«Devant nous s'ouvre la bouche de l'enfer. Une nuit sans fin, des abysses de froid où aucun être humain ne peut survivre... où nul ne s'est jamais aventuré. Un gouffre aveugle et terrifiant. Il n'y a rien que les ténèbres et l'eau noire, prêtes à nous engloutir si nous sommes assez présomptueux - ou assez fous - pour faire un pas de plus.»
Mike Horn tente l'aventure la plus dangereuse de sa vie: rallier le pôle Nord en hiver, sans assistance ni ravitaillement. Deux mois de traversée dans un noir total, sur une glace d'une redoutable minceur, hantée par les ours blancs, où les montagnes de blocs géants alternent avec les étendues d'eau noire et glacée. Parce que personne ne peut réussir cet exploit en solitaire, ils sont deux: Mike, l'explorateur de tous les défis, et Borge Ousland, le légendaire Norvégien pour qui la banquise n'a pas de secrets. Comment ces deux aventuriers de l'extrême vont-ils survivre dans cet environnement hostile et inhumain où l'on flirte perpétuellement avec la mort, où chaque mètre gagné est un combat contre les éléments, où la vie de l'un est en permanence entre les mains de l'autre?
En repoussant toujours plus loin leurs propres limites, Mike Horn et Borge Ousland sont devenus les premiers à réussir l'impossible.
Présentation de l'éditeur
Le décalage flagrant entre la morne réalité sociale et son image optimiste véhiculée par les médias officiels a poussé Kieslowski, dans un premier temps, à adopter une approche documentaire authentique. Il sera cependant amené à rejeter cette démarche. Vers la fin de Premier amour, un documentaire de 1974 dans lequel la caméra suit un jeune couple pendant la grossesse de la jeune femme, leur mariage, puis la naissance du bébé, on voit le père tenir le nouveau-né dans ses bras et pleurer ; face à l'obscénité de cette intrusion illégitime dans l'intimité de l'autre, Kieslowski réagit en déclarant son «effroi des larmes réelles». Sa décision d'abandonner le documentaire au profit de la fiction fut ainsi, au sens le plus radical du terme, une décision éthique. On ne peut traduire le Réel de l'expérience subjective qu'en lui donnant l'apparence d'une fiction. Il est de ce point de vue particulièrement significatif que l'oeuvre de Kieslowski, dont les commencements sont marqués par cet effroi des larmes réelles, s'achève par l'éclat de larmes fictives. Ces larmes ne résultent pas de l'effondrement du mur protecteur qui empêche les sentiments de s'exprimer en toute spontanéité ; il s'agit de larmes théâtrales, mises en scène, de «larmes en boite» ou, pour citer un poète de la Rome antique, il s'agit des lacrimae rerum, des larmes versées en public pour le grand Autre.
Présentation de l'éditeur
Le Beau Danube Bleu avec l'astronef de 2001 : L'Odyssée de l'espace, la Neuvième Symphonie de Beethoven accompagnent Alex dans Orange mécanique, ou encore la Valse de Chostakovitch sur le générique d'Eyes Wide Shut... Chez Stanley Kubrick, images et sons ne font qu'un.
Chaque film décline sa singularité dans le choix des oeuvres musicales : partitions baroques pour Barry Lindon, musique contemporaine dans Shining ou rock'n roll avec Full Metal Jacket. Quel est le secret de cette alchimie ?
Premier ouvrage en langue française sur le sujet, Les Ecrans sonores de Stanley Kubrick analyse ausi bien la précision technique que la puissance symbolique dans l'emploi de la musique par le cinéaste américain. Depuis le choix exact d'un hymne militaire jusqu'à l'utilisation éthérée d'un trio romantique, le traitement musical kubrickien se révèle à la fois réaliste et expressionniste.
Les partitions de Haendel ou des Rolling Stones ont contribué à faire de Kubrick le maître du perfectionnisme cinématographique. Car, dans son oeuvre, ce n'est pas la musique qui sert le film, mais le film qui sert la musique.
Présentation de l'éditeur
Les clubs enfumés du Swingin' London, le mouvement Mod, le pop art, l'ère hippie, Monterey, Woodstock, Wight, puis la route à n'en plus finir, les stades géants, les concerts dévastateurs, les excès légendaires, les opéras rock (Tommy, Quadrophenia), le cinéma (Ken Russell) et la tragédie (mort de Keith Moon à l'âge de 31 ans)...
