Glinka, Moussorgsky, Tchaikowsky, Stravinsky
Homme de lettres et musicologue français d'origine russe, Pierre Souvtchinsky (1892-1985) édita et dirigea très jeune la revue Melos, à Saint-Pétersbourg, dans laquelle se trouvaient réunies, pour la première fois, philosophie, poésie et musique. Il fonda ensuite, avec le célèbre linguiste Troubetskoy, le Mouvement eurasien. Ayant émigré en Occident dès 1920, fuyant, selon ses dires, non les rouges mais les blancs, il résida un temps à Sofia, puis à Berlin, avant de se fixer définitivement à Paris. Ami proche de Prokofiev et de Stravinsky, mais aussi de Boris de Schloezer, Francis Poulenc, Charles Munch, il se lia avec l'avant-garde poétique et musicale: Antonin Artaud, René Char, Henri Michaux, puis Pierre Boulez, John Cage et la jeune école de compositeurs. Esprit curieux et moderniste, éminemment philosophique, il joua ainsi un rôle non négligeable dans la vie musicale et artistique parisienne de l'après-guerre, grâce à ses qualités de passeur et de guide, 'expert dans l'art platonicien de la maïeutique', comme le rappelait François Michel dans l'Encyclopédie de la musique. Un siècle de musique russe, ouvrage écrit dans les années 1940 mais resté inédit à ce jour, constitue un témoignage original de sa pensée, en perpétuelle recherche de l' 'ontologie musicale', fascinée par le destin des compositeurs russes.
Présentation de l'éditeur
Edition réalisée et présentée par Pierre Langlois, responsable du département de musique à l'université d'Evry, spécialiste des époques renaissance et baroque, ainsi que de la musique du XXème siècle, directeur de l'ensemble musical Les sonorités opposées.
Préface de Pierre Boulez
Pour de nombreux bruxellois, Horta est le paradigme de l'architecte. Si, comme Paul Delaby le croit, beaucoup ont tendance à idéaliser cette profession, ce petit livre 'évoque quelques 'cas' d'architecture à Bruxelles la Maudite et quelques 'types' d'architectes. Car, de toute évidence, il y a architecture et architecture, architecte et architecte.' (Paul Delaby)
Hors de la vaste jungle des herbes incertaines
Il y a d'un côté les adeptes des plantes et des tisanes, qui apprécient la relative innocuité des médecines douces et se satisfont d'une tradition souvent millénaire quant à l'usage et aux effets de telle ou telle espèce.
D'autres à l'opposé se vantent de ne pas y croire, et refusent fermement d'ingérer tout ce qui n'a pas la forme d'un comprimé : un biochimiste et un médecin vont ici les réconcilier. C'est sous une livrée bicolore modeste que se présente Des plantes auxquelles se fier, ouvrage dont Jacques Falquet et Bertrand Graz ont eu l'idée après des années de coopération dans des pays où le prix des médicaments dépasse souvent considérablement les possibilités économiques des malades.
Regroupant une petite trentaine de plantes aux possibilités thérapeutiques éprouvées (tests en double-aveugle, vérification approfondie de l'innocuité, prise en compte de la marge du dosage), ce petit livre jaune et vert propose au lecteur ordinaire une synthèse tirée d'articles médicaux parus en français, allemand et anglais, avec une première sélection de plantes courantes (menthe poivrée, eucalyptus, camomille?), pouvant figurer dans le traitement rationnel de quelques symptômes courants (acné, maux de tête et migraines, rhumes, troubles du sommeil, nausées?). Les auteurs décrivent leurs caractéristiques, les espèces avec lesquelles elles pourraient être confondues, et la meilleure façon de les cultiver au jardin ; le temps de traduire et de vérifier d'autres sources, ils publieront en principe un deuxième volume, jetant enfin la base d'une pharmacopée végétale fiable et sans danger.
(Anne de Bardzki)
Au sommaire : Du cinéma comme emblème démocratique (Alain Badiou) ; Tristana ou la pulsion de la liberté (Pedro Cordoba) ; Orson Welles cinéaste de la vie moderne (Jérôme Cornette) ; Cinéma et philosophie (Jean-François Mattéi), etc. Contient de plus un entretien avec Jacques Rancière.
Symbole de toute une génération
se voit couché sur papier par un fin connaisseur de la musique de Dylan. Stéphane Koechlin, ici biographe du plus grand chanteur folk, aborde le personnage à partir de son oeuvre, en particulier de son livre Tarantula et d'un texte célèbre, 11 Outlined Epitaphs, paru sur la pochette d'un de ses albums où figure une épitaphe à Bob Dylan...
A travers un récit vivant et imagé, on retrouve les contradictions, les limites et la beauté d'un artiste - aujourd'hui 63 ans - dont la carrière a traversé les débuts du rock'n'roll jusqu'à aujourd'hui.
Les fans de Dylan qui auront - ou ont déjà eu - le bonheur de l'écouter dans son 'Never Ending Tour' apprécieront.
