«Rien n'est difficile comme ces petites oeuvres léchées, encore faut-il que le coup de langue n'y paraisse pas.» Colette
Présentation de l'éditeur
Deux n'est pas le double mais le contraire de un, de sa solitude.
Deux est alliance, fil double qui n'est pas cassé.
Dans Le contraire de un, recueil de nouvelles mêlé au vacarme, au bruit xxe siècle, Erri De Luca décrit un monde où la solitude, propre de l'homme, est ponctuée de moments précieux et forts d'alliance et de solidarité.
Présentation de l'éditeur
Les thèmes chers à Erri De Luca et inspirés de sa vie - la solitude, la foi, le combat politique, la rencontre amoureuse - travers les 20 nouvelles rassemblé dans ce recueil dédié aux mères.
Histoire d'une famille, ce roman relate avant tout celle de Bill Champion. Caracolant dans un ranch aux airs de conquête de l'Ouest, géographiquement tout proche, mais si éloigné de la ville, de ses valeurs factices et de ses embrouilles financières, le cow-boy d'un autre âge observe en silence les déchirements d'une famille qu'il a toutes les raisons d'aimer clandestinement. C'est sans doute lui le véritable héros de ce récit où le comique de farce le dispute au macabre et à l'élégie d'un monde qui disparaît et qui pourtant renaît... à la cadence de l'herbe.
'Le picaresque se lie au sublime en un mélange qui reste la marque de McGuane dans cette histoire où la cruauté des hommes n'entame pas la délicatesse de scènes en demi-teintes, subtiles et comme hors du temps, dans un clair-obscur de légende.' Liliane Kerjean, La Quinzaine littéraire
Présentation de l'éditeur
Le retour de Dortmunder
Dortmunder cambriole cette fois la maison d'un milliardaire, Max Fairbanks. Pas de chance pour notre héros, le propriétaire des lieux est justement chez lui, en train de s'ébattre joyeusement avec sa dernière conquête. Attrapé la main dans le sac, John Dortmunder est remis à la police. Le hic, c'est que Fairbanks, tout occupé à livrer l'auteur des faits à la justice, lui subtilise sa bague porte-bonheur. Dortmunder s'échappant du cachot, n'aura de cesse de faire payer cette erreur impardonnable au prétentieux richard...
Drôle et ingénieux. Un très bon Westlake.
Roman policier
Enfin disponible en poche
La phrase de Claude Simon s'agrippe à la réalité, s'insinue dans les anfractuosités, y décèle les cachettes les plus obscures, mais ce qu'elle découvre toujours, au bout du compte, c'est l'ampleur de l'univers.
Ce roman couvre une immense plage d'espace et de temps : de Madagascar jusqu'en Belgique et d'Espagne jusqu'à Moscou, un siècle entier. Mais l'acacia centenaire qui lui donne son nom se dresse, lui, dans le jardin d'une vieille demeure du midi de la France. C'est dans cette maison qu'à la suite d'une bataille perdue un ancêtre s'est jadis suicidé, qu'une femme a vécu sa jeunesse avant de rencontrer et d'épouser, au mépris des convenances, un officier issu d'une famille de paysans jurassiens, c'est de là que ce dernier est parti pour la guerre, un jour d'août 1914, de là aussi que partira son fils, vingt-cinq ans plus tard, pour une autre guerre et où il reviendra après le désastre de 40. Devant la fenêtre par laquelle il aperçoit le feuillage de l'acacia à peine agité par la brise, il commencera un soir à écrire.
Reprenant sous un autre angle quelques-uns des thèmes présents dans certains de ses plus grands livres. De L'Herbe aux Géorgiques en passant par La Route des Flandres, Le Palace et Histoire, Claude Simon les fond dans une ?uvre complètement originale qui pourrait bien constituer la clé de voûte de l'ensemble.
Présentation de l'éditeur
Une colline : superbe, couverte de maisons de luxe.
Un drame : Lisa est retrouvée noyée dans le lac après une soirée pas très claire.
Evy, son frère, quatorze ans, mutique et énigmatique, pourrait bien être responsable.
N'importe où ailleurs, les choses seraient vite réglées. Sur la colline, royaume de l'apparence, les façades cachent d'invraisemblables malentendus...
Présentation de l'éditeur
á la veille de la retraite, un professeur de lettres classiques accusé d'avoir tenu des propos racistes
envers ses étudiants, préfère démissionner plutôt que de livrer le secret qui pourrait l'innocenter.
Tandis que l'affaire Lewinski défraie les chroniques bien pensantes, Nathan Zuckerman ouvre le dossier de son voisin Coleman Silk et découvre derrière la vie très rangée de l'ancien doyen un passé inouï, celui d'un homme qui s'est littéralement réinventé, et un présent non moins ravageur.
Après Pastorale américaine et J'ai épousé un communiste, La tache, roman brutal et subtil, complète la trilogie de Philip Roth sur l'identité de l'individu dans les grands bouleversements de l'Amérique de l'après guerre, où tout est équivoque et rien n'est sans mélange. Il a le rythme, la puissance et le talent des plus grands, et, aussi cette mûre capacité de manier justement un sujet d'une telle complexité morale avec la sophistication narrative requise, bien au-delà des artifices. Cette juxtaposition si précise et pénétrante de grandeur et d'intimité nous laisse comme paralysé par un sentiment d'empathie et de reconnaissance? comme une tragédie antique, sans doute.
Existe aussi en poche