Employé comme guide dans un musée de Canterbury, Tirso Alfaro, doctorant espagnol en art médiéval, est témoin du vol de la précieuse patène ancienne qu'il était venu étudier. Impuissant à convaincre les autorités que l'oeuvre qui continue de briller de tous ses feux derrière la vitrine blindée est une réplique, Tirso est renvoyé à Madrid, où l'attend une offre d'emploi énigmatique. À l'issue d'un extravagant test d'aptitude, il intègre le Corps royal des quêteurs : une organisation secrète dont la mission consiste à localiser et à rapatrier par tous les moyens les oeuvres du patrimoine historique national que les rapines des guerres des XIXe et XXe siècles ont éparpillées à travers le monde.
Frère Jean se remémore l'année de ses vingt-huit ans, lorsqu'il vivait dans une abbaye bénédictine en Corée du Sud, décidé à consacrer son existence à Dieu. Mais il va connaître les vertiges et les tourments de l'amour humain, et tout va être bouleversé.
« Disons-le, modestement, Arlt est Jésus-Christ. Étant entendu que l'Argentine est Israël et Buenos Aires, Jérusalem... Arlt est rapide, il prend des risques, il s'adapte, c'est un survivant-né... Arlt est un Russe, un personnage de Dostoïevski, tandis que Borges est un Anglais, un personnage de Chesterton, de Shaw ou de Stevenson... Il occupe sans aucun doute une place importante dans la littérature argentine et sud-américaine. »
Roberto Bolaño
« En gros, le bilan n'était pas fameux : j'avais quarante-neuf ans, je vivais reclus dans un studio de vingt mètres carrés et passais mes journées à regarder des films en buvant de l'alcool. Bien sûr, je me consacrais à une tâche qui me semblait essentielle, quasi sacrée, ce genre d'activité qui nécessite qu'on vive sans se soucier de la réussite sociale ; mais même avec beaucoup d'indulgence, rien ne distinguait cet héroïsme de la vie pathétique du looser. »
Après vingt ans d'absence, Marcello Martini est convoqué par sa tante, une vieille dame fortunée qui finit ses jours dans une maison de retraite médicalisée, en ayant gardé toute sa tête.
Elle lui fait savoir qu'elle met fin à son virement mensuel et envisage de le déshériter.
Une discussion s'engage entre eux et ça démarre très fort.
Si Ronce-Rose prend soin de cadenasser son carnet secret, ce n'est évidemment pas pour étaler au dos tout ce qu'il contient. D'après ce que nous croyons savoir, elle y raconte sa vie heureuse avec Mâchefer jusqu'au jour où, suite à des circonstances impliquant un voisin unijambiste, une sorcière, quatre mésanges et un poisson d'or, ce récit devient le journal d'une quête éperdue.
Pour avoir jeté à la mer le promoteur immobilier Antoine Lazenec, Martial Kermeur vient d'être arrêté par la police. Au juge devant lequel il a été déféré, il retrace le cours des événements qui l'ont mené là : son divorce, la garde de son fils Erwan, son licenciement et puis surtout, les miroitants projets de Lazenec.
Sur un coup de tête, Francis, photographe, part pour Haïti. De l'île enfiévrée, il veut tout voir, goûter, entendre, jusqu'à l'ivresse. Les paysages, les épices, les voix d'Haïti. Celles de Nerline, militante féministe, Ézéchiel, poète fuyant le bidonville, Cyprien, jeune loup avide. Et surtout Brune, divine chanteuse, déchirée par l'assassinat de son père. Indomptable Brune, prête à tout pour la vérité.
C'est l'histoire de Manuel Cortès, rêvé par son fils. Le roman vrai d'un homme ayant grandi en Algérie et devenu chirurgien. Fils d'immigrés espagnols, il rechigne à parler du passé, répétant que ce qu'il a vécu n'a aucune importance. La Seconde Guerre mondiale l'a endurci, pour le meilleur et pour le pire. Comment rendre hommage à son père, faire sienne ses blessures, lui rendre justice ?
Ils sont sept.
Sept qui se rencontrent en manif, dans la révolte, dans le désordre, refusant la vie qu'on leur impose. Ils décident de vivre ensemble, en squat et en meute. Au coeur de la meute, il y a Jeanne et Basile, qui découvrent l'amour, celui qui brûle et transporte.
Mais la lutte et l'engagement pour une vie « autre » ont un prix...