Tropismes Jeunesse vous invite à rencontrer l'illustratrice Fanny Dreyer à l'occasion de la parution de "Jour de fête" aux éditions de la Joie de lire, un petit roman illustré qui célèbre une tradition suisse.
Depuis 1797, cinq fois par siècle, les vignerons sont à l'honneur à Vevey. Une fête grandiose, unique, qui réunit les générations, la ville et la campagne, la musique, la poésie, la danse, les costumes, et bien plus encore. "Jour de fête" raconte l'histoire de Jeanne, une fillette de onze ans, figurante parmi tant d'autres participants au spectacle de la Fête. Elle sera Papillon, et portera fièrement les couleurs de la Confrérie des Vignerons...
Découvrez ce très beau livre, rehaussé par les sublimes illustrations de Fanny Dreyer. Bruxelloise, mais suisse d'origine, Fanny Dreyer connaît bien la montagne, sa faune, sa flore et ses traditions et c'est avec des images tout en finesse qu'elle nous entraîne sur les pas de Jeanne et ceux de tous les participants à la fête des vignerons.
Tropismes vous invite à une séance de dédicaces exceptionnelle avec Frederik Peeters. Il viendra nous présenter son nouvel album "Saccage" paru aux éditions Atrabile.
Frederik Peeters est un animal insaisissable, et comme le prouve son parcours, jamais où on pourrait l’attendre; Saccage, son nouveau livre, le démontre une fois encore. Saccage, voilà bien un ouvrage qui défie toute forme de définition, de classification: entre livre d’images et bande dessinée, Saccage dépeint une épopée pleine de tourments, celle d’un homme (prophète? héraut de l’apocalypse?) qui traverse un monde dément, chaotique, baroque, où toute la folie – et l’histoire – de l’homme semble se télescoper, se mélanger, pour former un magma empli de visions fantasmagoriques, juxtaposant alors écho d’un enfer bien trop terrestre, jeu de références, et fresque prémonitoire.
Tropismes et le Cinéma Galeries vous invitent à rencontrer Sélim Nassibautour de "L'histoire de M", un livre consacré au tournage du film "M". Le film "M" sera presenté en avant première le 13 juin à 19h 00 au Cinéma Galeries, en présence de Yolande Zauberman, la réalisatrice et Sélim Nassib, ingénieur sur le film.
Gamin, Menahem Lang était considéré comme un enfant prodige dans sa ville natale de Bneï Brak, au nord-est de Tel-Aviv, dont les 180 000 habitants sont quasiment tous juifs ultra-orthodoxes. "La ville des hommes en noir" comme on l'appelle, s'exstasiait devant la voix exceptionnelle que l'Eternel lui avait donnée pour moduler le chant religieux. Mais l'enfant au sourire clair cachait un secret que personne ne voualit entendre...
Tropismes vous invite à rencontrer Eric Chevillard à l'occasion de la sortie de son dernier roman "L'Explosion de la tortue" paru aux éditions de Minuit.
"Romancier, critique, blogueur, pamphlétaire et auteur d’albums pour enfants, Éric Chevillard, depuis trente ans, coule son œuvre dans bien des formes. La risée est son royaume et elle s’irise chez lui de toutes les nuances du spectre drolatique. Son humour grince, comme notre monde et ceux qu’il imagine. Ses chroniques du Monde des livres ont ulcéré le Landerneau littéraire, habitué à plus de « camaraderie ». Lui-même ne s’épargne pas les morsures : à l’en croire, il n’aurait pour (rares) lecteurs qu’un quarteron scrogneugneu de mâles vieillissants… Ce conteur d’univers à l’envers fait œuvre à part en transgressant délibérément la séparation des rôles. Romancier-critique ? Le trait d’union traduit mal l’originalité de la posture. Ce romancier se laisse posséder par la critique : il ne la pratique pas comme une fin, il la cultive comme le principe actif d’une écriture. Lire Chevillard, c’est donc interroger non seulement notre rapport à la littérature, mais encore notre rapport au monde."
