Plantes compagnes au potager bio

Plantes compagnes au potager bio
Sandra Lefrançois & Jean-Paul Thorez
Ed. Terre vivante

Le « compagnonnage » - ou « association » - des plantes fait partie du jardinage bio. Il est utilisé depuis l'Antiquité, notamment dans les pays qui n'ont pas troqué leur savoir-faire traditionnel contre des engrais, herbicides et pesticides chimiques.

Savoir associer les plantes permet de profiter des interactions naturelles qui s'installent entre elles et de protéger les cultures des maladies ou des nématodes, d'éloigner des ravageurs, d'attirer des pollinisateurs, d'éviter des carences, d'améliorer le sol, de mieux utiliser l'espace par des développements alternés, d'ombrager, de tuteurer, etc.

Ce livre invite donc à mélanger légumes, fleurs, aromatiques, arbustes..., à exploiter les principales associations de cultures : carotte et poireau, maïs, haricot et potiron, laitue et choux, par exemple. Il propose un répertoire de près de 300 plantes, pour lesquelles il indique les interactions favorables ou défavorables. À la lettre A, vous découvrirez l'absinthe, très utile auprès des choux, navets, carottes... mais mal tolérée par la tomate, le basilic, la sauge... ou, à la lettre Z, le zinnia, fleur active contre les nématodes de la tomate en culture intercalaire.

Pour réaliser cet ouvrage, les auteurs ont fait le point sur l'état des connaissances scientifiques et ont enquêté auprès de jardiniers sur leurs savoir-faire et leurs observations en la matière.

Les secrets d'un jardin écologique

Les secrets d'un jardin écologique
Isabelle & Laurent Urban
Ed. Belin

Jardiner sans comprendre ne peut conduire qu'à des résultats aléatoires. C'est pourquoi les auteurs s'attachent dans ce livre à présenter des connaissances rarement vulgarisées sur les plantes, comme la manière dont elles fonctionnent et réagissent à leur environnement, les interactions existant entre les plantes et leurs ennemis naturels, le rôle du sol, etc. Autant d'explications nécessaires pour apprendre à privilégier les pratiques les plus efficaces, mais aussi les plus respectueuses de l'environnement.

On trouvera ainsi des réponses aux questions suivantes : comment obtenir des fruits qui ont du goût ? Comment aider les plantes à se défendre ? Pourquoi un stress modéré est-il bon pour les plantes ? Peut-on et comment se passer de pesticides ? Les produits bio sont-ils meilleurs pour la santé ? Etc. « Nous avons voulu écrire ce livre pour communiquer notre passion des plantes. En l'achevant, nous nous rendons compte qu'il peut être considéré comme un manifeste en faveur des pratiques de l'agriculture biologique » écrivent les auteurs en guise d'introduction. Ce livre procède aussi d'une conviction : au moment où l'on se pose des questions vitales concernant la capacité de notre planète à nourrir l'humanité, il convient de rappeler que les bonnes pratiques permettent de produire mieux dans la durée, tout en préservant la fertilité des sols et la santé des consommateurs.

Aux confins de la Terre. Une vie en Terre de Feu

Aux confins de la Terre. Une vie en Terre de Feu
Bridge Esteban Lucas
Ed. Nevicata

Un immense enthousiasme accueillit la parution en 1948 d'Aux Confins de la Terre, le chef d'oeuvre classique sur la Terre de Feu qui inspira à Bruce Chatwin l'écriture d'En Patagonie. Cette oeuvre unique, qui relate «plus d'aventures que cent romans», s'est imposée depuis soixante ans comme l'incontournable référence littéraire sur ces régions du bout du Monde et la culture peu connue des Indiens fuégiens.

E. Lucas Bridges naît en 1874 à Ushuaia, en Terre de Feu, à l'extrême Sud de l'Argentine. Une région sauvage, à l'époque grandement inexplorée. Son père, missionnaire anglican, s'y est établi quelques années auparavant avec sa famille. D'immenses étendues de montagnes, forêts et lacs les entourent, qui sont également le terrain de chasse de tribus hostiles et féroces. Lucas grandit parmi les Indiens Yaghans de la côte, apprenant leur langue et leurs usages. Plus tard, jeune homme, il entre en contact avec la tribu redoutée des Onas, devient leur ami et compagnon de chasse et est initié comme guerrier.

