A collection that traces the celebrated career of a grande dame of contemporary literature.
This complete gathering of Paula Fox's short works spans forty-five illustrious years of her career, from 1965 to 2010. There are perfectly turned stories (two of which—'Grace' and 'The Broad Estates of Death'—won the O. Henry Prize) in which characters unexpectedly find themselves at a crossroads and struggle to connect with others. There is memoir—a genre where Fox's honesty, grace, and perception set her apart—in which Fox revisits childhood ideas about art and reality, life in New York in the 1960s, and her relationship with her husband's family. And there are essays—pointed, funny, relentlessly persuasive pieces on such topics as censorship and the corruption of language. Enlivened by Fox's signature wit and electrified by her unsparing insights into human nature, News from the World is essential for Fox's loyal readers and perfect to introduce those who are meeting her for the first time.
Mesmerized and somewhat unnerved by his 97-year-old father's vitality and optimism, David Shields undertakes an original investigation of our flesh-and-blood existence, our mortal being.
Weaving together personal anecdote, biological fact, philosophical doubt, cultural criticism, and the wisdom of an eclectic range of writers and thinkers - from Lucretius to Woody Allen - Shields expertly renders both a hilarious family portrait and a truly resonant meditation on mortality.
“Dyer is very funny, in both senses—sort of like a postmodern Kingsley Amis. His writing is acute and bad-tempered in the great British tradition, and his prose is the equal of anyone in the country.” — ZADIE SMITH
Geoff Dyer has earned the devotion of passionate fans on both sides of the Atlantic through his wildly inventive, romantic novels as well as several brilliant, uncategorizable works of nonfiction. All the while he has been writing some of the wittiest, most incisive criticism we have on an astonishing array of subjects—music, literature, photography and travel journalism—that, in Dyer’s expert hands, becomes a kind of irresistible self-reportage.
Otherwise Known as the Human Condition collects twenty-five years of essays, reviews, and misadventures. Here he is pursuing the shadow of Camus in Algeria and remembering life on the dole in Brixton in the 1980s; reflecting on Richard Avedon and Ruth Orkin, on the sculptor Zadkine and the saxophonist David Murray (in the same essay), on his heroes Rebecca West and Ryszard Kapuscinski, on haute couture and sex in hotels. Whatever he writes about, his responses never fail to surprise. For Dyer there is no division between the reflective work of the critic and the novelist’s commitment to lived experience: they are mutually illuminating ways to sharpen our perceptions. His is the rare body of work that manages to both frame our world and enlarge it.
“Dyer’s writing does what the best critical writing always does, encouraging us to view, read, or listen closely to art, literature, and music as well as to pay close attention to various cultural forms and their impact on our personal lives.” —PUBLISHERS WEEKLY, starred review
“[T]he book is chock-full of Dyer at his most open, thoughtful and lyrical. . . . Whether in sketches or rigorous studies, each piece bears the mark of Dyer’s unique intelligence and wit.” —KIRKUS REVIEWS
Londres, 1895. Olive Wellwood, célèbre écrivain, décide de créer un livre unique, relié d'une couleur différente, tout spécialement pour chacun de ses enfants. Dans leur vaste demeure près du marais de Romney, ils évoluent dans un monde de contes de fées. Pourtant chaque famille porte le poids de ses secrets. Tous grandissent dans les étés enchantés de l'époque post-victorienne, mais tandis que les garçons se rebellent contre leurs parents et que les filles rêvent d'indépendance, ils ignorent qu'un avenir sombre les attend. Et
que les adultes qui les aiment les trahiront malgré eux. Le Livre des enfants est une oeuvre époustouflante, véritable reconstitution historique qui ressuscite l'époque de la création de Peter Pan. C'est aussi un roman intime et poignant sur les rapports entre parents et enfants, les luttes les plus âpres de cette époque charnière mais aussi les plaisirs les plus intenses que nous offre la vie. Seule A. S. Byatt pouvait en être l'auteur.
Thom Jones fait ici ce qu’il sait faire de mieux et même plus encore. On y retrouve des boxeurs, des vétérans de la guerre du Viêt-Nam, des Marines, mais aussi une mère harcelée par son fils hypocondriaque, un proviseur gardant dans son bureau une tarentule afin d’impressionner ses étudiants et ses employés, deux amants perturbés abandonnant tout pour aller vivre dans une cahute sur une plage… Avec son humour noir dopé aux amphétamines, Jones fait le portrait de personnages abîmés, rejetés aux marges de la vie, qui ne peuvent se résoudre à abandonner une partie qu’ils savent pourtant perdue d’avance. Habités par la maladie, la folie et la souffrance, ils livrent leur ultime combat. Partagées entre désespoir et enthousiasme, entre vision réaliste et fiévreuse de la vie, les nouvelles de Thom Jones révèlent les paradoxes douloureux auxquels sont confrontés les hommes aujourd’hui. Sonny Liston était mon ami confirme le talent singulier de Thom Jones et le place comme l’un des meilleurs écrivains américains contemporains.
