Tropismes vous invite au débat autour de la question de l'urbanité et de la citoyenneté de demain interrogeant la problématique spécifique de Bruxelles qui doit faire face à de nombreux obstacles. Pour les renverser, il faut une vision.
Nous recevrons Eric Corijn, professeur à la VUBrussels pour la parution de son livre "Une ville n'est pas un pays. Plaidoyer pour la révolution urbaine." aux éditions Samsa. "La majorité de l’humanité vit aujourd’hui en milieu urbain. Ce simple fait n’est pas vraiment intégré dans les analyses sociales ou politiques. Néanmoins, il s’agit d’une des plus profondes restructurations dans l’histoire de notre espèce. Et toute cette croissance se produit dans un contexte de mondialisation néolibérale. Le vingtième siècle nous laisse une planète confrontée à trois défis majeurs: le changement climatique, les inégalités sociales, les migrations et multicultures. Ces défis se situent en premier lieu dans les villes et c’est là qu’ils devront être résolus. Mais pour ce faire, nous devrions aussi changer nos démocraties et nos politiques. Cet essai prend le pari de la révolution urbaine pour repenser la société post-nationale. Il propose un changement radical de gouvernance à partir de l’écosystème métropolitain. Une vision du monde du 21ième siècle doit remplacer celle du 19ième siècle qui domine la politique actuellement. Sous ces conditions la ville peut sauver le monde.
Nous recevrons également Alain Deneef pour l'ouvrage "Demain Bruxsels, une vision pour libérer notre ville" paru aux éditions petite collection politique écrit avec le think thank Aula Magna dont il est le secrétaire général et dont fait également partie Eric Corijn. "Bruxelles, une ville merveilleusement riche d'une population frondeuse et bigarrée qui préfigure l'Europe de demain. Bruxelles: une ville malheureuse entravée par un imbroglio institutionnel qui l'empêche d'avoir prise sur son destin. Ce n'est plus supportable. Cette ville multilingue et cosmopolite doit pouvoir devenir pleinement...ce qu'elle est déjà dans les faits. Les obstacles sont nombreux. Pour les renverser, il faut une vision. Cette vision nous l'appelons Bruxsels" Le débat sera mené par Henri Goldman (éditeur et rédacteur en chef de la revue Politique).
Tropismes vous convie à un entretien croisé entre Caroline Lamarche et Victoire de Changy.
Caroline Lamarche présentera son nouveau recueil de nouvelles "Nous sommes à la lisière" paru chez Gallimard. Ces neuf nouvelles nous placent à la lisière de deux mondes, là où se croisent humains en déroute et animaux semi-sauvages. Chacun tente de rejoindre l'autre, mais l'on ne sait qui, de la bête ou de l'humain, est en quête de protection.De quel envol blessé la cane Frou-Frou est-elle le signe ? Un cheval nommé Mensonge peut-il emporter une enfant loin du monde mensonger des adultes ? Comment un rat, un écureuil, un hérisson exorcisent-ils la folie, le deuil ou simplement l'ennui ? Que deviendra le nid des fourmis Lin, Clet, Clément, Sixte, Corneille et Cyprien après le passage de joyeux promeneurs ? En quoi un chat errant, un papillon sur sa fin sont-ils les messagers de l'amour ? Au sommet d'un arbre fragilisé par les bouleversements climatiques, que signale le chant obstiné de Merlin ? Autant d'existences menacées, mais libres à leur manière. Autant d'alliances discrètes, toujours sur le qui-vive.Dans un monde à la lisière du chaos, Caroline Lamarche allie la simplicité narrative à une sauvagerie souterraine pour dire l'interdépendance de toutes les créatures vivantes.
Victoire de Changy reviendra sur son dernier roman "L'île longue" paru aux éditions Autrement.
