Cambodge, je me souviens

Ed. HB Editions
Date de publication : 01/01/2003
L'horreur dans une société paysanne dominée par des révolutionnaires sanguinaires.
Les Khmers Rouges deviennent maîtres de Phnom Penh en avril 1975 et le restent jusqu'à la fin de 1978 ; durant cette période, plus de 2 millions de Cambodgiens sont soit éliminés physiquement, comme les intellectuels et beaucoup de ceux qui habitent en ville, soit meurent d'épuisement ou de maladie. Le témoignage de Méas Pech Métral est un mélange de poésie et de récit, rêve et cauchemar mêlés. Comment une fille de neuf ans est séparée de sa famille et est obligée de travailler dans les rizières avec d'autres enfants qui vivent un quotidien terrible, cruel, en ne sachant pas s'ils vivront toujours le lendemain. Cette vie est restituée avec une sensibilité sublime, où les difficultés quotidiennes contrastent avec l'amour pour les villages de ce pays, pour les beautés et la richesse du Cambodge. Ce livre nous oblige à relativiser nos « petits drames quotidiens », nous qui faisons partie de ce coin de monde privilégié, qui connaissons la paix et le bonheur : Méas Pech Métral travaille tous les jours pour la douleur infernale qu'elle a connue au Cambodge en se demandant : pourquoi tant d'hommes ont du mourir ? Pourquoi ?