Depuis 1964, les sales gosses de la banlieue ouest de Londres ont traversé l'histoire du rock à grand fracas d'instruments brisés sur scènes et d'hymnes teigneux ('I Can't Explain', 'My Generation', 'Substitute', 'Pinball Wizard', 'Won't Get Fooled Again', 'Baba O'Riley', etc.). La jeunesse britannique s'est identifiée à cette formation contestataire, l'une des très rares à avoir mérité l'estime des groupes punk.
Les Who : Pete l'étudiant timide mais bondissant, Roger l'ouvrier rebelle, John le taciturne et Keith le fou au coeur d'or, le premier drummer hero. Ils ont chamboulé la culture musicale populaire auprès des Beatles et des Rolling Stones ; ils ont imposé une oeuvre incandescente et insurrectionnelle.
'Le groupe était censé refléter ce que le public ressentait. Si ça a marché, ça a été en surmontant des putains de difficultés. Nous étions tous horribles, laids, bruyants, négligés, arrogants : un groupe de trous du cul, irrespectueux et intimidants. On a eu du succès parce que le public lui aussi était comme àa.' Pete Townshend
Présentation de l'éditeur
Quand les mots ne sont pas là pour le dire, quand ils ne sont pas entendus ou quand on n'a pas envie de les entendre, le cinéma peut-il prendre leur place ? De la fin de la Deuxième Guerre mondiale à 1985, quand, comment et pourquoi le cinéma s'est-il intéressé, en particulier en France, à la destruction des juifs d'Europe ?
Les Actualités cinématographiques circonscrites à quelques mois de l'année 1945, avec leur brutalité, font figure de berceau de représentations. Après dix ans de silence, le cinéma français tente d'aborder directement la question en expérimentant la forme documentaire (Nuit et Brouillard), la fiction (L'Enclos) et le témoignage filmé (Le Temps du Ghetto). Les années 70 et 80 voient des formes plus allusives de représentation : les évocations de la Shoah se situent toujours en arrière-plan d'une narration concernant l'Occupation (Le Vieil Homme et l'Enfant, Lacombe Lucien, Les Guichets du Louvre, Un Sac de billes, Monsieur Klein, Les Violons du bal, La Passante du Sans Souci...) pour aboutir à une représentation et une «vérité» plus dépouillées : le témoignage filmé. Claudine Drame analyse ainsi quarante ans de cinéma jusqu'au moment où sort le film de Claude Lanzmann, Shoah, en 1985. Ainsi se dessine la trace de la construction d'une mémoire sociale par le cinéma.
Présentation de l'éditeur
Puisant dans des films célèbres et très divers, sélectionnés dans toute l'histoire du cinéma, classique ou récent, ce livre rend compte d'une histoire du scénario au cinéma et décèle les tendances actuelles des cinémas américain, français et asiatique. Ces scénarios sont des modèles actuels et vivants, réservoirs d'exemples dans leurs irrégularités et par les aléas de leur écriture. Le parti pris de cet ouvrage est qu'au fond, les histoires sont toujours les mêmes, ce dont se réjouit son auteur qui y voit le signe d'une solidarité de l'expérience humaine à travers l'espace et le temps. Ce qui est en revanche indéfiniment neuf, c'est l'art de la narration, l'art du conte, dont le scénario est une application particulière au cinéma. Cette narration repose sur des techniques utilisées dans tout scénario, des ' trucs ', des procédés très pratiques. Loin de les ériger en normes, l'auteur s'attache aussi à montrer comment il est possible de les retourner, les dévier ou les renouveler. Michel Chion inventorie les éléments constitutifs d'un scénario, les ressorts dramatiques, les procédés de construction et de narration, les fautes possibles... qu'il est toujours permis de commettre. Les quatorze films de référence sont : Le Testament du Docteur Mabuse, Le Port de l'angoisse, L'Intendant Sansho, L'Invasion des profanateurs de sépulture, A travers le miroir, Taxi Driver, Pauline à la plage, Thelma et Louise, Chute libre, Pulp Fiction, Un jour sans fin, In the Mood for Love, L'Emploi du temps, Uzak. Une première édition plus réduite de ce livre, devenu depuis un ouvrage de référence, a été publiée en 1985. Celle-ci la renouvelle entièrement.
Présentation de l'éditeur
Catalogue d'exposition
20 ans de parcours dans l'oeuvre gravé de cette artiste qui fut la première lauréate du Prix de la Gravure.
