Retour des 'Folios 2 ?'
Petit à petit tu dois créer un brouillard autour de toi. Il faut que tu effaces tout autour de toi jusqu'à ce que rien ne puisse plus être certain, jusqu'à ce que rien n'ait plus aucune certitude, aucune réalité. Actuellement ton problème réside en ce que tu es trop réel. Tes entreprises sont trop réelles, tes humeurs sont trop réelles. Ne prends absolument rien comme allant de soi. Il faut que tu commences par t'effacer toi-même. C.C
Castaneda se prête au jeu d'une initiation, déroutante s'il en est, qui ne va pas sans rébellion, scepticisme et repentirs, sans parler des angoisses qu'elle impose au néophyte. Un témoignage d'une incontestable valeur documentaire.
Présentation de l'éditeur
Par l'auteur de 'Le Huit'
Arielle Behm, experte en sécurité nucléaire, entre en possession d'un vieux manuscrit, conservé dans sa famille depuis des siècles. Mais le livre est convoité par des inconnus, et pour sauver sa vie, Arielle n'a pas d'autre choix que de déchiffrer les énigmes qu'il renferme. Un secret jadis percé par Pilate qui, en décrétant la mort de Jésus, savait qu'il changerait à jamais la face du monde. Arielle va devoir se méfier de tout le monde, y compris de sa propre famille, pour échapper à des poursuivants qui ne reculeront devant rien pour détenir cette incroyable source de pouvoir.
Un thriller ésotérique et épique dans lequel se croisent Ponce Pilate, Alexandre le Grand, Hitler...
Polar
Voilà neuf nouvelles d'un maître du genre, traitant avec la rigueur scientifique qui s'impose, soit de thèmes classiques de la science-fiction comme la mémoire totale, la faculté de voler, les débuts du voyage spatial, soit de thèmes plus personnels comme le départ de la navette emportant les derniers êtres humains loin de la Terre, le choc des cultures entre différents mondes. Tantôt surprenantes, cocasses ou édifiantes, ces nouvelles ne se départent jamais de la dimension ludique et humoristique qu'affectionne Asimov.
SF
«J'y suis presque. Je ne savais pas que je m'embarquais pour un voyage quand j'ai écrit les premiers mots de On s'est déjà vu quelque part ?, et je ne pensais pas que des eaux calmes m'attendaient peut-être, moi aussi. Mais je comprends qu'un mouvement a commencé à ce moment-là qui ne sera pas terminé avant que je connaisse la sérénité. [...] Je me dis parfois que j'y arrive, que j'y suis presque.» Journaliste irlandaise et écrivain mondialement reconnu, Nuala O'Faolain creuse avec bonheur le sillon de ses «Mémoires». J'y suis presque ou un témoignage vibrant d'humanité et de tendresse, celui d'un auteur aux prises avec son oeuvre et d'une femme en quête de sérénité, au fil d'une vie tissée d'écriture, d'amour et du simple et profond bonheur d'être en vie.
«C'est une histoire qui vous implique, vous entame, vous interpelle et vous pousse à vous retourner sur votre propre existence.» Pascale Frey, Elle
Présentation de l'éditeur
Tapi dans les recoins les plus secrets du Lutetia, un homme voit l'Europe s'enfoncer dans la guerre mondiale. Édouard Kiefer, Alsacien, ancien flic des RG. Détective chargé de la sécurité de l'hôtel et de ses clients. Discret et intouchable, nul ne sait ce qu'il pense.
Dans un Paris vaincu, occupé, humilié, aux heures les plus sombres de la collaboration, cet homme est hanté par une question: jusqu'où peut-on aller sans trahir sa conscience ? De 1938 à 1945, l'hôtel Lutetia -l'unique palace de la rive gauche - partage le destin de la France. Entre ses murs se succèdent exilés, écrivains et artistes, puis officiers nazis et trafiquants du marché noir, pour laisser place enfin à la cohorte des déportés de retour des camps.
En accordant précision biographique et souffle romanesque, Pierre Assouline redonne vie à la légende perdue du grand hôtel, avec un art du clair-obscur qui convient mieux que tout autre au mythique Lutetia.
