Octobre 1940. Un producteur allemand, Alfred Greven, crée dans Paris occupé une société de production cinématographique, la Continental Films, où il enrôle les plus célèbres vedettes (Danielle Darrieux, Fernandel, Raimu, Harry Baur) et des cinéastes de renom (Marcel Carné, Maurice Tourneur, Henri Decoin, Henri-Georges Clouzot). Durant les quatre années d'Occupation, la Continental produit trente films, dont certains chefs d'oeuvre, comme Les Inconnus dans la maison et Le Corbeau. Pour la première fois, l'histoire de cette société de production, de son fondateur et de celles et ceux qui y ont travaillé est racontée de l'intérieur, grâce à des archives allemandes et françaises inédites. On verra sous un éclairage nouveau le climat délétère au sein de la Continental, le voyage des artistes à Berlin en mars 1942, ainsi que la mort mystérieuse d'Harry Baur.
Le philosophe met en évidence une forme de désinstitutionnalisation de la musique contemporaine née avec la révolution numérique. Adoptant un point de vue esthétique, historique et sociologique, il aborde la notion de musique relationnelle pour mettre en évidence un art désormais à la portée de tous et une pratique qui s'est démocratisée.
L'acteur britannique, interprète de James Bond, du Saint et de Brett Sinclair, revient sur sa carrière et sur sa vie. Il confie ses rêves d'enfants, ses pensées intimes mais aussi ses réflexions sur la vieillesse. L'ouvrage est illustré de petits croquis faits par l'auteur.
Les photographes ont arpenté les Éparges, avec Ceux de 14 en tête. Dans cette partition visuelle silencieuse, plusieurs régimes d'images se côtoient. Elles montrent ce paysage paradoxal, apaisé mais encore bouleversé par les traces visibles des combats, dans lequel résonne encore le sourd murmure de tant de vies enfouies. Elles invitent à scruter ce que la nature a reconquis ou a altéré et font entrevoir l'extrême violence de la guerre.
Reproduction d'un manuscrit ayant appartenu au marquis de Paulmy et comptant 167 feuillets : d'un côté, 79 portraits équestres en pleine page de rois, ducs, comtes, pairs de France, électeurs du Saint-Empire et chevaliers des quatre premières promotions de l'ordre ; de l'autre, environ 950 écus de différents pays d'Europe.
De Bob le flambeur au Cercle rouge en passant par Le Samouraï, les films de Jean-Pierre Melville sont entrés dans la mémoire collective. Plus de quarante ans après sa disparition, ils ont gardé toute leur modernité et continuent d'influencer des réalisateurs comme Quentin Tarantino ou les nouveaux maîtres du cinéma asiatique. Pourtant. Melville demeure une énigme. Il est vrai qu'il a soigneusement façonné son personnage pour mieux brouiller les pistes.
Enfant de l'entre-deux-guerres destiné à reprendre une prospère charcuterie de banlieue, Alain Delon voit, très jeune, dans le cinéma, le moyen d'échapper à une existence trop ordinaire. Grâce à quelques grands cinéastes, tels Clément, Visconti ou Melville, qui lui offrent ses plus beaux rôles dans Plein Soleil, Le Guépard ou Le Samouraï, il s'impose dès les années 1960 comme une figure tutélaire du cinéma français. Sa beauté angélique, ses idylles avec Romy Schneider ou Mireille Darc, ses performances de comédien contribuent à faire de lui un acteur adulé. Mais sa vie d'homme d'affaires soucieux de rentabiliser son image, ses relations avec le Milieu et l'affaire Markovic ainsi que sa propension à s'enfermer peu à peu dans des rôles de flic ou de voyou font pâlir son étoile et suscitent la controverse.
L'urbanisation gagne inexorablement la planète entière. Ces formes de regroupements humains ont un point commun : les rues. Ce sont elles que ce dictionnaire encyclopédique honore en s'attardant sur le sens des mots quelles murmurent à l'oreille des passants.
Dans ce texte publié en 1971, le peintre entremêle une réflexion consacrée à sa peinture à d'innombrables illustrations empruntées aussi bien à son propre répertoire qu'aux créations d'autres artistes tels que M. Ernst, C. Dotremont, A. Jorn ou encore A. Giacometti.
Les Tontons flingueurs, Les Barbouzes, La Grande Sauterelle, Le Pacha, Quelques messieurs trop tranquilles, Les Seins de glace. Flic ou voyou. Le Professionnel...
Quelques titres parmi les quarante films réalisés par Georges Lautner entre 1959 et 1993. Les plus grands comédiens ont joué devant sa caméra : de Jean-Paul Belmondo à Jean Yanne. en passant par Bernard Blier. Mireille Darc, Alain Delon, Louis de Funès, Jean Gabin, Rita Hayworth, Klaus Kinski, Miou-Miou, Robert Mitchum, Michel Serrault ou Lino Ventura.