Voici enfin l'occasion de pénétrer dans l'univers incroyable du jazz manouche
Le fil rouge de ce récit est le 'gypsy swing', un style qui naît dans le Paris des années 30.
Ce mélange subtil d'harmonies slaves, de mélodies 'musette' et de jazz sur fond de cordes, prend toute sa dimension avec l'avènement de Django Reinhardt, Stéphane Grappelli et le fameux 'Quintette du Hot Club de France'.
II perdure dans les années 50-60, bénéficiant de l'effet de nostalgie après la disparition de Django qui deviendra mythique.
Cette musique subira sa traversée du désert dans les années 70-80, réunissant cependant un grand nombre d''aficionados' en Amérique, dans une bonne partie de l'Europe et au Japon.
C'est dans les années 90 que le rythme et la sonorité incomparable de ce que l'on appelle désormais 'jazz manouche ' ou 'swing gitan' prennent un réel essor pour obtenir un succès international, aussi bien discographique que scénique, dans les années 2000. Vous ferez connaissance avec tous les artistes d'aujourd'hui (Biréli Lagrène, Stochelo Rosenberg, Tchavolo Schmitt, Romane, Sansévérino,...) mais aussi avec ceux de la génération précédente (Raphaël Fays, Patrick Saussois...) ainsi que les pionniers de l'aventure du jazz manouche (Henri Crolla, Jacques Montagne...). Et, bien sûr, les deux grandes familles qui ont inspiré ce mouvement : les Reinhardt et les Ferré. Grâce aux photos originales (pour la plupart inédites) et aux documents, vous entrerez dans un monde à part entière : celui des gens du voyage et de leur musique, aujourd'hui devenue incontournable.
Présentation de l'éditeur
Ernest Pignon-Ernest est né à Nice en 1942. Depuis 1966, il fait de la rue le lieu même d'un art éphémère qui en exalte la mémoire, les événements ou les mythes. Il a ainsi préfiguré nombre d'expériences artistiques sollicitant l'espace du dehors. ' Les lieux sont mes matériaux essentiels, j'essaie d'en comprendre, d'en saisir à la fois tout ce qui s'y voit : l'espace, la lumière, les couleurs et, simultanément, tout ce qui ne se voit pas ou ne se voit plus : l'histoire, les souvenirs enfouis. À partir de cela, j'élabore des images, elles sont ainsi comme nées des lieux dans lesquels je vais les inscrire. [...] Cette insertion vise à la fois à faire du lieu un 'espace plastique' et à en travailler la mémoire, en révéler, perturber, exacerber la symbolique. [...] Je ne fais pas des ?uvres en situation, j'essaie de faire ?uvre des situations. ' Extrait d'un entretien avec André Velter
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«Un jour, sortant d'une salle de cinéma où je venais de voir Gary Cooper triompher de trois tueurs, je tombai sur cette phrase incroyable, à la Une d'un magazine : 'Gary Cooper est mort.' Depuis, j'ai voulu savoir ce qui se cachait derrière le mot 'fin' des films. Je me suis aperçu que la 'dernière scène' de nos héros des salles obscures était souvent un film en soi où les stars jouaient le rôle de leur vie, face à un adversaire redoutable : leur destin. Qu'ils n'étaient jamais aussi grands, aussi beaux, et bien sûr aussi vrais qu'à cette seconde-là, celle de leur dernière heure, les Cooper, Bogart, Flynn, Gable, Wayne, Hudson, Holden, Clift, Dean, McQueen, Monroe, Mansfield, Valentino, Ladd, Wood, Hepburn, etc., face à l'ultime caméra. Et que cette dernière séquence méritait d'être mise en scène, comme on dirige un film, avec une centaine de victimes et un seul coupable : Hollywood.
Alors j'ai imaginé une superproduction, qui n'aurait que des fins et dont les acteurs seraient les plus grandes stars, mon cinéma Paradis à moi, dont les baisers volés de la dernière bobine seraient des baisers d'adieu.»
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Au terme d'une carrière marquée par une vingtaine de films dont quelques-uns sont devenus mythiques (La Salamandre, Jonas qui aura vingt-cinq ans en l'an 2000, Dans la ville blanche), Alain Tanner livre des réflexions sur son expérience, mais plus généralement sur le cinéma et son évolution dans les quarante dernières années. Il le fait sous la forme d'un abécédaire, avec distance et humour, mais aussi porté par l'énergie d'un créateur engagé qui a toujours misé avant tout sur l'intelligence du spectateur.
Il en ressort une vision à la fois politique et morale du 7e art, par un cinéaste conscient toutefois qu'au moment de tourner, il faut oublier la théorie pour se livrer à l'instinct.