Voici un livre qui se dévore. Pourtant, son auteur met en garde le lecteur : ne pas manger ce livre, sinon son visage risque d'enfler et son corps de se boursoufler Il est en effet possible que le lecteur, pris par surprise, se transforme en ces petits êtres difformes qui peuplent les marges des manuscrits médiévaux. population menaçante, qui frappe d'irréligiosité l'espace ô combien sacré de la rime. L'on pénètre un 'monde à l'envers', où danse des morts et d'autres visions apocalyptiques accomplissent une ritournelle chantante. Vers et autres vers en prose rampent dans votre gosier, se faufilent dans vos draps. C'est une poésie scatologique, une poésie de pétarades. Patrik Ourednik nous entraîne dans une valse de mots, dans une prose imagée, où l'art de la chute détient une force de proposition, principe de la poésie, que l'auteur renouvelle à bon compte. Une poésie grivoise et sacrilège à avaler toute crue.
«Le sexe pour [Wells] était idéalement une forme de récréation, comme le tennis et le badminton, quelque chose que l'on faisait quand on était avec satisfaction venu à bout d'une tâche, pour se défouler et exercer un moment son corps plutôt que son esprit...»
Fervent défenseur de l'Amour Libre, H.G. Wells a multiplié les aventures et mésaventures sexuelles qui ont compliqué sa vie privée et contrarié ses ambitions d'homme politique.
Dans sa maison londonienne barricadée pendant le blitz de 1944, malade, il revient sur son existence peuplée d'incidents, de livres et de femmes.
De sa plume claire, légère et drôle, David Lodge nous fait découvrir toute une époque, celle de l'expansion du socialisme et des théories féministes mais aussi de la bombe atomique, et nous montre Wells tel qu'il est : l'un des écrivains les plus prophétiques du XXe siècle.
«Le meilleur livre de Lodge depuis des années : foisonnant, drôle, touchant. Une parfaite équation entre fiction et érudition.» Mail on Sunday
« La force d'évocation de sa prose et la rigueur de son imagination me rappellent Faulkner. »
Philip Roth
De Braconniers à Smonk, en passant par la formidable Culasse de l'enfer, Tom Franklin s'est affirmé comme l'une des nouvelles voix majeures de la littérature américaine.
Dans le Mississippi des années 70, tout aurait dû séparer Larry Ott et Silas Jones : la classe sociale et la couleur de peau. Les deux adolescents sont pourtant devenus amis, jusqu'à ce que la disparition d'une jeune fille vienne bouleverser leurs existences. Vingt ans plus tard, Silas Jones revient sur les lieux de son enfance. Alors qu'il n'a aucune raison de reprendre contact avec Larry, une nouvelle tragédie les oblige à se confronter, ensemble, à un passé douloureux.
À travers le portrait croisé de ces deux hommes, Tom Franklin nous offre une fresque inoubliable du Sud, cette région mythique des États-Unis où la question de l'identité, le poids de la ségrégation et la violence sont encore présents aujourd'hui.
Un roman magnifique, couronné par plusieurs prix littéraires dont le Los Angeles Times Fiction Prize.
Le rouble soviétique, le premier Spoutnik, Nikita Khrouchtchev... Pour Igor, tout ça, c'est de l'histoire ancienne. La trentaine débonnaire, il vit avec sa mère dans la banlieue de Kiev et préfère la perspective d'une soirée entre copains à celle d'un boulot ou d'un mariage. Le passé pourtant vient toquer à sa porte sous les traits d'un vagabond tatoué qui, en échange d'un lit de fortune, propose de s'acquitter des travaux de jardinage. Commence alors pour Igor une folle aventure où un vieil uniforme de milicien, sitôt enfilé, lui permet de franchir l'espace et le temps pour se retrouver dans la petite ville d'Otchakov, au bord de la mer Noire, en l'an 1957. Passé les premiers moments de doute sur sa santé mentale, Igor découvrira, outre les moeurs des bandits des années 50 et les charmes d'une poissonnière rousse, que l'histoire change de taille en fonction de qui cherche à l'endosser. Et qu'il n'est pas besoin d'être jardinier pour cultiver sa vraie nature.
Les Peruzzi : dix-sept frères et soeurs, une tribu. Des paysans sans terre, tendance marxiste, à la tête dure et au sang chaud. Parce qu'un certain Benito Mussolini est un ami de la famille, ils abandonnent le rouge pour le noir. En 1932, avec trente mille autres affamés, ils émigrent dans les marais Pontins, au sud de Rome, où démarre le chantier le plus spectaculaire de la dictature. Huit ans sont nécessaires pour creuser un gigantesque canal, assécher sept cents kilomètres carrés de bourbiers infestés de moustiques et bâtir des villes nouvelles. Enfin, les Peruzzi deviennent propriétaires de leurs domaines. Mais tandis que l'histoire emporte les aînés dans le tourbillon des conquêtes coloniales et de la Seconde Guerre mondiale, au Canal, les abeilles d'Armida, l'ensorcelante femme de Pericle, prédisent un sombre avenir.
Entre chronique et farce, Pennacchi signe un roman époustouflant où la saga d'une famille sur trois générations croise un demi-siècle de l'histoire italienne.