Stéphane Koechlin, critique musical et nouvelliste, a consacré plusieurs ouvrages au blues. Bob Dylan, Epitaphes 11 est son huitième ouvrage.
En 2002 devait se tenir à Berlin une exposition sur l'architecture israélienne dans le cadre d'un congrès organisé par l'Union internationale des architectes. Le projet d'exposition n'a pas eu l'heur de plaire à l'organisme représentant les architectes israéliens. L'exposition a été annulée et le catalogue détruit.
Le présent ouvrage est la réédition du catalogue censuré, revu et augmenté des commentaires des auteurs.
Utilisés comme instruments de la stratégie de conquête de l'Etat israélien, l'urbanisme et l'architecture ont profondément transformé le paysage de la Palestine. Remontant au début du XXème siècle avec le projet d'établissement d'un foyer national en Terre Sainte jusqu'à la colonisation des territoires occupés, Une occupation civile montre très concrètement comment l'architecture ne peut rester neutre et innocente par rapport aux forces en présence.
Au-delà du contexte local d'Israël et combien crucial pour notre époque, c'est une question beaucoup plus large qui est posée : celle de savoir si la politique de l'architecture israélienne n'est finalement pas différente de la politique de toute architecture.
Eyal Weizman et Rafi Segal, tous deux architectes israéliens, professent à Tel Aviv.
Naissance du minimalisme
Mouvement né autour des années 50/60, le minimalisme est un défi lancé à la conception traditionnelle de l'art.
A Minimal Future ? Art as Object 1958-1968, catalogue de l'exposition du même nom qui s'est tenue en 2004 au Musée d'Art Contemporain de Los Angeles, propose une redéfinition de l'Art Minimal en le situant dans le contexte des esthétiques concurrentes de l'abstraction moderniste, du pop art et de l'émergence de l'art conceptuel. Le minimalisme est présenté comme une série de stratégies servant à propulser de nouvelles définitions de la structure, de la forme, du matériau, de l'image et de la production de l'objet, à partir desquelles est renégociée la relation à l'espace et au spectateur.
Enrichi des contributions d'éminents historiens de l'art, l'ouvrage reprend un index des artistes, une bibliographie extensive et une chronologie de leurs expositions.
Sculpteur américaine et peintre née à Paris en 1911, Louise Bourgeois est un personnage unique dans le monde de l'art contemporain. Sa carrière embrasse quelque 70 ans d'histoire, dont le surréalisme, l'expressionisme abstrait et le féminisme. Après une période où la reconnaissance se faisait rare, Bourgeois jouit aujourd'hui d'un statut de figure culte.
Sculpteur extraordinairement influente, elle a travaillé souvent de façon expérimentale avec un nombre impressionnant de matériaux différents. Elle est tout autant admirée pour ses dessins intimistes, souvent accompagnée de fragments de textes, ainsi que pour ses écrits très personnels, qui racontent la plupart du temps sa longue et complexe existence. Les autres, le féminin et le masculin, le corps, sa vie singulière sont les thèmes enchevêtrés d'un travail long, intense et d'une profondeur inhabituelle.
Hors de la vaste jungle des herbes incertaines
Il y a d'un côté les adeptes des plantes et des tisanes, qui apprécient la relative innocuité des médecines douces et se satisfont d'une tradition souvent millénaire quant à l'usage et aux effets de telle ou telle espèce.
D'autres à l'opposé se vantent de ne pas y croire, et refusent fermement d'ingérer tout ce qui n'a pas la forme d'un comprimé : un biochimiste et un médecin vont ici les réconcilier. C'est sous une livrée bicolore modeste que se présente Des plantes auxquelles se fier, ouvrage dont Jacques Falquet et Bertrand Graz ont eu l'idée après des années de coopération dans des pays où le prix des médicaments dépasse souvent considérablement les possibilités économiques des malades.
Regroupant une petite trentaine de plantes aux possibilités thérapeutiques éprouvées (tests en double-aveugle, vérification approfondie de l'innocuité, prise en compte de la marge du dosage), ce petit livre jaune et vert propose au lecteur ordinaire une synthèse tirée d'articles médicaux parus en français, allemand et anglais, avec une première sélection de plantes courantes (menthe poivrée, eucalyptus, camomille?), pouvant figurer dans le traitement rationnel de quelques symptômes courants (acné, maux de tête et migraines, rhumes, troubles du sommeil, nausées?). Les auteurs décrivent leurs caractéristiques, les espèces avec lesquelles elles pourraient être confondues, et la meilleure façon de les cultiver au jardin ; le temps de traduire et de vérifier d'autres sources, ils publieront en principe un deuxième volume, jetant enfin la base d'une pharmacopée végétale fiable et sans danger.
(Anne de Bardzki)
De la photographie en noir et blanc à la photographie numérique, en passant par la photographie en couleurs ou sur pellicule, ce catalogue d'exposition présente trois générations de photographes français, c'est-à-dire 32 artistes au travers d'une centaine d'oeuvres de 1950 à aujourd'hui : les années 1960, les années 1980 et les années 2000.