Barnum et Fred grandissent à Oslo dans les années 1960 au sein d'une famille excentrique dominée par trois générations de femmes.
L'histoire de cette famille norvégienne n'est toutefois qu'un des aspects de ce roman envoûtant où le tragique et le comique ne cessent de se côtoyer. Si subtile qu'en soit l'intrigue, si complexes et attachants qu'en soient les personnages, si cocasses qu'en soient les situations, si magique qu'en soit l'univers, c'est le talent de l'auteur à entrelacer les thèmes multiples, la richesse des allégories toujours accessibles grâce à la limpidité du style qui font du Demi-frère un chef-d'oeuvre.
Récompensé en 2002 par le Prix littéraire du Conseil nordique, la plus haute distinction littéraire des pays scandinaves, traduit dans vingt-cinq pays, Le Demi-frère a fait de Lars Saabye Christensen un auteur culte.
Un feu d'artifice imaginatif mêlant le truculent et le tragique, le cocasse et le pathétique. Richard Sourgnes, Le Républicain lorrain.
Ce roman fait partie de ces bonheurs de lecture inattendus [...] et laisse au final un certain regret : comment, c'est déjà fini ? Avantages.
Un magnifique roman-fleuve, à mi-chemin entre Le Livre des illusions de Paul Auster et Les Corrections de Jonathan Franzen. The Independent.
Présentation de l'éditeur
C'est pour régler de vieux comptes avec sa famille fortunée que David Burkett décide de s'exiler dans un chalet de la Péninsule Nord. Son père est une sorte d'obsédé sexuel, un prédateur qui s'attaque à de toutes jeunes filles, tandis que sa mère se réfugie dans l'alcool et les médicaments. Au cours de son passage à l'âge adulte - car il s'agit bel et bien d'un roman d'éducation contemporain -, David fera la connaissance d'un inoubliable triumvirat de jeunes femmes : Riva la Noire, qui a décidé de consacrer sa vie aux enfants miséreux, Vernice, la poétesse affranchie des conventions, et Vera, la jeune Mexicaine violée par le père de David alors que le jeune homme en était amoureux.
'De tous les talents qui peuvent susciter l'admiration chez un écrivain, il en est un auquel on pense rarement, le plus évident et le plus étonnant peut-être : son aptitude à nous embarquer dans un univers qui n'est pas le nôtre et sa manière, parfois, de forcer notre indifférence jusqu'à faire naître l'émotion.' Raphaëlle Rérolle, Le Monde
Présentation de l'éditeur
Prix Médicis 2004
Mon père a trouvé la mort un vendredi soir. Son Aston Martin s'est écrasée contre le parapet d'un pont. Je n'étais pas dans la voiture. J'avais 5 ans. De lui, il me reste peu de souvenirs, et quelques trésors : une montre qui sonne les heures, un stylo dont la plume penche à droite et cette carte postale, où il me demandait en lettres capitales : Que dit la reine du silence ?
Cette phrase posait une énigme impossible à résoudre pour la petite fille que j'étais, énigme cruelle et envoûtante qui résume toute la difficulté du métier d'enfant. Énigme qui, à l'époque, se formulait ainsi : Que pourrait bien dire la Reine du silence sans y perdre son titre, et l'affection de son papa ? Ou encore : comment, à la fois, parler, et ne pas parler ? J'étais coincée. Prise au piège de l'intelligence paternelle.
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Abe Ravelstein est un brillant professeur de l'université de Chicago
et un homme qui se targue d'avoir formé tout ce qui compte dans le monde politique. Il a vécu sur un grand pied, largement au-dessus de ses moyens. Son ami Chick, le narrateur, lui a suggéré d'exposer sa philosophie politique dans un livre destiné au grand public. A sa propre surprise, Ravelstein le fait et devient millionnaire. Durant un séjour à Paris destiné à célébrer ce succès, Ravelstein suggère à son tour à Chick d'écrire un livre sur lui et tous deux échangent des pensées sur la mort, la philosophie et l'histoire, les amours et les amis, et des anecdotes du passé. L'humeur s'assombrit à leur retour dans le Midwest et Ravelstein succombe au sida tandis que Chick lui-même frôle la mort de peu.
Le dernier roman de Saul Bellow est un voyage, tantôt sombre, tantôt férocement drôle, à travers l'amour et la mémoire; c'est un hymne à l'amitié et à la vie.