Sur un coup de tête, une jeune femme quitte Bruxelles et prend le premier avion pour Téhéran. Là-bas, elle rencontre Tala, qui a vingt ans, comme elle, « mais qui en a cent ». Tala vient de perdre sa mère, dont elle ignore tout. En lisant son journal intime, des indices les conduisent toutes deux sur « l'île longue » : c'est ainsi que l'on surnomme l'île somptueuse de Qeshm, au sable noir et aux eaux troubles. Entre mer et désert, une histoire tragique va alors se dévoiler, et avec elle l'histoire de l'Iran. En mettant à jour ce passé douloureux, Tala et la narratrice vont également vivre leur amour naissant. Mais l'existence n'est jamais libre dans « l'Iran qui ouvre ou qui ferme, qui tend ou qui prend ».
À travers une écriture envoûtante, Victoire de Changy noue avec brio les intrigues présentes et passées et confirme son talent d'écrivaine dans une quête familiale et amoureuse. "L’Île longue" est le second roman de cette auteure remarquée et prometteuse.
Tropismes vous invite à rencontrer Jacques Steiwer pour une discussion autour de son ouvrage "La dialectique à l'épreuve du XXIème siècle" paru aux éditions Samsa.
La dialectique est une méthode de raisonnement, mais aussi un schéma d’explication philosophique des mystères et des contradictions de l’être. Depuis les origines de la pensée grecque, les paradoxes de la connaissance ont stimulé l’homme à s’interroger pour expliquer le monde, pour comprendre l’Histoire et les événements qui s’y déroulent.
Aujourd’hui, à travers une sorte de veulerie globale, le XXIe siècle serine qu’il n’y aurait plus d’Histoire. Avec l’informatique, la robotique, l’ingénierie financière et ses statistiques, on serait arrivé à un degré d’efficience berçant les béotiens dans l’abandon et les oligarques dans le cynisme.
Le devenir ne s’arrête pas aux portes de nos sociétés dites d’abondance. De puissantes tensions les traversent de part en part. Si la dialectique a un sens, c’est bien celui de se considérer comme impliquée dans une contradiction créative, appelée tôt ou tard à reformater le bouillonnement de l’être. Rien n’y est jamais donné pour immuable.
Ce livre nous permet de mieux comprendre le monde, de mieux nous situer en lui, en nous comprenant mieux et, ainsi, d’agir en conséquence. Il lie les perspectives historiques aux analyses conceptuelles, dans un langage philosophique abordable pour tous.
Jacques Steiwer est né au Grand-duché de Luxembourg. Il a fait des études de philosophie à Paris, à la Sorbonne, où son référant était Paul Ricœur, et au Collège de France, où il a suivi les cours de Maurice Merleau-Ponty.
La discussion sera animée par Sami El-Hage, libraire.
Tropismes vous invite à rencontrer Jacques Richard pour la parution de son nouveau roman «La femme qui chante» aux éditions ONLIT.
Prisonnière du dortoir, le petite Solange attend un miracle pour la délivrer de la rigueur du pensionnat algérien. Celui ci se produit : c'est le retour précipité au pays. Avec l'arrivée dans ce « pays miracle, pays Miracoli, pays tout mélangé salé sucré », Solange n'est pas pour autant libérée. C'est une vie de femme qui s'ouvre, admirable et brutale, marquée au fer rouge par cet adage martelé alors par les mères à leurs filles : « La femme donne, elle se donne, l'homme prend ». Solange subira la morale des hommes, qui tout interdit, qui tout salit. Mais quand elle chante, contre les dents du monde, Solange enfin change de vie : le chant déborde et la déborde. Solange se libère et pourtant disparaît, dans le même mouvement.
Jacques Richard nous livre un portrait âpre, touché de cette poésie qu'il maîtrise à la perfection, un roman féministe qu'il dédie à ses deux filles et à ses cinq sœurs. Et à toutes les autres.
La soirée sera animée par David Courier, journaliste.