Présentation de l'éditeur
Comme son nom l'indique, Alex-Li Tandem est double. Banlieusard et londonien, de mère juive et de père chinois, pris entre Kabbale et Tao, il s'est constitué sa propre mythologie: celle des stars du passé, dont il négocie les autographes. Ce commerce prospère lui assure une existence à la fois rangée et chaotique, toujours à distance des sentiments. Jusqu'au jour où il découvre le Graal des collectionneurs, l'introuvable autographe d'une obscure starlette hollywoodienne des années cinquante. Ce cadeau tombé du ciel va l'entraîner dans une équipée tragicomique de Londres à New York, qui l'obligera à mûrir et à affronter enfin le trou noir au c?ur de sa vie.
À travers les tribulations, tour à tour hilarantes et poignantes, de cet antihéros de notre temps, Zadie Smith
jette un regard acide sur une société déchirée entre culte de la célébrité et nostalgie du sacré. Après Sourires de loup, elle confirme avec éclat sa stature de romancière et son attention sans faille aux mutations du monde, grâce
à une langue constamment inventive et surprenante,
et à une réflexion dont la profondeur et la compassion passent toujours par un humour décapant.
Présentation de l'éditeur
Des exercices de style virtuoses et souvent drôles, empruntant divers genres ou formes - le policier, le conte picaresque ou le monologue - forment les nouvelles qui composent ce recueil... Autant d'histoires où s'entendent en écho les influences avouées de l'écrivain : Onetti, Céline, Kafka, Beckett. Avec une extraordinaire modernité, Carlos Liscano parvient à mêler l'absurde au réalisme et la naïveté à la rage. Car, si c'est bien dans le coeur oppressif et moite d'une prison uruguayenne qu'il a commencé à écrire, une des grandes singularités de ce recueil tient au fait que Carlos Liscano ne raconte pas ce qu'il est en train de vivre comme s'il s'agissait de la simple confidence d'un prisonnier politique. Carlos Liscano «rapporte» des faits et des sentiments humains, mais, à ce verbe, il offre un sens absolument inventif, et la réalité uruguayenne se trouve transmutée, fondue dans les timbres si singuliers de sa voix.
«Liscano montre l'histoire comme une anecdote. Il la prend, la passe au crible et nous l'offre, présentée par l'impeccable, et, parfois cruel, prisme du poète.»
Luis Sepulveda
Présentation de l'éditeur
Petite fille, Alexandra a appris à tirer au fusil, à cuisiner un impala, à conduire un tracteur, à se garder des morsures de serpents quand elle se lève la nuit. Son père, Anglais de naissance, est venu au Kenya pour voir des girafes et échapper à des parents alcooliques, et sa mère y a vécu la vie d'une beauté coloniale au crépuscule de l'Empire. Avec sensibilité et humour, Alexandra Fuller fait ici le récit de son enfance africaine placée sous le signe d'une double tragédie : tragédie familiale, avec l'alcoolisme puis la folie d'une mère brisée par la mort de trois de ses enfants, et tragédie politique, celle d'une Afrique australe déchirée par les guerres.
Présentation de l'éditeur
C'est dans le souvenir de ses années passées en Rhodésie (aujourd'hui le Zimbabwe) que l'auteur des Enfants de la violence et du Carnet d'or a puisé la matière de ces nouvelles. Noirs asservis et humiliés - les uns se résignant, les autres se réfugiant dans un silence hostile -, Afrikaners et Anglais, colons opulents, 'petits Blancs' paupérisés redoutant de tomber au niveau des Noirs : à travers une foule de personnages parfois tragiques, parfois dérisoires, campés en quelques pages avec un art parfait, Doris Lessing donne un tableau saisissant de l'Afrique australe des années 1970.
Ce troisième volume des Nouvelles africaines réunit dix-neuf nouvelles.
Présentation de l'éditeur
Les deux premiers volumes des Nouvelles africaines - vol. 1 : Le soleil se lève sur le veld; vol. 2 : L'hiver en juillet sont également sortis en poche, dans la même collection.
J'étais l'Irlandaise type : une pas grand-chose, issue d'une longue lignée de pas grand-chose, de ceux qui ne laissent pas de traces. Dans un pays catholique conservateur qui avait peur de la sexualité et qui m'interdisait même d'avoir des informations sur mon corps, je pouvais m'attendre - en tant que fille, en tant que femme - à rencontrer des difficultés dans l'existence. Mais au moins - c'est ce qu'on disait alors - je n'aurais pas la lourde tâche de gagner ma vie. Un homme finirait bien par m'épouser et par me garder. Mais les gens typiques n'existent pas. N.O.F.