C'est au moment où elle est retirée à Billignin, dans le Bugey, qu'elle entreprend la rédaction de ce récit inspiré par plusieurs faits divers mystérieux ayant défrayé la chronique locale. Un roman policier sans enquêteur ni assassin, ni débauche d'hémoglobine, qui s'affranchit des codes du genre et diffracte les faits jusqu'au vertige. La singulière méthode d'investigation de Stein, à défaut de rendre patentes d'éventuelles culpabilités, opère une sagace mise au jour des relations sociales et familiales. (présentation de l'éditeur)
L'Art de porter l'imperméable, ce sont treize variations tragicomiques autour de la relation amoureuse et de la filiation pour tenter de répondre à cette question : « Ai-je pu rendre quelqu'un heureux ? » De la naissance du sentiment amoureux à la décrépitude du couple et à sa fin annoncée, en passant par l'amour filial et le désamour de soi au travers de la recherche de sa propre (f)utilité, Sergi Pàmies s'empare de cette thématique du désespoir avec douceur, drôlerie et finesse.
Dans la Finlande des années 1950, la narratrice, une jeune fille, connaît avec ses parents une vie rude dans la ferme de sa grand-mère. Son père, blessé aux jambes par des éclats d'obus au cours de la guerre contre les Soviets dans les années 1940, obtient un emploi dans une usine de Suède. Mais il verse dans la brutalité à mesure que sa femme manifeste son indépendance.
Le 21 janvier 2017 à 11h04, la mère malade de Jordan n'est toujours pas réveillée. Il ouvre la porte de sa chambre pour vérifier si tout va bien. Son regard s'ajuste sur la forme allongée dans le lit. Monica vit-elle encore ? Liminal tient dans cette seule seconde. Toute la vie revient alors en une bouffée de souvenirs, une plongée immense dans un seul mystère : être un corps. Qu'est-ce qu'un corps ? Quelles en sont les limites ? Des androïdes aux sex clubs, de l'extase mystique de Sainte Thérèse d'Avila à la castration d'une performeuse queer, au carrefour de l'autofiction, de la saga milléniale et de la pop philosophie, le récit s'organise en une prodigieuse odyssée personnelle peuplée d'artistes, de scientifiques et de marginaux magnifiques. (présentation de l'éditeur)
Au cours de l'année 2015, Belt Magnet, 38 ans, entreprend d'écrire ses mémoires. Auteur d'un seul roman, il vit chez son père d'une pension d'invalidité accordée après qu'un curieux trouble mental lui a été diagnostiqué. Belt est convaincu, depuis l'âge de 12 ans, qu'il peut communiquer avec les objets, les inans comme il les appelle. En guise de thérapie, Belt s'est vu octroyer une innovation technologique : un des premiers Curios, des robots de chair et d'os capables d'empathie, de mimétisme, d'interaction avec l'humain. Ces petits animaux manufacturés sont si mignons qu'ils provoquent la pulsion de les dévorer.
Gerry et Stella sont ensemble depuis toujours. Ils ont eu un fils, qui vit au Canada. Leur amour semble avoir résisté à tout, mais le couple s'est réduit peu à peu à la cohabitation de deux solitudes. Les quelques jours de vacances qu'ils s'accordent à Amsterdam agissent tel un révélateur. Vont-ils surmonter la promiscuité de leur chambre d'hôtel ? Parvenir à affronter les ombres du passé, soudain perçues dans une lumière nouvelle ? Mêlant l'intime et les traumas de l'histoire irlandaise, Jours d'hiver évoque ce que le temps impose au couple, aux corps et aux âmes. Chaque mot résonne d'humanité et d'émotion. (présentation de l'éditeur)
Ecrivain et professeure à l'université vivant dans un minuscule appartement new-yorkais, la narratrice est contactée par la troisième épouse de son meilleur ami tout juste décédé. Cette dernière lui demande la faveur de prendre son chien Apollon, un danois vieillissant et imposant. Malgré l'interdiction des animaux stipulée dans son bail, elle accepte.
A Mexico, Luisa, 17 ans, s'ennuie au lycée. Elle montre à son ami Tomas un article sur des nains qui se sont échappés d'un cirque ambulant ukrainien. Ils décident de partir à leur recherche à travers le Mexique, jusqu'à la plage de Zipolite sur la côte Pacifique. En ce lieu, des jeunes du monde entier se retrouvent pour faire la fête, lors d'une parenthèse enchantée.
« La fenêtre étant ouverte, l'oiseau noir squelettique entra. Ainsi va la vie. C'est ouvert, vous entrez. Fermé, vous restez dehors et tel est votre destin. »
Douze essais autobiographiques dans lesquels l'écrivain japonais dévoile les ficelles de ses créations, s'interroge sur l'avenir du livre ou prodigue des conseils aux auteurs en herbe.