Joni Mitchell : songs are like tattoos

Joni Mitchell : songs are like tattoos
Edouard Graham
Ed. Le mot et le reste
Date de publication : 11/02/2017

Venue des Grandes Plaines de l'Ouest canadien, Joni Mitchell n'a cessé, en quarante ans d'un parcours de pionnière, de déplacer les lignes. Née en 1943 dans l'Alberta, elle conquiert à vingt-cinq ans la Californie du Flower Power. L'amplitude de sa voix, ses accordages de guitare spécifiques et l'originalité de ses compositions fascinent. Mais si Mitchell a écrit « Both Sides, Now » et « Woodstock », elle défriche bientôt d'autres terres aux frontières du rock, du jazz, de la fusion, brouillant les pistes balisées de l'industrie musicale à laquelle elle impose son aura d'icône. En dix-neuf albums studio, l'amie de Herbie Hancock et de Peter Gabriel, l'inspiratrice de Prince et de Björk s'est élevée à la hauteur de son ambition, celle d'une artiste classique. (présentation de l'éditeur)

L'étui à guitare qui a déjà tant voyagé est posé contre une chaise à proximité. Un micro amplifie sa voix, l'autre son instrument Un temps assez long est consacré à l'accordage entre deux chansons. Joni Mitchell présente le sujet de sa prochaine composition. De menus incidents se produisent parfois. Certaines cordes ne sonnent pas juste, elle s'en aperçoit dès le morceau commencé. D'une exclamation enjouée elle constate le défaut, s'arrête, rectifie, reprend au début, avec une aisance, une simplicité stupéfiantes. Ces anicroches sont un contrepoint presque nécessaire. Dans les failles, on se révèle. A l'élan des applaudissements, on devine le public conquis au terme de chaque morceau.

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