La prédiction du critique littéraire du New York Times au moment de la parution de ce livre est à coup sûr encore d'actualité : «Je n'ai aucun doute qu'Aux Confins de la Terre trouvera sa place au panthéon de plusieurs domaines de la littérature : aventure, anthropologie et histoire frontalière».

 

En Sibérie

En Sibérie
Thubron Colin
Ed. Hoëbeke

La Sibérie : un immense « nulle part », grand comme les États-Unis et à peu près inconnu, peuplé de fantômes, sillonné par les errances fiévreuses de popes illuminés, de shamans égarés, de ce qui reste encore de tribus nomades, terre d'exil des bannis de la civilisation, prison-continent, poubelle du communisme - et terre d'utopie malgré tout, rêve encore de page blanche où tout peut recommencer. Une énigme. S'y aventurer, y vivre, impose d'explorer en soi des territoires inconnus, où tous les chemins, tous les repères se perdent.

Lorsqu'il entreprend ce voyage de six mois à la fin des années 1990, nulle question pour Colin Thubron de faire du tourisme, mais bien de se laisser envahir en une lente imprégnation par cette immensité dévastée, son silence, ses improbables laissés-pour-compte, abandonnés entre usines en ruines et déchets nucléaires, s'efforçant de vivre, malgré tout. Ici un descendant de Raspoutine, là des savants oubliés de tous qui s'obstinent à mesurer la « signature magnétique » de leurs patients, plus loin, un archéologue persuadé d'avoir trouvé les origines de l'humanité, d'hypothétiques shamans sans plus de mémoire, un agent du KGB devenu prêcheur baptiste - jusqu'à cette femme déportée en 1938 dans le goulag de Vorkuta et restée là depuis, qui ne parvient toujours pas à condamner le communisme : en ce temps-là au moins, soupire-t-elle, en se détachant à grand-peine de son feuilleton mexicain, on croyait en quelque chose... Car comment vivre sans croire ?

Immense écrivain, sans conteste le plus grand travel writer vivant, de la dimension d'un Nicolas Bouvier pour l'acuité du regard, cet art de tisser en quelques mots l'esprit d'une scène, dès lors inoubliable, et d'un Claudio Magris pour sa manière de saisir entre passé et présent l'âme même d'un lieu, Colin Thubron digne ici un chef-d'oeuvre.

 

De mémoire de potagers. Petites et grandes histoires des variétés de légumes

De mémoire de potagers. Petites et grandes histoires des variétés de légumes
Schall Serge
Ed. Plume de carotte

Sortez la binette, attrapez les sachets de graines, et poussez le portillon de ce livre, vous êtes tous et toutes les bienvenu(e)s dans ce potager aussi bien cultural que culturel !

Sur les traces de plus de 300 variétés de légumes, partagez avec nous la découverte de toutes les belles choses que nous avons trouvées dans les greniers, les arrière-boutiques et les potagers des vieux jardiniers et des semenciers. Ils ont eu la gentillesse de nous les confier, en même temps que leur mémoire, à nous de les maintenir vivaces...

Et que ce livre vous donne l'envie et le goût de (re)découvrir la diversité, pour le plus grand plaisir de vos potagers et de vos assiettes...

Le voyage d'Allemagne

Le voyage d'Allemagne
Philippe Barthelet & Eric Heitz
Ed. Gallimard

Ce livre nous invite à un voyage en Allemagne aux confins de la Forêt-Noire, jusqu'au lac de Constance. Le coeur du récit est le village de Wilflingen, où réside Ernst Jünger. Les deux auteurs relatent les moments passés en sa compagnie et celle de son épouse, dans un climat de simplicité amicale, évoquant la vie quotidienne et les questions littéraires : une façon toute personnelle d'approcher l'oeuvre de l'auteur de Sur les falaises de marbre.

En contrepoint, des conversations avec des tiers, écrivains pour la plupart, amis de Jünger ou fascinés par lui : Julien Gracq, Henri Thomas, Jules Roy, Stephen Spender et même François Mitterrand.

Par association, apparaissent d'autres figures majeures de la littérature germanique : Novalis, Wieland, Annette von Droste-Hülshoff, Heine, Hölderlin surtout, jusqu'au poète Friedrich Georg Jünger, le frère d'Ernst, ou Heidegger. La tradition du romantisme allemand contenait pour chaque artiste le rituel du voyage. Ce texte mouvant construit son univers esthétique en explorant des oeuvres et des lieux chargés de mémoire.

