L'inspectrice Charlotte Justice est une femme noire au sein de la police très blanche, très masculine et parfois très raciste de Los Angeles. Quarante-huit heures après le début des émeutes qui embrasent la ville, elle sauve le médecin Lance Mitchell, qui ne respecte pas le couvre-feu, d'un passage à tabac de la part de ses collègues, avant de découvrir à proximité le corps d'un ancien militant radical, Cinque Lewis. Un voyou qui, des années auparavant, a assassiné le mari et la jeune fille de Charlotte. Son enquête pour trouver la vérité sur la mort de Cinque va la mettre en porte-à-faux avec la hiérarchie du LAPD et la plonger dans les méandres de la politique des gangs.
Quand Yayoi, propriétaire d'un paisible salon de thé, est retrouvée assassinée, les enquêteurs Kaga et Matsumiya plongent au coeur d'une affaire aussi complexe qu'émouvante. Leurs investigations les conduisent à Shiomi, un homme marqué par une tragédie indescriptible : quinze ans plus tôt, il a perdu ses deux enfants dans un terrible tremblement de terre. Alors qu'il tentait de se reconstruire, un lien caché et troublant avec la victime est venu ébranler toutes ses certitudes.
Jusqu'à ce jour de 1975, Monta Clare était une petite communauté tranquille du Missouri. Aujourd'hui, les sirènes des voitures de police retentissent dans toute la ville. Dans un quartier paisible, les habitants sont interrogés, tous doivent fournir des alibis. La raison ? Le jeune Patch Macauley a disparu. Dans la forêt voisine, on a retrouvé son tee-shirt, maculé de sang. Saint, une jeune fille au caractère bien affirmé, décide de faire tout ce qui est en son pouvoir pour découvrir ce qui est arrivé à son ami. Elle harcèle le shérif, mène sa propre enquête, cherche des pistes. Les jours passent, puis les semaines. L'affaire ne fait plus les gros titres des journaux, et cependant, Saint s'obstine. Des mois plus tard, Patch Macauley réapparaît. L'affaire est réglée ? Non. Bien au contraire, il faudra des décennies pour élucider tous les mystères et faire la lumière sur ce qui s'est réellement passé durant sa disparition.
Après Duchess, salué par la presse et les libraires, Chris Whitaker revient avec un roman magistral. S'étendant sur plus de trente ans, ce récit, jamais prévisible, met en oeuvre des émotions aussi complexes que bouleversantes. Toutes les nuances de la nuit confirme avec éclat le talent infini de son auteur pour explorer jusqu'à l'incandescence les troubles de l'adolescence et la façon dont ceux-ci influent et pèsent sur l'âge adulte. Chris Whitaker s'installe sans conteste parmi les plus grands romanciers contemporains. ( présentation de l'éditeur)
Été 1976. Jesse et son frère Edgar, handicapé mental, sont sur la route à la recherche de victimes. Ce sont des « vagabonds », des êtres nocturnes obligés de consommer du sang humain pour survivre. Depuis soixante-dix ans, ils se cachent en marge de la société, errant de ville en ville, traquant les laissés-pour-compte dont ils se nourrissent. Une nuit, les deux frères rencontrent une jeune femme qui bouleverse leur sinistre routine et plonge leur existence dans le chaos.
Comme Hélène de Sparte j'ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d'être donnée, d'être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L'homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre.
Ursula K. Le Guin nous invite à un voyage dans le passé, quelque part entre mythe et réalité. Une pause enchanteresse et bucolique, une parenthèse empreinte de poésie et de lyrisme.
Il suffit parfois d'un astre trop brillant, d'un deuil ou d'une catastrophe naturelle pour que des forces oubliées surgissent des tréfonds du ciel ou de la terre. Alors l'âme humaine s'embrase et dévaste ce qui l'entoure. Des sortilèges vengeurs rugissent. Un ogre nait, une passion devient criminelle. De vieux êtres calcinés s'en reviennent rôder autour des vivants.
La Reine Maroué, le sage Peyr Rom : les mages et les sorcières arpentent la frontière ténue qui sépare l'humain du monstre et du dieu. À travers eux, Stefan Platteau revisite le mythe de Cronos, évoque les débuts de la guerre civile et remue, à coup d'inondations, les ombres enfouies au plus trouble des communautés humaines.
Marseille, 1962. Louis Anthureau et Jacques Molinari enquêtent sur les meurtres de ressortissants algériens dont les corps entièrement vidés de leur sang ont été retrouvés en Camargue. Cette affaire les plonge dans les tourments de la guerre, faisant resurgir les démons de leur propre histoire familiale.
En 1917, alors que la Première Guerre mondiale fait rage, Thomas Sorel est retrouvé mort dans une cave du village de Haut-de-Coeur, en Bourgogne. Unanimement détestée, la victime a été élevée par les religieuses du majestueux couvent des Ursulines. C'est aussi le cas de Matthias Lavau, l'inspecteur chargé de l'enquête, qui est doté d'une impressionnante mémoire.
Au XVIIIe siècle, un horloger islandais est chargé de reconstruire une horloge astronomique ancienne retrouvée en pièces dans les sous-sols du palais royal à Copenhague. Peu à peu, une sorte d'amitié se noue entre cet homme et le roi Christian VII, considéré comme fou et écarté du pouvoir. En parlant avec l'artisan, le souverain se rend compte de la réalité de l'Islande, alors colonie danoise.
Bobby, quatorze ans, s'amuse à lancer des pierres sur des voitures. L'une d'elles touche une conductrice, qui perd le contrôle de son véhicule et meurt dans l'accident. Elle avait dix-huit ans et était la fille de Jack, un redresseur de torts mandaté par les gens modestes de son quartier pour intimider les escrocs et autres sales types. Quelques années plus tard, Jack s'inscrit à un atelier d'écriture dans l'espoir d'exorciser sa douleur, et noue avec la jeune femme qui l'anime, Lily, une relation quasi filiale. Mais il se trouve que le hasard des familles recomposées fait d'elle l'ex-belle-soeur d'un Bobby qui n'a rien perdu de sa capacité à s'attirer des ennuis.