. Elle obtient une agrégation en philologie romane, enseigne le français et investit le champ de la psychanalyse lacanienne qui affine son attrait pour l’équivoque et son souci de bien dire. L’écriture s’impose à elle, chemin faisant, comme le moyen le plus sûr pour rendre compte du rejet de la féminité – surtout dans l’expérience hétéronormée – et des effets ravageants de la langue sur les corps – ceux des femmes, en particulier. Encoches est son premier récit publié. (présentation de l'éditeur)
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30