Tropismes vous invite à rencontrer Bernard Tirtiaux autour de son nouveau roman «L'ombre portée» paru aux éditions JC Lattès.
Voici l’histoire d'une famille et d’un domaine : une grande ferme carrée de Wallonie dominant la plaine de Waterloo dont l’origine remonte au VIIIe siècle. Détruite durant la Seconde Guerre mondiale, amputée de ses terres agricoles, elle va revivre peu à peu sous les mains de bâtisseur de Bernard Tirtiaux qui la rachète à sa famille et la reconstruit brique après brique, pour y créer son atelier de maître verrier ainsi qu'un centre dédié aux arts.
Mais les fantômes du passé continuent de hanter les lieux. Bernard se lance à la recherche des secrets de sa grand-mère, Hermine, une quête qui l’aidera à se trouver lui-même.
À travers ce texte très personnel, Bernard Tirtiaux lève le voile sur sa part d’ombre, son amour pour la lumière et sa passion pour la transmission.
La soirée sera animée par Joseph Duhamel.
Tropismes ouvre le débat et vous invite à une discussion autour du livre "Maudits mots, la fabrique des insultes racistes" de Marie Treps aux éditions Tohu-Bohu.
Si les temps ont changé, si « le propos raciste émis dans la sphère publique est aujourd’hui passible de sanction, il reste palpable et a pris d’autres formes »
« Je m’intéresse aux mots et à ce qu’il y a derrière. Les mots sont le miroir de notre société. Ils apparaissent dans un certain contexte. »
Maudits mots ou l’inventaire raisonné des mots irraisonnables, les insultes racistes. Des plus insignifiantes aux plus outrageantes. Citations à l’appui, puisées dans les textes anciens ou contemporains, elles sont toujours révélatrices de l’esprit du temps. Comment ces désignations injurieuses ont-elles été fabriquées, pour quelles raisons, dans quelles circonstances historiques ont-elles été imaginées ? On le verra, si, en la matière, l’imagination ne fait défaut à personne, les motivations, elles sont essentielles.
Marie Treps est linguiste et sémiologue et a participé à l’élaboration du Trésor de la Langue Française, dictionnaire publié par le CNRS.
Le journaliste Philippe Dewolf animera ce débat qui sera ponctué de lectures par le comédien Frédéric Baal.
Tropismes vous invite à rencontrer Jérôme Ferrari autour de son nouveau roman « A son image » paru chez Actes Sud
Par une soirée d'août, Antonia, flânant sur le port de Calvi après un samedi passé à immortaliser les festivités d'un mariage sous l'objectif de son appareil photo, croise un groupe de légionnaires parmi lesquels elle reconnaît Dragan, jadis rencontré pendant la guerre en ex-Yougoslavie. Après des heures d'ardente conversation, la jeune femme, bien qu'épuisée, décide de rejoindre le sud de l'île, où elle réside. Une embardée précipite sa voiture dans un ravin : elle est tuée sur le coup...
De livre en livre, Jérôme Ferrari a créé une oeuvre cohérente et subtile. Avec « A son image » il nous offre un roman somptueux nourri d'absences et de souvenirs, hantés par les liens ambigus entre l'image et le réel, manière de fable intime et politique.
Né en 1968, il a reçu le prix Goncourt en 2012 pour « Le Sermon sur la chute de Rome ». Tous ses romans ont été publiés aux éditions Actes Sud.
L'auteur s'entretiendra avec Sophie Creuz, journaliste
Vu le succès de l'événement et la capacité limité du lieu, l'événement est maintenant complet et nous sommes au regret de vous annoncer que nous ne pouvons malheureusement plus prendre aucune réservation. mise à jour 28/11/2018.
Tropismes reçoit Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle pour leur ouvrage "Une autre fin du monde est possible. Vivre l'effondrement (et pas seulement y survivre)" co-écrit avec Pablo Servigne paru aux Editions du Seuil.
