Craig n'a pas eu une enfance heureuse : élevé dans la culpabilité par des parents catholiques, il subit à l'école l'intolérance et la cruauté de ses camarades. Heureusement, il trouve refuge dans le dessin, même si ses éducateurs s'y opposent. Dans un camp de vacances, il rencontre Raina... Un livre vraiment magnifique qui nous rappelle ce que c'est que tomber amoureux...
Kayuki, 14 ans, fait une découverte qui va changer sa vie et sa relation avec les filles... le ROCK !!!
Les choses ne s'arrangent pas pour Yukio : toujours en froid avec Ryûsuke, le voilà maintenant victime de chantage de la part de Hyôdô et de sa bande, sans parler de cette brute de Rikiya. Malgré tout, grâce au soutien de M. Saitô et de Maho, il s'accroche à sa guitare et continue à apprendre et à s'exercer avec une ardeur sans cesse renouvelée.
Manga. Sens de lecture japonais.
Le Juif Fagin, tel que l'a décrit Dickens dans Oliver Twist, est l'un des «méchants» les plus mémorables de la littérature anglaise. Mais alors même que l'auteur se défendait de tout antisémitisme, il créait avec ce personnage le parfait modèle du «juif exploiteur»...
Un cliché qui aura la vie longue.
Avec l'humanisme et la finesse qui le caractérisent, Will Eisner a voulu montrer qu'aucun individu ne peut se réduire à un stéréotype. Il a imaginé la vie qu'a pu mener Fagin, les épreuves douloureuses qui ont fait de lui une victime, comme tous les pauvres de Londres.
Voir aussi notre article sur Will Eisner ainsi que les autres titres de W. Eisner sur ce site.
Après deux livres à peine pour cette maison d'édition, Nicolas de Crecy est devenu un auteur Dupuis. Etonnant comme transformation, lui qui vient d'un univers baroque flamboyant aux antipodes du style de Marcinelle. Mais les temps changent, notre auteur et Dupuis aussi. La nouvelle collection « Expresso » accueille avec bonheur ses changements.
Donc Nicolas de Crecy... aime toujours les créatures pachydermiques, le ski, les mécaniques de précision et le dessin libre et virtuose. Mais il a serti tout ça dans un style étonnant de légèreté et d'humour, que l'on ne lui connaissait plus depuis Monsieur Fruit au moins. Mais là où Monsieur Fruit divaguait tant et plus (et c'est un des principaux défauts narratifs de notre homme) Salvatore joue la continuité et le récit se ramasse plus que par le passé.
La fibre comique de cet auteur est flagrante, il nous plonge bien souvent dans des observations absurdes et ébouriffantes. Son dessin est magnifique, léger et drôle, très bien servi par la mise en couleurs.
Bravo pour la collection « Expresso » et pour de Crécy, qui signe sans conteste le meilleur album de ce début d'année 2005.
Le manga qui a ébranlé le monde médical japonais
A son retour de l'hôpital, Saito est accueilli très froidement par ses collègues. c'est dans un ambiance tendue qu'il entame la nouvelle étape de sa formation : le voilà affecté au service de réanimation néonatale. On lui confie la charge de deux jumeaux prématurés pesant à peine 900 grammes. Il découvre le calvaire des parents durant les traitements contre la stérilité, la douloureuse réalité des naissances prématurées et les effroyables séquelles qu'elles laissent aux enfants.
Manga
La mort du cycliste n'est pas de ces livres qu'on pourrait raconter simplement. Tout au plus pourrait-on rapporter des bribes de séquences, en une étrange énumération : 'un dirigeable est poussé par le vent, des paysages de montagnes et de cyprès, une route tourne au bord d'un ravin, les arbres penchent, un homme joue du piano, un homme ramasse de menus objets trouvés entre les cheminées, du linge pend aux cheminées, des barques sèchent au soleil...'
On a dit d'Ilan Manouach qu'il est au confluent des arts picturaux et de la bande dessinée, un subtil mélange de narration et d'art pictural. Cette évidence ne doit pas occulter un autre voisinage de la bande dessinée, celui d'un art lui aussi narratif à sa manière : la musique, qu'Ilan Manouach pratique aussi intensément qu'il dessine. S'il fallait qualifier la narration d'Ilan, nous dirions d'abord qu'elle est musicale.
Extrait de la note de l'éditeur
Nic Oumouk, jeune désoeuvré d'une banlieue, vit avec ses copains une vie paisible, entrecoupée de quelques tentatives de racket, brimades et rap hardcore. Tout irait pour le mieux s'il n'y avait Edukator, le terrible justicier de l'orthographe qui terrorise les graffeurs et autres tagueurs...
Cette quatrième publication de l'Ouvroir de bande dessinée potentielle donne les résultats de la performance organisée entre les festivals de bande dessinée de Bastia et de Luzern en avril 2003. Ces deux festivals ayant eu lieu simultanément, deux équipes d'une vingtaine d'auteurs ont traité des thèmes définis par l'Oubapo en strips de deux cases qui ont ensuite été réunis pour n'en former qu'un.
D'après la nouvelle de Nicolas Vassiliévitch Gogol
La Perspective Nevski est l'adaptation par Redolfi de la célèbre nouvelle de Nikolaï Gogol. Elle offre en prologue un panorama de la vie pétersbourgeoise à travers les promeneurs de la Perspective Nevski, la plus grande avenue de la ville. La nouvelle raconte successivement deux aventures amoureuses. Celle du jeune peintre Piskariov pour une belle prostituée tourne au tragique. Et celle du lieutenant Pirogov, racontée avec plus de légèreté, aboutit, elle aussi, à un échec.
Présentation de l'éditeur
«La mouche dit : Boum ! Tu les entends, Mongol ?... Derrière les collines...
Ils se battent : Boum ! Boum ! Takataka tak !
- Que penses-tu de mon panier ? demande Mongol à la mouche.
- Applique-toi, Mongol. Ton panier n'en sera que plus beau. Vois comme Anika est belle.
- Oui, gentille mouche, Anika est belle, et si douce... Son odeur est douce ; la couleur de ses yeux est douce ; son sourire est doux, si doux.
- Ses cheveux, comme le miel... Mongol dit : Anika est belle, tandis que moi, je suis tout petit et si noir. Moi, si petit et tout noir, suis-je seulement capable de sourire ? J'ai mal à la tête... Mon crâne se resserre.
- Boum ! Tu les entends, Mongol ? Boum ! Boum ! Baoum ! Holà ! Bam ! Baoum ! Ça, c'est du canon !»
Après Déogratias, et d'une certaine manière dans son sillage, Jean-Philippe Stassen poursuit sa réflexion, et titille la nôtre, sur le monde tel qu'il va. A sa façon, plus légère ici, donnant à la fiction les habits déchirés de la réalité, sensible aux âmes perdues peut-être, à coup sûr attentionné aux êtres que les préjugés des autres avilissent.
Présentation de l'éditeur