La soirée sera animée par Sami El-Hage, libraire.
Tropismes vous invite à rencontrer Fatéma Hal pour son roman "Le discours amoureux des épices" paru aux éditions Zellige.
Zahra, célèbre restauratrice, vient de terminer sa conférence sur les épices lorsqu’elle est abordée par un homme élégant et distingué. Se présentant comme Claude Freeman, homme d’affaires, il lui fait une demande étonnante : créer pour sa femme une composition d’épices unique. Il souhaite également être initié à la science et à l’histoire de ces précieuses denrées, en se rendant avec Zahra sur la route des épices, dont Venise en fut longtemps la capitale. “Votre prix sera le mien”, ajoute-t-il.Troublée, elle accepte. En Hollande, au Maroc, ils iront à la découverte de la noix de muscade, du macis, du safran, du carvi, de la nigelle, de la gomme arabique... Zahra finit par éprouver une attirance envers Freeman, même si elle nourrit peu d’espoir avec cet homme mystérieux qui aime tant sa femme. Dont il ne parle pourtant jamais... Qui est le véritable Freeman, pourquoi tant d’ombre sur sa vie, quel secret dissimule-t-il ?
"Le discours amoureux des épices" est un très beau roman d'amour et d'initiation aux épices (leur utilisation, l'histoire de leurs origines).
Fatéma Hal dirige Le Mansouria, le très réputé restaurant marocain à Paris. Elle est l'auteur de nombreux ouvrages sur la cuisine marocaine. Elle a reçu le prix François Rabelais 2016 pour son œuvre au service du patrimoine alimentaire en France et dans le monde.
Fatėma Hal est une conteuse des mille et une nuits... en une soirée qui s'achèvera par une dégustation de gâteaux marocains de Mansouria et de pralines de Pierre Marcolini.
Jacques Sojcher, sous le charme, dialoguera avec Fatéma Hal.
Tropismes vous invite à rencontrer Peter May pour la parution de son roman "La petite fille qui en savait trop" aux éditions du Rouergue dans la collection Rouergue Noir.
Bruxelles, 1979. Alors que Neil Bannerman, un journaliste d'investigation envoyé par le Edinburgh Post, découvre les us et protocoles de la jeune Communauté européenne, un homme d'un tout autre calibre arrive lui aussi du Royaume-Uni. Ancien combattant des forces armées britanniques, Kale est devenu un tueur professionnel redoutable et s'il a rejoint le continent c'est pour une exécution. Un crime qui serait parfait si une étrange petite fille, incapable de parler ni d'écrire, mais extraordinairement douée en dessin, n'en était le témoin. Tania saura-t-elle donner un visage à l'assassin de son père ? En aura-t-elle le temps ? Peter May lance un infernal compte à rebours dans la capitale belge, coeur de la vie politique européenne, épicentre de tous les jeux de pouvoir. Bannerman, l'Écossais impliqué à son corps défendant dans le meurtre d'un compatriote, pourra-t-il prendre de vitesse un assassin qu'aucune pitié n'a jamais arrêté ? Et, tandis que les autorités belges et britanniques s'acharnent à étouffer une affaire aux ramifications politiques, parviendra-t-il à démêler les motivations du meurtre d'un homme que beaucoup considéraient comme le futur Premier ministre du Royaume-Uni ?
Écrivain écossais, installé depuis une dizaine d'années dans le Sud de la France, Peter May a été journaliste avant de devenir l'un des plus brillants et prolifiques scénaristes de la télévision écossaise. Il se consacre désormais à l'écriture de ses romans, publiés en France aux éditions du Rouergue.
La soirée sera animée par Sophie Creuz, journaliste.
Tropismes vous invite à rencontrer Norman Ajari pour son livre "La dignité ou la mort ; éthique et politique de la race" paru aux éditions La Découverte et Les Empêcheurs De Penser En Rond.
