Du début de l'année 1917 à 1927, l'instauration d'un régime, d'un mode de vie et de pensée entièrement nouveaux en Russie dont témoignent les objets de l'époque. Présenté à la manière d'un catalogue publicitaire des années 1920, cet inventaire permet de comprendre à quel point ces bouleversements affectèrent concrètement les moindres détails du quotidien.
Devant l'intérêt croissant porté à la pratique photographique par les peintres ces dernières années, cet essai dépasse la perspective de l'usage documentaire des artistes pour envisager cette production d'images comme un espace de création à part entière. Qu'elle entre en résonance avec l'oeuvre peinte ou qu'elle ouvre sur des expérimentations dépassant le champ pictural traditionnel, cette pratique traduit une autre relation à l'image à l'ère de sa démocratisation.
La compréhension que nous avons des grottes ornées n'a pas deux siècles. Elle remonte à la découverte d'Altamira (1879) puis des Combarelles (1901). L'étude de l'art rupestre en est aux prémices. Pas d'Aristote ou de Ptolémée, de Kepler, de Galilée, pas de Copernic, de Newton, aucun jalon. De plein fouet les grottes se sont ouvertes au regard, sans autre forme d'annonce. Dès lors, comment voir les oeuvres pariétales?
Présentation de quelque 200 oeuvres érotiques, de l'Antiquité à aujourd'hui, réalisées par des artistes tels que Titien, P. Cézanne, E. Degas, J. Pollock ou encore D. Hockney.
Sélection de photographies anonymes prises entre la fin du XIXe siècle et les années 1960. Elles attestent de la convivialité d'un repas partagé et du plaisir de manger.
Cette biographie de J. Rochefort, décédé le 9 octobre 2017, propose un parcours à travers plus de six décennies d'histoire du spectacle et de vie culturelle française. Retraçant sa vie et sa carrière et confrontant des dizaines de témoignages, l'auteur tente d'approcher la personnalité complexe de cet acteur immensément populaire.
Dans cet ouvrage, où une large place est laissée à l'iconographie (peintures, gravures, photographies), Georges Vigarello s'attache à montrer comment l'évolution de la robe est intiment liée au contexte social et culturel de chaque époque. Ainsi, du Moyen Age à aujourd'hui, il retrace cette histoire faite de ruptures et de révolutions, pour mettre en lumière combien les profils et les modes suggèrent une sensibilité culturelle, épousent une vision du monde, incarnent l'évolution des moeurs. Car l'apparence de la femme traduit bien souvent ce qui est attendu d'elle, d'où l'enjeu d'une histoire des robes.
Ses proches, les femmes de sa vie, ses amis n'ont pas échappé non plus à la puissance irrésistible et parfois dévastatrice de son influence.
Du tremblement de terre de la nuit de Noël 1884 en Andalousie, au coeur duquel le petit Pablo, 3 ans, assiste pétrifié à la naissance chaotique de sa soeur et aux souffrances de sa mère, jusqu'à ses dernières années où, tel un demi-dieu, il est adulé par la planète entière, Sophie Chauveau dresse un portrait stupéfiant des deux visages de Picasso. (présentation de l'éditeur)
L'exposition « Women House » est la rencontre de deux notions : un genre - le féminin - et un espace - le domestique. L'architecture et l'espace public ont été masculins, tandis que l'espace domestique a été longtemps l'espace des femmes : cette évidence historique n'est pourtant pas une fatalité et l'exposition « Women House » nous le montre. Cette maison est-elle un refuge, une prison, ou peut-elle devenir un espace de création ?
Présentation d'une sélection de peintures, de photos, de dessins, d’objets personnels et d'échanges épistolaires retraçant le voyage d’Emile Guimet au Japon, en Chine, en Asie du Sud-Est et en Inde, avec le peintre Félix Régamey. Parallèlement, ces objets révèlent la naissance des collections du musée et du goût pour les arts asiatiques en France.