Vingt ans de voyages et d'écriture...
Avant d'être éditeur et écrivain, Jean-Claude Guillebaud, pendant deux décennies - de 1976 à 1996 -, n'a cessé de traverser le monde en «arpenteur de terres et sondeur d'âmes».
Parmi les sept livres qui ont jalonné ces années vagabondes, plusieurs ont fait date et, en matière de littérature de voyage, ils font aujourd'hui référence.
On les trouvera réunis ici, sous le parrainage de Jean Lacouture, qui, en aîné, salue chez Guillebaud une manière allègre de garder «l'oeil net et la plume libre».
Comprend :
Les confettis de l'Empire
Un voyage vers l'Asie
Un voyage en Océanie
Le rendez-vous d'Irkoutsk
Sur la route des croisades
La colline des Anges
La porte des larmes
Au-delà de la diversité historique, culturelle et géographique des forêts des agriculteurs du monde, il est possible de déceler un paradigme unificateur que l'auteur qualifie de forêt domestique, une forêt modelée par et pour les sociétés qui l'habitent.
Présentation d'une tendance développée en Allemagne et en Hollande, qui consiste à semer des plantes qui se ressèment elles-mêmes d'année en année, donnant un résultat riche en floraisons, à la fois naturel et changeant.
L'Amazone n'est pas un fleuve, c'est le fleuve. Impossible de restituer en mots un tel géant. Remonter l'Amazone, c'est décrire la vie des cargos mixtes qui le sillonnent. C'est aussi voyager au coeur des problématiques environnementales et énergétiques de la planète : peuples autochtones confrontés à l'orpaillage sauvage en Guyane et ailleurs, peuples de l'eau abandonnés à leur sort, chassés toujours plus loin par les grands propriétaires terriens avides de terres où cultiver le soja.
L'Amazonie, aujourd'hui déforestée à plus de 17 %, a subi de terribles dégâts. La parcourir, c'est naviguer sur le Rio Negro qui abrite les 700 îles du plus grand archipel du monde, alimenté par des milliers de sources qui sourdent des tepuis vénézuéliens, le monde perdu dont on a récemment reconnu les droits. Passé Manaus, l'Amazone mène aux trois frontières, jonction de la Colombie, du Pérou et du Brésil, lieu de tous les trafics. Là, il passe au large d'un autre affluent, le Napo, qui pénètre en Équateur où les peuples premiers mènent un combat décisif contre les pétroliers. À des milliers de kilomètres de Belém apparaissent enfin les maisons flottantes de Bélen, faubourg d'Iquitos la péruvienne.
L'Amazone traverse un monde blessé. Mais encore sauvable.
Carnet de bord d'un botaniste engagé (livre)
Enfant, Jean-Marie Pelt est ébloui par les églantiers aux fleurs rose pâle du jardin de son grand-père. Devenu grand, il est professeur de botanique à la faculté de pharmacie de Nancy puis à l'université de Metz, et sillonne inlassablement la nature, de sa Lorraine natale aux montagnes arides de l'Afghanistan, pour découvrir et observer les plantes. Rempli d'anecdotes personnelles, ce livre illustré mêle souvenirs d'un pionnier de l'écologie et engagements éthiques d'un homme porté par l'amour de la Terre.
Une histoire des plantes (6 CD - 6 x 56 minutes)
Avec humour et érudition, Jean-Marie Pelt fait partager sa connaissance des plantes autour de quelques thèmes :
1. Histoire des plantes
2. Ruses et pièges de la sexualité végétale
3. Biodiversité
4. Alimentation et santé
5. Plantes médicinales
6. Drogues et plantes magiques
Une « mauvaise herbe » ? C'est une plante que l'on arrache car on la juge indésirable. « Mauvaise » ne signifie pas qu'elle soit toxique, mais simplement qu'elle pousse là où elle ne devrait pas, au milieu des cultures. Pourtant, ces herbes sont l'expression de la nature, une manifestation spontanée de la biodiversité, aujourd'hui si menacée. De nombreuses « mauvaises herbes » ne sont autres que d'anciens légumes, oubliés à tort, qui ont nourri nos ancêtres pendant des millénaires. Ces végétaux présentent de nombreux intérêts. Par définition, ils poussent tous seuls, sans qu'il soit besoin de les semer ni de les cultiver : il n'y a qu'à se baisser pour les récolter. Leurs saveurs sont variées, douces ou prononcées, souvent aromatiques, parfois teintées d'amertume ou au contraire très suaves... La plupart d'entre eux permettent de préparer des plats savoureux.
De tous les continents qui constituent notre planète, un seul est inhospitalier et fragile à la fois, un seul reste quasiment inexploré par l'homme, un seul subit de plein fouet les effets du réchauffement climatique et témoigne en temps réel des conséquences de l'action des hommes sur la nature : l'Antarctique, le « dernier continent ».
Afin de comprendre le destin de notre planète et de mesurer les changements qui s'y opèrent, Jean Lemire et son équipe se sont isolés durant quatre cent trente jours au coeur des immensités glacées, à bord du voilier Sedna IV. L'ouvrage retrace cette épopée humaine inédite et nous livre les résultats de l'enquête scientifique menée par la Mission Antarctique sur la faune terrestre et sous-marine, la fonte des glaciers, le réchauffement climatique... Des questions d'actualité qui interpellent le lecteur à travers de superbes images de paysages et d'animaux polaires, de plongées fascinantes, de conditions extrêmes. Le récit d'une aventure humaine unique et empreinte d'émotion.
S. Tesson décrit son voyage en side-car de Moscou à Paris, sur les traces de Napoléon, 200 ans, presque jour pour jour, après la retraite de Russie. La débâcle tragique de l'armée française, les tourments des soldats, les étapes du parcours (Smolensk, Minsk, la Berezina, Vilnius, etc.) sont relatés.
Ce récit sur le grand Ouest américain, inspiré par l'enfance de l'auteur dans un ranch perdu du Wyoming, aborde des thèmes universels tels que la vie, les émotions, le sens du passage de chacun sur terre, etc., confrontant les hommes à leurs réflexes fondamentaux dans une nature intransigeante.
Elle surgit d'un énorme bulbe immergé, change de couleur en déployant son port incurvé et s'abreuve à tous les océans du monde. Toute son existence est vouée à la poursuite d'une mission impossible et absurde : couper de l'eau... Mille après mille, la lame d'acier incise les mers, signant la surface d'un V infini et ouvrant une brèche temporaire où se glisse la carène. Sur la mer ainsi égratignée, apparaît, derrière le navire, une cicatrice effervescente. Mais en quelques minutes, la scarification se résorbe et la masse liquide se réunit, effaçant toute trace de l'éphémère blessure...