Baraques, cabanes et autres vacheries

Baraques, cabanes et autres vacheries
Collectif
Ed. Mardaga

Propos de l'une d'entre elles :

Et vous, dites-moi, comment m'appelez-vous ?

Baraque ou cabane ? Ou vacherie peut-être ? Non, vacherie, ça m'étonnerait. Plus personne ne dit ça, aujourd'hui. Tout le monde a oublié qu'avant d'être une parole fielleuse ou une action blessante, malveillante ; une veulerie, une saloperie... avant d'être tout ça, la vacherie, c'était moi, juste moi : l'innocente baraque à vaches. Oui, personnellement, je préfère baraque, moi, comme appellation. J'ai toujours préféré baraque... Mais plus encore maintenant que le taulier de la Maison Blanche s'appelle comme moi. Ah, je vous assure que ça me fait tout drôle... Moi, l'humble bâti champêtre juste destiné à procurer un abri, un ombrage aux bestiaux d'élevage, j'ai le même nom que l'étasunien président, le cow-boy suprême !

Devenues obsolètes, elles disparaissent peu à peu de nos paysages. La dernière grosse tempête en a encore jeté plus d'une à bas. Que personne ne relèvera plus.

Ces constructions souvent frustes, chétives, de peu d'apparence, témoignent pourtant, elles aussi, de notre histoire, de notre culture et notre agriculture, de notre manière d'être au monde. Dans ce monde fait de terre et de ciel, d'herbe et d'arbres - et d'animaux ! Dans ce monde où se fabrique notre subsistance.

Elles disent, elles aussi, un peu de cette préoccupation qui est toujours la nôtre : Comment habiter au mieux ce monde où nous sommes ? Comment à la fois l'aménager et le ménager ? Quelles relations doit-on nouer et préserver avec les autres espèces ? Et avec notre espace ?

Cet ouvrage vous propose une balade à la découverte de ce patrimoine rural, injustement oublié, à travers plus de cent superbes photographies inédites et en compagnie de grands noms de la littérature, amoureux des mots tout autant que de la nature.

Le voyageur égoïste

Le voyageur égoïste
Clair Jean
Ed. Payot

Embarquement immédiat pour le Japon, les États-Unis, l'ex-Union soviétique ; nombreuses escales en Europe, et particulièrement en Italie ; arrêts prolongés à Anvers, Vienne et Venise. Tel est le programme des voyageurs... Mais dans les vastes solitudes que doit traverser un homme de sa naissance à la mort, il n'existe que quelques lieux et moments privilégiés.

C'est peut-être parce que ces heures sont trop rares que Jean Clair, conservateur général du patrimoine et ancien directeur du musée Picasso, ne se sépare jamais d'un carnet dont la lecture sera pour nous une invitation au voyage comme au temps de Montaigne.

Bruxelles insolite. Trésors cachés et lieux secrets

Bruxelles insolite. Trésors cachés et lieux secrets
Laurence Bragard & Régis Duqué
Ed. Les Beaux jours

Une église de travers, des pneumatiques postaux oubliés, une voie interdite à la circulation 'excepté Stib et corbillard', un musée du hochet, un figuier en centre-ville, les vestiges d'une enceinte du XIIIe siècle, des lampadaires de l'Expo 58, une école modulable, un Bouddha inattendu, des oeuvres d'art dans une wasserette, un labyrinthe végétal... Bruxelles n'a pas fini de livrer ses secrets !

Ecosse. Le pays derrière les noms

Ecosse. Le pays derrière les noms
White Kenneth
Ed. Terre de brume

Pour Kenneth White, l'homme des Finisterres de l'esprit, d'Une stratégie paradoxale et du Monde ouvert, l'Écosse est un point de départ auquel il ne cesse de revenir en en faisant des lectures de plus en plus profondes, de plus en plus fines. Dans ce livre, au milieu d'un paysage multiréférentiel, il suit un cheminement autobiographique, poétique et intellectuel, qui introduit au coeur d'une culture, mais qui, surtout, ouvre un espace « au-delà des noms », où l'existence se refonde et où l'esprit respire.

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