Être africain ou afrodescendant, c'est provenir d'un peuple dont l'humanité fut contestée sur les plans juridique, scientifique, philosophique, théologique, économique, psychiatrique. On n'en continue pas moins à exiger des Afrodescendants qu'ils cessent de « ressasser », de « ruminer » l'histoire coloniale, répétant ainsi une vieille injonction esclavagiste à l'oubli des ancêtres et à la méconnaissance de la communauté d'origine. Pourquoi prendre la question sous l'angle de la dignité ? La dignité est ce que le Blanc essaie d'abolir lorsqu'il exerce sa violence sur le Noir. Mais c'est aussi ce dont le Blanc se prive lui-même lorsqu'il exerce sa violence sur le Noir. Enfin, c'est ce que le Noir réaffirme collectivement lorsqu'il s'engage contre la domination blanche. Lorsque la dignité d'un jeune Noir est prise d'assaut, lorsqu'il est violé ou assassiné par les représentants de l'État, c'est une longue histoire de luttes, de conquêtes et d'affirmation d'une humanité africaine qui vacille et tremble sur ses bases. La Dignité ou la Mort propose une implacable analyse critique de la tradition philosophique européenne. Mais c'est pour mieux renouer avec l'histoire méconnue de la pensée radicale des mondes noirs. Les révoltes d'esclaves, la négritude, les usages révolutionnaires du christianisme en Amérique du Nord et en Afrique du Sud, l'ontologie politique seront autant d'étapes d'un véritable parcours de libération. La dignité est la capacité de l'opprimé à tenir debout entre la vie et la mort.
Norman Ajari est docteur en philosophie et chargé de cours à l’université Toulouse Jean-Jaurès. Il est également membre du bureau exécutif de la Fondation Frantz-Fanon.
La rencontre sera animée par Sami El-Hage, librairie.
Tropismes vous invite à rencontrer Sarah Chiche pour son roman "Les enténébrés" récemment paru aux Éditions du Seuil.
Automne 2015. Alors qu'une chaleur inhabituelle s'attarde sur l'Europe, une femme se rend en Autriche pour écrire un article sur les conditions d'accueil des réfugiés. Elle se prénomme Sarah. Elle est aussi psychologue, vit à Paris avec Paul, un intellectuel connu pour ses écrits sur la fin du monde, avec qui elle a un enfant. À Vienne, elle rencontre Richard, un musicien mondialement célébré. Ils se volent. Ils s'aiment. Elle le fuit puis lui écrit, de retour en France. Il vient la retrouver. Pour Sarah, c'est l'épreuve du secret, de deux vies tout aussi intenses menées de front, qui se répondent et s'opposent, jusqu'au point de rupture intérieur : à l'occasion d'une autre enquête, sur une extermination d'enfants dans un hôpital psychiatrique autrichien, ses fantômes vont ressurgir. S'ouvre alors une fresque puissante et sombre sur l'amour fou, où le mal familial côtoie celui de l'Histoire en marche, de la fin du XIXe siècle aux décombres de la Deuxième Guerre mondiale, de l'Afrique des indépendances à la catastrophe climatique de ce début de millénaire.
Sarah Chiche est écrivain, psychologue clinicienne et psychanalyste. Elle est l'auteur de deux romans : "L'Inachevée" et "L'Emprise" tous deux parus chez Grasset, et de trois essais : "Personne(s)", d’après Le Livre de l'Intranquillité de Fernando Pessoa aux Éditions Cécile Defaut, "Éthique du mikado, essai sur le cinéma de Michael Haneke" aux PUF et "Une histoire érotique de la psychanalyse : de la nourrice de Freud aux amants d'aujourd'hui" aux éditions Payot.
La soirée sera animée par David Courier, journaliste culturel.
Tropismes vous convie à une rencontre avec Jacques Darras à propos de "Van Eyck et les rivières dont la Maye" publié aux éditions le Castor Astral et "La gaufre vagabonde" sorti aux éditions Cours Toujours.
