La petite Terrienne Gugule Guduk quitte le Birnam pour une autre planète où l'attend sa nouvelle famille. Elle découvre que les habitants sont verts, ont des oreilles pointues, parlent une langue étrange et mangent de la purée au goût de vase. Mais malgré les différences, elle finit se sentir bien parmi eux.
Une découverte des fruits et légumes, de leur culture, de leur saisonnalité et de l'art de les accommoder, selon les continents et les époques.
Le grand chêne du village s'affale, déraciné par une tempête. La communauté des villageois, bouleversée, remue ciel et terre pour le relever.
Il était une fois une petite chenille. Elle était installée confortablement sur sa feuille : elle la grignotait, elle en descendait, elle allait faire un tour, puis elle y revenait. Un jour quelle se promenait, la chenille se retrouva devant le museau d'une bête inconnue.
La bête lui dit :
« Comme tu es belle ! »
Qu'est-ce que ça pouvait bien vouloir dire ?
Krol, le fou de Bassan, n'a pas réussi à attraper son 988e hareng. Au moment de plonger, son aile gauche l'a lâché. Ne plus voler, c'est ce qui peut arriver de pire à un fou. À part se faire manger, bien sûr. Alors qu'il est échoué sur le rivage, une paire de bottes jaunes approche en sautillant. Cette petite fille a quelque chose qui rappelle les pirates. Et Krol se souvient des récits de son grand-père : « Les pirates mangeaient parfois les fous, un coup de sabre et à la broche ! »
Zoé Zizanie a du mal à comprendre les expressions utilisées par les grandes personnes, qui font déborder son imagination : un chat dans la gorge, des fourmis dans les jambes, un appétit d'oiseau, etc
Lucas le loup fête son anniversaire. Il a beaucoup changé depuis sa naissance. Et puis ce n'est pas fini, il va encore grandir... Quel sera son avenir ?
C’est l’histoire d’un chat qui se sent chien, perdu dans ce pays où tout est bien rangé. Il rencontre un roi qui se sent ours et d’autres êtres hybrides qui s’interrogent sur leur existence et leur devenir à l’instar de cette grenouille qui veut précipiter son destin de princesse. Leur chemin les ménera jusqu’au pays où tout est possible, là où la différence est admise. Alex Cousseau et Charles Dutertre proposent dans cette fable une réflexion sur l’identité et la liberté nécessaire. Nous sommes ce que nous devenons, dit l’ours. Nous devenons ce que nous sommes, ajoute le chien.
« Un homme raisonnable ne peut parler de choses sérieuses à un autre homme raisonnable : il doit s’adresser aux enfants » clame le préambule. Ces douze contes, très dialogués, usent de formules, refrains, répétitions… transcrivant avec bonheur la tradition africaine orale. Étonnants, dramatiques, souvent drôles ou malicieux, ces contes d’une grande richesse mettent en scène des humains, des animaux, mais aussi l’ombre, le vent, la faim. Ils traitent de l’amitié, l’injustice, la pauvreté, de la paresse… et sont par-dessus tout une ode à la nature. Noir profond sur le blanc de la page, gris et ocre vaporeux, lignes droites et courbes : Pierre Pinsard illustre ces contes avec rythme et élégance.
Killiok, le chien noir, est inquiet. Il attend le retour de Vari Tchésou, le magicien rouge, dont il n'a plus de nouvelles depuis le printemps. D'après les oiseaux, une roulotte aurait été aperçue au fin fond de la grande forêt. Killiok convainc Véronica de l'accompagner pour savoir ce qu'il en est. Tous deux s'enfoncent dans la grande forêt et font de surprenantes rencontres.