Dans la Pologne soviétique du début des années 1950, Stasnislav, maçon, et Zosia, bibliothécaire, vivent à Zatonie, à l'ouest du pays. Pour tromper son ennui et son difficile quotidien, Zosia correspond avec sa soeur qui habite à Paris. Après la mort de Stanislav dans un accident de chantier, elle tombe sous la coupe de son directeur, membre des services secrets polonais.
Nina est maquilleuse professionnelle et influenceuse beauté. Son quotidien, rythmé par la création de tutoriels pour les réseaux sociaux, l'expose à la solitude. Son exposition médiatique ne lui apporte que désillusions et elle est victime de harcèlement. Un thriller psychologique offrant une réflexion sur la marchandisation de la beauté féminine et le sexisme ordinaire.
Un livre circule de 1851 à nos jours, de New York à la Belgique via la France et Saint-Pétersbourg, entre autres. Comme Aladin dans sa lampe merveilleuse, le narrateur du roman suit les pérégrinations de son ouvrage qui passe de mains en mains, est vendu, offert, perdu, trouvé, volé, caché, prêté, enseigné, traduit, illustré, oublié ou mis au rebut ; parfois aussi, il sert de talisman ou de reliquaire. Il traverse les époques et les vicissitudes du monde en observateur et côtoie d'autres livres sur les rayonnages avec lesquels il entre en dialogue.
Celui qui parle, c'est Ishmaël, le seul rescapé du naufrage que relate le roman. Il sait qu'il n'est pas innocent, ni intact, mais indemne : il a échappé à la damnation. Témoin de la cruauté du destin, de la gangrène de la violence, de l'étouffement des consciences par la peur, il entrevoit ce qui permet de les surmonter, et qui l'a sauvé. (présentation de l'éditeur)
Entremêlant des commentaires de Sapho, de Catulle ou d'Emily Dickinson, des visions, des épitaphes, ainsi que des réécritures contemporaines en tout genre, une oeuvre kaléidoscopique et hybride dans laquelle l'auteure fait se croiser des figures telles que Catherine Deneuve, Sigmund Freud ou Jean-Luc Godard.
Dans l'empire austro-hongrois, l'archiduc fait appel à la sorcière Gila pour faire avorter l'impératrice contre son gré. Elle-même enceinte, Gila s'enfuit avec la malheureuse, mais celle-ci fait une fausse couche. Après avoir accouché en secret, la sorcière reprend sa fuite, mais son enfant est considéré par tous comme l'héritier au trône des Habsbourg. Roman picaresque post-moderne et féministe.
En 2017, l'artiste Fleur Pierets devait épouser sa compagne Julian dans tous les pays où deux femmes étaient autorisées à se marier, soit 22 pays. Ce fut le fameux Projet 22, relayé dans le monde entier. Mais après le quatrième mariage à Paris, le si joyeux et militant « tour du monde de l'amour » est interrompu : Julian tombe malade et s'éteint deux mois plus tard, le 22 janvier 2018.
Alors Fleur prend la plume pour faire revivre la femme qu'elle a aimée, amatrice d'art, de drag king, d'écologie, et revient sur l'alliance sacrée de l'amour et de l'art : on y retrouve Susan Sontag et Annie Leibovitz, Audre Lorde et Gloria Joseph, Woolf et Sackvitle-West, Tennessee Williams, Hujaret Wojnarowicz...
« À trop vouloir démontrer l'inexistence de Dieu, l'homme n'a pas vu la sienne. Il y a là de quoi écrire des milliers de livres. »
Rome, 1969. Un certain Nicola Palumbo montre une agitation grandissante. À peine élu à la tête d'un parti politique, il démissionne. Dans la foulée, le voici qui s'engage comme simple vendeur de canapés. Il pense avoir trouvé « le lieu possible d'une observation décisive sur l'existence ». Le fait est qu'autour de Palumbo rien ne semble tourner rond. En 1969, l'histoire des hommes est à la croisée des chemins : le « boom » économique et le « boum » des bombes anarchistes détonent ensemble - ou travaillent ensemble ?
« Et donc, il ne me manque que la parole ? Eh bien, c’est que vous êtes sourdingue. » Oui, car c’est un chat qui parle. Chemoule est un chat, un chat français. Ou plus exactement une chatte, mais à la naissance on a cru à un chat. On lui a donc donné le nom de Michel Poniatovski, et après vérification, celui de Chemoule. Une chatte française en ce qu’elle est préoccupée par l’orthographe, par exemple, et en ce qu’elle a le sens de la propriété. Mais c’est surtout un chat qui fait des trucs de chat, comme dormir (beaucoup), manger, utiliser une litière, composer une ode au feu de bois, monter une expédition contre des voisins potentiellement envahissants, protester quand on l’instrumentalise pour une vidéo ou des photos. Elle raconte sa vie dans les moindres détails. Elle pense comme ça pense, un chat. Et Nathalie Quintane invente alors une langue poétique « pour parler le chat »
Elles sont quarante, enfermées dans une cave, sous la surveillance de gardiens impassibles. La plus jeune - la narratrice - n'a jamais vécu ailleurs. Si les autres femmes ne se rappellent pas comment elles sont arrivées là et n'ont aucune notion du temps, il leur reste un vague souvenir de leur vie d'avant, qu'elles lui transmettent.
Mystérieusement libérées de leur geôle, elles entreprennent une longue errance à la recherche d'autres humains - ou d'une explication - sur une terre désertée.
On a pu parler de Franz Kafka, de Paul Auster ou de Dino Buzzati au sujet de cette oeuvre à la fois cauchemardesque et implacable, singulière et bouleversante. Trente ans après sa première publication en France, Moi qui n'ai pas connu les hommes, véritable best-seller outre-Manche et outre-Atlantique, en cours de traduction dans vingt-sept langues, est en passe de devenir le livre de chevet de toute une génération. (présentation de l'éditeur)
Deux oeuvres de jeunesse de C. Simon publiées à l'occasion des quarante ans du Prix Nobel de littérature et des vingt ans de sa disparition. Son premier roman a été écrit en 1936 puis achevé avant sa mobilisation en 1939 et corrigé en 1941 après son évasion du camp de Mühlberg an der Elbe. Ecrit en 1945, La corde raide mêle l'essai et le récit autobiographique.