« Qu'est-ce qui nous fait tellement aimer une frontière ? » Ce livre est un roman, ce livre est un poème. Il est écrit en prose, il est écrit en vers. Il s'intéresse à l'histoire, il a le souci de la géographie. Il circule à cheval dans le XVe siècle. Il franchit la frontière entre la France et la Belgique, la France et la Suisse, voyageant de Lille à Bruges, de Dijon à Bruxelles sur les routes de l'ancienne Bourgogne. Fil d'or souple unissant entre eux ces morceaux d'histoire dispersés, s'articulent les panneaux du célèbre Agneau mystique peint à Gand par Jan van Eyck. Après le Tome III "L'Embouchure de la Maye dans les vagues de la Mer du Nord," sorti également au éditions Le Castor Astral, 2017) ce « roman/poème » constitue le Tome IV du poème épique La Maye.
Quant à "la gaufre vagabonde" paru aux éditions Cours toujours c'est une fantaisie poétique, un libre manuel de géographie, une chronique du Nord mais aussi une autobiographie, un récit d’enfance, une éloge de la littérature et de la poésie, une galerie de portraits, un livre de cuisine… Pour Jacques Darras, la gaufre est bien plus qu’un simple gâteau populaire dans le Nord de la France et en Belgique. C’est une matière à mémoire, la sienne, celle du petit garçon qui rêve de la fermière qui va traire le lait essentiel à la fabrication de la gaufre. Celle aussi de tout un territoire aux frontières floues et très personnelles, embrassant à la fois la Flandre et la Wallonie, zigzagant dans une Picardie « protestataire et protestante » entre la côte de la mer du Nord, Le Crotoy, Arras, et glissant même du côté de Vienne où un le célèbre tableau de Brueghel, Hiver, peut-être la première représentation picturale de la gaufre (deux gaufres volées à un enfant) semble être à la fois l’aiguillon et le point d’orgue de cette déambulation érudite et enjouée.
La soirée sera animée par Sami El-Hage, librairie.
Tropismes vous invite à rencontrer Martin Buysse à l'occasion de la parution de son roman "Muzungu" aux éditions Zellige.
Rwanda, printemps 1994. Depuis l'assassinat du président de la République, le pays a sombré dans la violence : dans le nord, un mouvement rebelle constitué de réfugiés tutsi a repris son offensive vers la capitale. Partout ailleurs, les Tutsi sont massacrés par des milices hutu à la solde du pouvoir décapité. Kigali, 28 avril. François est debout dans son appartement, face à la porte que viennent de refermer les miliciens. Derrière lui, une femme blessée souffle bruyamment. Ils la lui ont livrée pour s'assurer de sa fidélité à leur cause. Une cause qu'il a embrassée quelques années plus tôt, en Belgique, après s'être lié avec Robert, un Hutu rwandais. Une cause qui parlait de révolution sociale et de peuple majoritaire. Une cause qu'il a défendue par amitié, par idéal, peut-être pour tromper l'ennui. Une cause qui l'a vu, malgré les avertissements de sa soeur Charlotte, rédiger articles et pamphlets anti-Tutsi, à Bruxelles puis à Kigali où il s'est improvisé journaliste. Une cause que le souffle de cette femme lui retourne en pleine figure. Il prend alors une décision qui scellera son destin.
Avec ce roman, l'auteur nous raconte l'histoire d'un homme empêtré dans une aventure qui le dépasse et débouchera sur le dernier génocide du XXe siècle.
Physicien, Martin Buysse enseigne la géométrie à l'UCLouvain. Il découvre le Rwanda à l'occasion d'un séjour à l'Université catholique de Bukavu. "Muzungu" est son deuxième roman, après "La logique du sang" paru en 2013 également aux éditions Zellige.
La soirée sera présentée par Jean-François Grégoire.
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30