L'horreur juridique semble trop souvent faire bon ménage avec l'horreur économique. Contre toute attente, un juge, Luc Versluys, qui dans sa carrière a été confronté à l'une et à l'autre, nous livre sa vision étonnamment optimiste et revigorante d'une justice en mutation.
Pour lui, nous sommes à un passage, un changement d'âge. Cette mutation est marquée par l'émergence d'un droit nouveau, nourri du besoin vital qu'a l'être humain d'équité et de juges de l'équité. Ce droit nouveau n'est pas à inventer, il existe déjà dans des lois et arrêts nationaux, dans les chartes, conventions, protocoles et traités supranationaux que les États signataires se sont engagés à respecter.

Luc Versluys est né le 9 septembre 1929 à Overijse (Brabant flamand). Avocat pendant 34 ans au barreau de Bruxelles, il devient, en 1988, juge «bilingue légal» des Tribunaux de Commerce de Bruxelles et de Nivelles. En 1991, il assume la fonction de Président du Tribunal de Commerce de Nivelles, jusqu'à son départ, en 1997.
Au cours de sa carrière de juge, Luc Versluys a eu à traiter nombre d'affaires économiques, notamment celle des Wagons-lits, ou bien celle des Forges de Clabecq.