La situation critique dans laquelle se trouve la planète n'est plus à démontrer. Des effondrements sont déjà en cours tandis que d’autres s’amorcent, faisant grandir la possibilité d’un emballement global qui signifierait la fin du monde tel que nous le connaissons.
Le choix de notre génération est cornélien : soit nous attendons de subir de plein fouet la violence des cataclysmes à venir, soit, pour en éviter certains, nous prenons un virage si serré qu’il déclencherait notre propre fin-du-monde-industriel.
L’horizon se trouve désormais au-delà : imaginer la suite, tout en se préparant à vivre des années de désorganisation et d’incertitude. En toute honnêteté, qui est prêt à cela ?
Est-il possible de se remettre d’un déluge de mauvaises nouvelles ? Peut-on simplement se contenter de vouloir survivre ?
Tropismes vous invite à une soirée événement à l'occasion de la parution aux Editions Gallimard des "Lettres à Philippe Sollers (1958-1980)" de Dominique Rolin. Pour découvrir cette magnifique correspondance, nous recevrons l'écrivain Jean-Luc Outers, qui a bien connu l'auteure et a établi, présenté et annoté cette édition faisant suite à la parution en octobre 2017 aux mêmes éditions, de "Lettres à Dominique Rolin" de Philippe Sollers réunies alors par Frans De Haes, poète, traducteur et essayiste qui sera présent également pour revenir avec Jean-Luc Outers sur cette aventure amoureuse et éditoriale.
La comédienne Marianne Basler, nous fera l'honneur, grâce à l'Association "Texte et Voix" de prêter sa voix à cette grande histoire d'amour épistolaire pour nous en lire quelques fragments
Quand ils se rencontrent, le 28 octobre 1958, elle a quarante-cinq ans, lui vingt-deux. Il est l'auteur d'un récit et d'un roman célébrés par Mauriac et Aragon, elle a publié en 1942 son premier roman salué par Cocteau et Max Jacob. L'attirance est immédiate et réciproque. Tout va très vite. Cette différence d'âge, impensable à l'époque, scelle entre les amants un pacte de clandestinité. Ils ne se montrent jamais ensemble ; personne ne se doutera de la nature et de la force de leur relation.
Tropismes reçoit Sandra Alvarez de Toledo, fondatrice des Éditions L'Arachnéen, Adrien Malcor, artiste et Antoine Janvier, philosophe. Ils s'entretiendront avec Sami El-Hage, librairie, à propos de l'ouvrage "La correspondance des Cévennes" de Fernand Deligny.
La "Correspondance des Cévennes" de Fernand Deligny parait, édité, présenté, annoté par Sandra Alvarez de Toledo, dix ans après la publication de ses Œuvres. La présente correspondance témoigne du rayonnement de la pensée de Deligny dans les débats qui traversent les sciences humaines au cours de cesannées et qui concernent la psychanalyse, le langage, l’image.1968-1996, ce sont les années durant lesquelles Deligny, d’abord instituteur, puis éducateur, a développé, en marge des institutions, des pratiques alternatives d’accompagnement des autistes.
Les « Cévennes » désignent Graniers, Monoblet, des hameaux que Deligny ne quitte plus trente ans durant, jusqu’à sa mort. Depuis ce point fixe, à partir de 1968, il tisse, pense et organise ce qu’il appelle le « réseau » : réseau de personnes autant que de lieux voué à permettre une vie à des enfants autistes mutiques ou privés de langage, auprès desquels il décide de vivre.
11, Galerie des Princes
Galerie Royale Saint-Hubert
B-1000 Bruxelles
T. +32 (0)2 512 88 52
Ouvert tous les jours
Lundi : 10.00 - 18.30
Mardi : 10.00 - 18.30
Mercredi : 10.00 - 18.30
Jeudi : 10.00 - 18.30
Vendredi : 10.00 - 18.30
Samedi 10.30 - 19.00
Dimanche : 13.30 - 18.30