Dans la famille De Coco, la violence est partout, prête à exploser : brutalité, sexe, alcool. Stony, le fils parfait, rêve d'une vie plus large que celle à laquelle la tradition familiale le destine. Mais pourra-t-il échapper à ses origines ? Véritable tragédie de l'ordinaire, Richard Price brosse un tableau sans concession du passage à l'âge adulte.
«Cette journée n'est pas faite pour les vivants», pense Malin Fors au coeur de l'hiver le plus froid qu'ait connu Östergötland, en Suède. Le cadavre nu et gelé, retrouvé pendu à un arbre, semble donner raison à l'enquêtrice. La victime aurait jadis blessé son père avec une hache... Malin s'interroge : ce meurtre est-il l'assouvissement d'une vieille haine ? Ou un sacrifice pour le solstice d'hiver ?
Profitant des vacances, Stanley, treize ans, se balade dans les bois écrasés de chaleur situés derrière le cinéma en plein air que son père vient d'acheter. Les temps sont durs dans ce trou paumé du Texas. Les non-dits et les histoires anciennes pèsent sur la communauté comme des maléfices. Stanley, en déterrant dans une ruine calcinée une boîte en fer contenant de vieilles lettres d'amour, réveille un drame qui enflamme son imaginaire. Deux jeunes filles seraient, une décennie plus tôt, mortes dans la même nuit sans qu'on retrouve la tête de la seconde. Plus Stanley pose de questions, plus ce qu'il comprend le fascine. Le père de son meilleur ami n'est-il pas le premier à se taire ? Un vieux projectionniste du drive-in, ancien policier des réserves indiennes, cache lui aussi bien des choses...
Un vieil homme se fait tabasser et voler son portefeuille par un groupe de petits voyous mais il récupère vite son bien, arme à la main... Quand il chuchote à l'oreille du voleur son nom, le gamin se met à trembler. Il pourrait le laisser partir, ce serait plus sage, mais il pense : 'Et depuis quand avons-nous été sages ?' Après avoir tué le petit voleur, il hurle : 'J'étais avec le Libanais !'
Le Libanais, le Froid, le Dandy, le Buffle, Patrizia... une bande de petits voyous a fait main basse sur Rome, entre la fin des années 70 et celle des années 90. Voici l'histoire authentique de la 'bande de la Magliana', qui a mis la capitale en coupe réglée.
Toute l'histoire souterraine de l'Italie de ces années récentes (loge P2, terrorisme noir, assassinat d'Aldo Moro, politiciens et policiers corrompus, services secrets...) défile ainsi sous nos yeux, sans que jamais Giancarlo De Cataldo renonce aux moyens de la littérature : avec une écriture jubilatoire il alterne les scènes de roman noir et les tableaux de moeurs, la bouffonnerie et le drame. Il crée des personnages forts et originaux, notamment de magnifiques figures de femme.
Ce roman épique d'une incroyable puissance a été unanimement salué par la presse italienne avant d'être adapté au cinéma par Michele Placido.
Présentation de l'éditeur
Silvia Santini, une prostituée de haut vol, a été retrouvée adossée au mur du cimetière d'un quartier populaire de Buenos Aires, les mains attachées dans le dos et reliées à un noeud coulant passé autour du cou ; son ventre, ses cuisses et ses seins sont entaillés de nombreuses blessures au couteau ; la première page d'un journal militant contre la corruption politique a été enfoncée dans sa gorge.
Chargée de l'enquête, l'officier de police fédérale Marta Abecasis constate que la scène du crime a été complètement sabotée par la commissaire du quartier, Liliana Mendez. Sabotage délibéré ou non ? Marta apprend que la victime avait un souteneur nommé Ivo Granic, citoyen yougoslave. Mais Granic a également été assassiné, et son corps est criblé des mêmes blessures au couteau. Pour Marta, cela rappelle étonnamment les méthodes employées par les tortionnaires de l'armée, à l'époque du « Processus de réorganisation nationale », quand les opposants étaient tout simplement des « disparus ».
C'est parce qu'il est fasciné par le tango que William Bayer a choisi Buenos Aires pour cadre de son nouveau roman. Une ville enivrante où vont se croiser des flics corrompus et fascistes, une jeune Américaine écumant les dancings à la recherche de son rêve d'amour, un psychiatre hanté par le souvenir de sa femme disparue lors du putsch des militaires, un expert en armes du IIIe Reich en quête du poignard de Goering, et surtout des milliers de fantômes, ceux des réfugiés nazis qui continuent de projeter leur ombre maléfique...
La Ville des couteaux est une oeuvre foisonnante, au scénario magistral, qui saura toucher le lecteur au même titre que Le Rêve des chevaux brisés.
