Un détective au coeur brisé est appelé dans la villa de René Céko par Suzanne, son employée, lors du week-end annuel qui rassemble deux familles de la pègre locale : les Sovi et les Routak. Suzanne lui demande de l'aider à découvrir qui sont amants parmi les deux familles alors que cette situation est formellement interdite.
Licenciée à la suite d'une altercation avec son patron, Anna, jeune vendeuse désabusée par la vie, se réfugie au bord de la mer pour oublier son triste sort. C'est là qu'elle rencontre Deok-hyun, un pêcheur de coquillages mutique dont le passé est nimbé de mystères. Fascinée, Anna va contraindre cet homme à lui enseigner son métier de pêcheur en apnée pour, qui sait, trouver enfin un vrai sens à sa vie... (présentation de l'éditeur)
Dans ce petit restaurant situé au fond d’une ruelle du quartier de Shinjuku, le patron vous accueille de minuit à sept heures du matin. La carte ne propose que du tonjiru, soupe de miso au porc, ainsi que du saké, mais selon vos envies, on vous préparera à la demande tout ce qu’on est en mesure de vous servir.
La saga Hip Hop Family Tree se poursuit dans les années 1981-1983. C'est l'époque où le hip-hop sort des playgrounds et des rez-de-chaussée des cités pour conquérir les boîtes de Manhattan et les bacs des disquaires. Les artistes adoptent un temps des styles tape-à-l'oeil et flamboyants, jusqu'à ce que des gamins du Queens débarquent pour ramener le hip-hop à ses origines, dans la rue : c'est Run-DMC.
Dans le sud-ouest des Etats-Unis, May et son fils Eugène sont en cavale, le coffre de leur voiture rempli de billets de banque après avoir réalisé 52 braquages en une journée, à la même heure et dans la même ville. Quelques jours plus tard, des cadavres de leur équipe sont retrouvés mais certains survivants se lancent à leurs trousses.
La suite des Praticiens de l'infernal est enfin arrivée en librairie! Après 5 ans d'absence, Fongor Fonzym et ses deux acolytes les jumeaux mutants Thémistecle n'ont rien perdu de leur puissance humoristique.
Soft City, du dessinateur norvégien Hariton Pushwagner est un joyau du roman graphique, une dystopie unique en noir et blanc qui retrace la journée ubuesque d’un cadre moyen dans une mégalopole anonyme, au beau milieu des années 1970. Le trait unique de Pushwagner, alors tout juste adulte, bien avant qu’il ne devienne un artiste contemporain reconnu, plonge dans la vie morne et aliénante de la société de consommation.
A l’approche du 4 août, la terreur s’empare du quartier, car tous les habitants savent que la mystérieuse malédiction va inexorablement s’abattre: chaque année, durant la nuit du 4 au 5 août «quelqu’un» disparaît. Les précédentes victimes avaient toutes quelque chose en commun, une particularité, un «défaut de caractère» qui en faisaient des exclus, ou des «invisibles» comme les appelle Josepha. Josepha, c’est le rayon de soleil du coin; sans relâche et avec abnégation, elle fait sa «tournée», apporte le journal, boit un café, et tente à tout prix de créer du lien et de n’oublier personne. Mais le 4 août approche… Avec son parfum doux-amer et son atmosphère mélancolique, La Nuit du Misothrope ne se veut pas un «polar» et d’enquête ici il n’est pas question, et le petit monde mis en scène dans ces pages nous interroge bien plus sur des notions comme l’exclusion, la solitude et la dévouement que sur la recherche d’un éventuel coupable.
Lisa (la dessinatrice) et Yasmine (la sociologue) se sont rendues dans la "jungle" de Calais durant un an. Elles témoignent avec humour - et sans misérabilisme - du travail quotidie des associations pour soulager la détresse de ces milliers d’hommes, de femmes et d'enfants qui fuient la guerre. (présentation de l'éditeur)
On ne sait rien de ce pays dévasté, hanté par quelques survivants presque animaux, sinon qu’il y a des usines abandonnées et des terres ravagées, des étendues d’eau où surnagent des cadavres de toutes espèces. On ne sait rien, sinon que les champignons y poussent encore et que les cochons s’y épanouissent dans la boue mieux que les hommes. C’est là la terre des fils. Un père et ses fils survivent. Mutique et brusque, il leur apprend à être invincibles en bannissant toute tendresse. Le soir venu, il griffonne un carnet que les enfants illétrés, ne peuvent pas déchiffrer.