Kikie Crèvecoeur est née à Bruxelles en 1960. Graveur et lithographe,elle est professeur à l 'Académie de Watermael-Boitsfort depuis 1988. A partir de 1986, la technique de la gravure sur gommes a caractérisé durant plusieurs années les créations de Kikie Crèvecoeur. ? Aux premières séries de gommes,juxtaposées en patchworks,vont succéder des gravures sur linoléum vibrantes de spontanéité. Riches de mouvement et de connotation musicale,ces gravures se sont peu à peu éloignées des structures initiales pour acquérir une liberté nouvelle...
Présentation de l'exposition qui a eu lieu au Centre de la gravure et de l'image imprimée du 20 janvier au 15 avril 2007
Des petits peuples du monde, Aborigènes, Pygmées, Inuit, Papous et autres autochtones, qui chantent encore leurs traditions orales, parfois quasi inchangées, parfois en plein déséquilibre, jusqu'aux nouvelles musiques de ceux qui tentent de ne pas laisser leur identité se faire submerger par les villes, les ghettos sociaux et économiques, les dictatures politiques, le broyeur de l'assimilation..., le panorama des musiques du monde est immense. Comment l'aborder ? Chaque peuple, chaque groupe, chaque communauté véhicule une musique qui plonge encore tant bien que mal en ses racines ancestrales pour y trouver la sève d'une expression propre, l'affirmation d'une différence. L'homme a chanté ou fait de la musique pour vivre, pour communiquer avec les siens, avec la nature, avec les esprits. Il a chanté pour garder la force et l'unité du groupe et le fil de son histoire, pour attiser sa mémoire. La musique a été son outil de travail, son arme de combat, son plaidoyer de justice, sa prière, son pardon, sa déclaration d'amour, son chant funèbre...
Depuis plus de cent ans, les traces de ces musiques se laissent enregistrer, nous ouvrant les plus belles pages des histoires des peuples du monde. Apprendre à les écouter, c'est entrer dans ces livres d'histoire non écrits et essayer de comprendre leur enjeu humain, social, politique. À l'époque où des chanteurs populaires sont encore arrachés à l'histoire comme des bannières jetées au sol (au Chili, en Algérie, en Afghanistan...), il est important d'accorder à ces musiques l'écoute qu'appellent leurs réelles fonctions et le sens profond qu'elles véhiculent.
Le succès discographique que rencontrent ces musiques ne s'accompagne pas toujours d'une réelle connaissance ; la séduction sonore, le goût de l'ailleurs indifférencié occultent parfois le contenu de ces chants et la fonction qu'ils remplissent. Étienne Bours s'attache dans cet ouvrage à enrichir l'écoute et la connaissance des peuples en éclairant le contexte dans lequel la musique est produite et entendue.
Présentation de l'éditeur
Unique au monde, la Collection Pascal Fouché permet d'appréhender la riche histoire du flip book du XIXe siècle à nos jours. Découvrez les 300 flip books incontournables de la Collection Pascal Fouché, dans ce DVD qui vous donne à voir en mouvements 130 ans de créations et d'inventions.
'La magie du flip book, c'est de s'adresser à tous les âges et toutes les nationalités et de ne pas nécessiter de connaissances particulières pour l'utiliser ce qui lui donne une caractère universel. Ceux qui se lancent dans cette quête sont plus souvent intéressés par le côté ludique du flip book que par son contenu. De témoignage sur les débuts du cinéma à l'utilisation de l'illustration ou de la photographie et jusqu'aux flip books d'artistes qui ont été réalisés depuis les années 50, c'est une réunion, qui comme toute collection de livres peut réserver nombre de surprises.' Pascal Fouché
Présentation de l'éditeur
Indochine, c'est une aventure qui dure depuis vingt-cinq ans, un monde d'heroic fantasy où les héros ne vieillissent ni ne meurent, vivent sans entraves des relations amoureuses exotiques, adolescentes et ambiguës. Mais Indochine, c'est aussi une machine, parfois impitoyable, qui a laissé sur le bord de sa route nombre de compagnons. Qui a progressé à coups de ruptures et de conflits. Un groupe paradoxal, presque virtuel, puisque, depuis des lustres, c'est Nicola Sirkis, seul rescapé du quatuor d'origine, qui décide de tout.
De L'Aventurier à Paradize, ce livre retrace chronologiquement la carrière d'Indochine, jusqu'au nouvel album Alice & June, prévu pour décembre 2005.
Enquête sans concession, analyses, témoignages inédits, souvenirs personnels, Le roman-vrai d'Indochine est une plongée passionnante dans les coulisses d'un des plus grands groupes français.
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