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Ces Histoires d'opéras, écrites par le compositeur Philippe Fénelon dans cette langue fluide et savante qui est aussi la marque de sa musique, sont autant d'éclairages passionnants sur une douzaine de grandes oeuvres du répertoire lyrique, parmi lesquelles Le Chevalier à la rose, Pelléas et Mélisande, Ariodante ou Idomeneo. « Parfois, explique-t-il, au spectacle, concentré et solitaire, je me sens comme sur un radeau qui me transporte d'un monde à l'autre. Je me laisse alors entraîner dans un voyage qui dure un instant. Mais cet instant peut être aussi long qu'une vie entière. »
Mais ces Histoires d'opéras sont aussi les siennes : Philippe Fénelon, en dévoilant une partie de son journal intime, nous plonge au coeur de la création de ses propres opéras, Le Chevalier imaginaire, Les Rois, Salammbô et Faust.
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Danièle Huillet et Jean-Marie Straub se sont rencontrés en 1954. Pendant cinquante-deux ans de vie et de travail communs, elle et lui ont réalisé vingt-huit films. Généreux et solidaires, ils ont souvent accompagné, partout en France, les rares projections de ces films et rencontré le public, en qui ils croyaient de toutes leurs forces. Humbles et convaincus, précis, intéressés, ensemble ils répondaient et se répondaient. Ils anticipaient même. Ca fusait sans précipitation. Pas une seule maille trop lâche. De la vigilance, de la rage, de la révolte. Et du sentiment. Du sentiment.
L'étrange cas de Madame Huillet et Monsieur Straub écoute et fait entendre, sans complaisance ni démagogie, la parole de tous. D'innombrables histoires dans cet ouvrage qui caracole comme une pièce de théâtre intrépide et parfois virulente, bien loin des essais intimidants. Une manière d'enregistrer des traces et de récolter des indices pour découvrir ou redécouvrir un cinéma farouchement présent et porteur d'avenir, authentiquement populaire. Et, au-delà des Straubs, d'aborder l'état du cinéma et du monde. L'étendue de nos espoirs.
Une lecture, en somme, qui remet d'aplomb.
Le cinéma n'est pas encore mort.
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De 1985 à 1990, Serge Daney s'est entretenu chaque semaine, sur France Culture, de sa passion pour le cinéma avec ceux qui fabriquent les films qu'il défendait (acteurs, réalisateurs, producteurs, photographes). L'Institut national de l'audiovisuel et la Scam (société civile des auteurs multimédias) coéditent un coffret de six CD : les entretiens de Serge Daney avec Olivier Assayas, Humbert Balsan, Jean-Claude Biette, Jane Birkin, Alain Cavalier, Jacques Demy, Claude Dityvon, Marguerite Duras, Johan van der Keuken et Eric Rohmer.
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'I guess that's it... That's the thing... Terrific...' Ces quelques mots rapportés par le soi-disant reporter Carl Phillips, terrifièrent l'Amérique. C'était le 30 octobre 1938, sur CBS. Orson Welles mettait en ondes un roman publié vingt ans auparavant et faisait croire à des millions de concitoyens que les Martiens avaient débarqué en plein New Jersey. Effets sonores élaborés, cafouillages étudiés, voix abominables de réalisme.' Libération
'On a jamais fait mieux depuis' Télérama'
'Orson Welles était un génie du théâtre et du cinéma, mais je pense que la radio était sont medium naturel.' John Houseman
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A travers ce survol des productions du Studio d'essai, Pierre Schaeffer ressuscite la radio à son âge d'or en retraçant dix ans d'invention radiophonique : des premiers reportages sur la Libération de Paris...aux grandes oeuvres de fiction radiophonique... en passant par les balbutiements de la musique concrète : c'est une radio en pleine effervescence créatrice qui s'illustre ici à travers des documents rares, magistralement introduits et décortiqués. On y découvrira également une mine de voix célèbres : grands comédiens, philosophes, poètes et écrivains se confiant au micro. C'est un momument d'écoute de plus de 5 heures de sons et d'émotion.
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4 CD + livre
L'émission ne doit rien à Berg ni à Wedekind. Elle évoque la vie des hommes et des femmes de ménage de la Maison de la Radio. Lucienne Virgoulay - Lulu - est une de ces femmes de ménage. Elle raconte son enfance, sa vie et son travail. Son récit s'intègre aux ambiances de travail et aux témoignages de ses collègues, hommes et femmes de ménage, portugais, espagnols, haïtiens, africains... qui avant l'ouverture des studios, arpentent les couloirs déserts de la Maison de la radio pour enlever la poussière du jour.
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1 CD + livre