Des flics meurent, traqués durant leur patrouille. Ces assassinats sauvages portent la signature d'un tueur en série. Dominick Falconetti, agent spécial affecté aux forces de police de Floride, est chargé de l'enquête. Les indices relevés sur les différents lieux des crimes semblent établir un lien avec le milieu de la drogue: toutes les victimes étaient mêlées à des activités illicites. De son côté, C. J. Townsend, la femme procureur dont Dominick est amoureux, reçoit des coups de fil en pleine nuit. C'est elle qui avait réussi à faire condamner le dernier tueur en série connu de Floride. C.J. semble donc la mieux placée pour aider la police. Pour elle, ces meurtres ont une autre explication, seulement, elle ne peut rien dire sans courir le risque de remettre un fou en liberté...
Présentation de l'éditeur
Hiver 2006. Coeur de la Forêt-Noire.
Le froid, la neige, l'isolement... Les conditions idéales pour écrire sur un tueur en série, retrouvé pendu voilà plus d'un quart de siècle.
Le Bourreau 125.
Arthur Doffre, riche héritier, vieil homme paraplégique, souhaite le ramener à la vie par l'intermédiaire d'un roman. Un thriller que David Miller, auteur de polar occasionnel et embaumeur de profession, a un mois pour écrire, enfermé dans un chalet avec sa famille, Doffre et sa jeune compagne.
Mais il est des portes qu'il vaut mieux laisser fermées... et très vite, la psychose s'installe.
Ne reste alors qu'une seule solution : combattre ses peurs, repousser la folie, grouper ses maigres forces ; et affronter l'impensable...
La Forêt des ombres, huis clos infernal, nous entraîne dans les méandres de la folie et de la perversion.
Présentation de l'éditeur
Drôle d'avocat que ce Mr Paradise, de son vrai nom Tony Paradiso. À son âge, il n'exerce plus et jouit d'une fortune considérable qui lui permet de s'offrir de petits plaisirs dispendieux, comme ces jeunes personnes que lui ramène Montez Taylor, son homme de confiance. Montez est un ancien « client », Mr Paradiso l'a jadis tiré d'un mauvais pas. Aujourd'hui, le très cool Montez recrute les jeunes femmes qui viennent, le temps d'une soirée, exécuter un numéro de majorettes de chaque côté de l'écran géant sur lequel l'ex-avocat regarde les matchs de l'Université du Michigan, son équipe de football préférée. Pas de quoi fouetter un chat. Non, mais de quoi tuer un homme, car le soir où Chloe - une habituée des soirées de Mr Paradise - arrive avec son amie Kelly, les choses tournent mal. En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, Mr Paradise et l'une des deux filles ont été abattus. Deux balles chacun. Quand l'inspecteur Frank Delsa débarque sur les lieux, il ne croit guère à l'hypothèse d'un cambriolage avorté, que Montez, toujours aussi cool, essaie de lui vendre. Il comprend que les cartes sont brouillées et les dés pipés. Il ne soupçonne pas encore à quel point.
Mr Paradise marque le retour d'Elmore Leonard à Detroit, la ville où il a déjà situé nombre de ses romans. Une brochette de personnages hauts en couleur, des répliques teintées d'humour à froid, un sens aigu du scénario et une ambiance à la NYPD Blue, tels sont les ingrédients de cette recette « leonardienne » qui se révèle toujours aussi délectable.
Présentation de l'éditeur
Inspecteur à la brigade des crimes sexuels, Chris Mankowski reçoit la plainte d'une dénommée Ginger Jones, qui affirme avoir été violée, lors d'une soirée, par le milliardaire Woody Ricks. En entendant ce nom, Mankowski est assailli par les fantômes des sixties. À cette époque, les frères Ricks, Woody et Mark, s'encanaillaient dans les mouvements contestataires... Avant de retourner sagement leur veste.
Aujourd'hui, Woody vit confortablement sur les cinquante millions de dollars hérités de sa mère ; Mark, qui n'a eu droit à presque rien, veut la peau de son frère. Pour compléter le tableau, deux anciens terroristes, arrêtés en 1978, réclament vengeance, persuadés qu'ils ont été dénoncés par Woody et Mark.
Voici réédité l'un des romans de la série qu'Elmore Leonard a consacrée à la ville de Détroit.
Présentation de l'éditeur
Cambriolant par pure routine une petite bijouterie, dortmunder empoche un maigre butin, dont une grosse bague ornée d'une pierre rouge manifestement fausse. Hélas, il a volé sans le savoir le plus gros rubis du monde, le brasier de byzance, que les états-unis devaient remettre à la turquie. police, FBI, truands, services secrets se déchaînent aussitôt, et le malheureux dortmunder n'a plus qu'une seule idée : se débarrasser de cette maudite pierre. Mais il s'est passé la bague au doigt et ne peut plus la retirer ! Décidément, dortmunder n'a pas de chance : il va devoir passer par pertes et profits le plus beau casse de sa vie.
«Désopilant est un qualificatif galvaudé pour cette nouvelle mésaventure de dortmunder. On pourrait dorénavant utiliser hilarant, bouffon, facétieux, vaudevillesque, folâtre, drolatique... ou créer l'adjectif 'dortmundérien', pourquoi pas ?» Michel Lebrun, l'année du polar 85
Présentation de l'éditeur