Dans un village abandonné de l'ouest de la Russie, au milieu d'une nature sauvage de plus en plus envahissante, Nadia et Lev se déchirent autour de leurs non-dits. C'est ici, parmi leurs animaux, que ce couple de biologistes dirigeait autrefois un laboratoire et un refuge pour oursons orphelins. Mais les bénévoles ne viennent plus.
Depuis un certain temps, des bruits étranges se font entendre dans le ciel et la forêt « comme si Dieu poussait des meubles ». Ces bruits n'augurent rien de bon, et déjà les souvenirs les plus sombres remontent à la surface. Que reste-t-il de la vie qu'ils voulaient se construire ? Sans fard, Nadia raconte son histoire. Mais peut-on lui faire confiance ? Et qui est Esther, cette femme venue de l'Ouest qu'elle aimerait tant oublier ?
Une jeune fille semble perdue au cœur de la forêt la plus obscure. Nous sommes au XVIIe siècle, dans un territoire qui deviendra les États-Unis. Elle vient de s’échapper, elle court loin de la servitude et des brimades. Maintenant, il faut survivre.
Dans ce conte sauvage, une fille sans avenir s’affirme en désobéissant, pour devenir au gré des épreuves une véritable héroïne. Les terres indomptées est un grand roman d’aventures, haletant, lyrique, porté par une écriture en état de grâce.
« Une maison peuplée d’ombres et de femmes, édifiée sur la vengeance et la poésie. Un roman tendu, bouleversant, traitant de spectres, de rapports de classe, de violence et de solitude avec naturel, comme si les sorcières avaient dicté à Layla Martínez ce cauchemar lucide et terrifiant. » Mariana Enriquez
À Dublin, un soir de pluie, deux hommes frappent à la porte d'Eilish Stack. Membres d'une toute nouvelle police secrète - le GNSB -, ils demandent à s'entretenir avec son mari, enseignant et syndicaliste, mais celui-ci est absent. Larry se rend au commissariat dès le lendemain, puis disparaît dans des circonstances troublantes.
Tandis que le malaise s'installe peu à peu, Eilish voit son quotidien et celui de ses quatre enfants amputés d'une liberté qu'elle tenait pour acquise. Bientôt l'état d'urgence est déclaré, les rumeurs parlent de camps d'internement...
Vies et morts de Sophie Blind est le roman d'une émancipation, le portrait drôle, sensuel et extravagant d'une femme indocile.
Née en Hongrie, exilée aux États-Unis à l'aube de la Seconde Guerre mondiale, piégée dans un mariage qui la réduit au silence, Sophie Blind veut s'échapper, fuir ce qui la détermine : les blessures de l'enfance, l'héritage familial, le fardeau du couple, tous les rôles que son histoire lui impose.
S'inspirant de sa propre expérience, une vie suspendue entre Budapest et New York, en passant par les chambres d'hôtel enfumées de Paris, Susan Taubes offre un roman débordant d'inventivité et d'intelligence, où se mêlent rêves et souvenirs, dans une quête effrénée de liberté.
Redécouvert en 2020 aux États-Unis, ce texte unique place Susan Taubes aux côtés des grandes voix féminines américaines telles que Sylvia Plath, Anne Sexton et Renata Adler. Et Sophie Blind, parmi les figures littéraires inoubliables. (présentation de l'éditeur)
Après le conflit qui a conduit à la fermeture de l'usine, Dallas s'est promis de ne plus jamais revenir à Raussel. Elle y est toutefois contrainte suite à ses problèmes financiers et à la mort de son père. Le village a changé et tout lui rappelle la mystérieuse disparition de sa fille. Elle se fait engager chez Property, mais lorsque la situation se tend, Dallas part en lutte.
Théo est en couple depuis vingt-cinq ans avec Léa, d'origine juive. Leur union est mise à mal par la situation politique française et internationale. Il ne comprend plus sa compagne, en particulier au sujet d'Israël. Théo rencontre alors Maya, jeune artiste libanaise, qui lui fait découvrir un Proche-Orient sauvage et blessé, et dont il tombe amoureux.
Mythomane, dépensier, suicidaire, élégant, dépressif, les mots ne manquent pas pour qualifier Jacques. Il vit de manière intense, entraînant la narratrice, sa soeur Irène et leur mère dans une spirale infernale, jusqu'à atteindre un point de non-retour.
Gaston de Pawlowski est un génie. Un inventeur hors pair dont les trouvailles se passent de tout commentaire : le boomerang qui ne revient pas afin d'éviter les accidents, le savon antidérapant garni de clous qui ne glisse plus entre les doigts ou le mètre de poche ne mesurant que dix centimètres...
Inutile d'ajouter quoi que ce soit, l'ingéniosité indiscutable et l'utilité indéniable de ces inventions tiennent lieu d'argument. Inutile donc de préciser que M. Gaston de Pawlowski (1874-1933) était un disciple d'Alphonse Allais. Inutile d'ajouter que Marcel Duchamp tenait en très haute estime ces Inventions nouvelles et dernières nouveautés, dont il avait fait son livre de chevet. Non, vraiment, c'est inutile. (présentation de l'éditeur)