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Saul Bellow est né en 1915 au Canada, de parents juifs émigrés de Russie. Il est considéré, avec Philip Roth et John Updike, comme l'un des plus grands écrivains américains vivants. Auteur de Herzog et de Le don de Humboldt, il est également traducteur, auteur de théâtre et collaborateur de différents journaux et magazines anglo-saxons.
La mer rugit lugubrement autour des rivages d'Inverara,
petite île située sur les côtes d'Irlande. Un étranger, blessé dans son corps et son esprit par l'explosion d'un obus, vient loger chez un couple dont les années de mariage ont été dépourvues de joie. L'arrivée de l'étranger va déchaîner leur passion. Car à mesure que le printemps adoucit la beauté sauvage de l'île, l'homme prend conscience de la beauté de la brune Mary - frémissante de vie à l'approche de l'été. Jamais elle n'a aimé un homme avant lui et l'éveil de la sexualité de cette femme le grise. Dans cette confession romancée Liam O'Flaherty ne s'épargne aucune vérité. Il en ressort un texte à la beauté poignante, traversée d'émotions. Mais L'Ame noire est aussi un splendide roman d'amour, dont le ton comme le cadre ne sont pas sans faire penser au film à succès Breaking the waves. 'Ce livre est le plus sauvage de la littérature irlandaise moderne. Je le qualifie de 'sauvage' parce que les passions primitives s'y déchaînent librement.' estimait George Russel.
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'Tout ce que je peux dire, c'est qu'une foule de menues coïncidences et de convergences inattendues ont fait de cette soirée un poème. Brusquement la beauté. Brusquement le drame. Des coeurs qui prennent feu, des rires qui fusent.'
Pour Thanksgiving, Sean Farrell invite ses amis de longue date à dîner. Dans la chaleur des verres d'alcool, les souvenirs reviennent au galop. On parle, on boit, on est amer, on espère encore, alors que le temps a marqué les visages et les vies. Bloqués par la neige, les convives passent la nuit chez Sean. Un narrateur invisible orchestre le récit : c'est Dieu, qui ne peut se retenir de nous conter comment, un beau jour, Il ôtera la vie à chacun des convives. Mais le vrai sujet du roman, comprend-on peu à peu, n'est pas la finitude de l'homme : c'est le miracle de l'amitié.
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Tel un Enée moderne, ghetto blaster en main, aux portes de l'enfer, Petit Roi, enfant des favelas de Rio, cherche sa route dans un royaume qui n'a pas de chemin pour les vivants. Acides, hip-hop et violence à tous les étages. A la maison, la rage de l'amour maternel laisse quelques ecchymoses, la frustration fait son lit dans une pauvreté tyrannique, les feuilletons à l'eau de rose font le reste. Dans la rue, le code de l'honneur, l'odeur de l'argent, la voix des armes. Mais si, au faîte du pouvoir, Petit Roi se pose en trafiquant aguerri, il demeure un colosse aux pieds d'argile qui offre un temps à sa mère pour que, enfin, elle aime son fils.
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Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur le roman familial : Douglas Coupland, auteur culte de Génération X et de Microserfs, décape le genre au Karcher. Les Drummond, une sympathique tribu de cinglés, déboulent en Floride et vont dévaster son décor de carte postale. Entre soap déjanté et comic visionnaire, voici une réflexion hilarante et incisive sur les liens familiaux dans une société malade de son progrès.
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Sa maison vient de brûler, sa femme vient de disparaître, cependant Mackenzie aborde le crépuscule de sa vie avec sagesse et une douce mélancolie qui se diffuse peu à peu dans le récit de son passé. C'est Noël, il vit chez sa fille, son mari et leur fils, et observe le mode de vie pressé de cette famille moderne, tandis que l'écheveau de sa mémoire s'impose à lui. Souvenirs de la Seconde Guerre mondiale, histoires d'amour et de trahison, d'amitié et de brouilles tissent une trame dont le sens se révèle à lui, créant de nouveaux liens avec les siens.
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Un employé du cadastre, jardinier amateur à ses heures,
s'attache à un méticuleux travail de sape visant à métamorphoser la ville. Patient maître d'oeuvre d'une apocalypse végétale, il sème un peu partout graines de plantes et mauvaises herbes qui, en s'épanouissant, percent le goudron, soulèvent le bitume, fissurent les murs... Et si quelques graines suffisaient à changer le monde ?
Conçu comme un herbier, séditieusement poétique, ce roman drôle et inquiétant confirme, après Veuves au maquillage, tout le talent de Pierre Senges.
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