Dans le désert de Judée, il y a environ deux mille ans, cinq pénitents tentent de survivre à l'écart les uns des autres. Ils souffrent de folie, de stérilité, de douleur existentielle et espèrent que le jeûne et la prière les soulageront de leurs maux. L'un d'eux, un Galiléen, entreprend de parler directement à son dieu. Leur chemin à tous va croiser celui de Miri et de son mari, Musa, qui semble sur le point de mourir. Ce qui va alors se passer pendant l'inhumaine, l'impossible épreuve de la quarantaine, c'est le sujet du roman noir d'un Jim Crace au faîte de son art.
Présentation de l'éditeur
Avec Mademoiselle O, c'est toute l'enfance russe, magique et harmonieuse de Nabokov qui revit ! Recueils de souvenirs réels ou de fictions, c'est un véritable album de photos qu'on feuillette avec nostalgie. Un album qui s'ouvrirait sur le paysage éblouissant d'un hiver en Crimée... Ou sur une scène de vie mondaine à Saint-Pétersbourg... Ou encore sur un portrait de vacances à Biarritz en 1916. La Russie de Nabokov est une Russie intemporelle, une terre mythique pour cet écrivain exilé. Elle a la beauté, le pouvoir de fascination des paradis perdus...
Présentation de l'éditeur
«La littérature de la seconde moitié du XXe siècle est un terrain maintes fois traversé : y découvrir quelque chef-d'oeuvre oublié /.../ semble pour le moins improbable. C'est pourtant ce qui m'est arrivé à Londres, il y a une dizaine d'années. Je tiens Un été à Baden-Baden pour l'une des oeuvres les plus belles, les plus exaltantes et les plus originales de son siècle en matière de récit et de fiction. Outre la description de l'incomparable Dostoïevski, le roman de Tsypkin offre un extraordinaire parcours mental de la réalité russe /.../, un portrait retentissant et vivant de toute la littérature. Pouchkine, Tourgueniev /.../ et les grandes figures de la littérature du XXe siècle et de la lutte pour la justice - Tsvetaeva, Soljenitsyne, Sakharov et Bonner - sont également convoqués, déversés dans la narration. On sort d'Un été à Baden-Baden purifié, secoué, fortifié.»
Susan Sontag, juillet 2001.
Présentation de l'éditeur
«Les nouveaux occupants apportèrent les ordures, les boîtes de conserve, les chiens bâtards, les lambeaux de rage de coups de feu, la pauvreté pour vouloir s'enrichir, les yeux pour ne jamais voir, ne jamais dire, jamais, les yeux et le cran pour faire face à la vie, déjouer la mort, rafraîchir la rage, ensanglanter des destins, faire la guerre et être tatoué.»
La Cité de Dieu ne se situe pas au-delà de la voûte céleste mais au Brésil, quelque part dans l'inconscient de Rio de Janeiro ; loin du Christ rédempteur, des plages de Copacabana et du Carnaval. À travers les destinées éphémères, intenses, violentes de Dam, de Zé Rikiki, du Canard, de P'tite Mangue, de Beau-José et de bien d'autres adolescents, Paulo Lins raconte l'évolution, sur trois décennies, d'une favela gangrenée par les trafics de drogue et la guerre des gangs. Lins se fait à la fois le photographe très précis d'un monde à part, mais aussi son poète et compose une tragédie urbaine d'une exceptionnelle puissance.
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Certaines illusions sont essentielles. Nous en avons besoin pour vivre.
La première et la huitième des neuf nouvelles qui composent ce livre parlent d'écrire. Dans Mrs. Dutta écrit une lettre, une veuve se demande comment répondre à la question de son amie de Bombay : «Etes-vous heureuse en Amérique ?» Dans celle qui donne son titre au recueil, Biren, jeune artiste émancipée sur le point de se marier, croit en la vertu rédemptrice du journal intime : forte du livre de comptes de ses erreurs de jeunesse, elle pense avoir atteint une maturité qui la met à l'abri d'égarements futurs, de ces erreurs que les gens «n'écrivent jamais et sont en conséquence condamnés à répéter».
Ecrire pour se déprendre des leurres que nous inventons par désir de brosser une belle histoire, s'avouer sa négligence, ses dérapages - ces errements que la mémoire impitoyable ne cesse de ramener en surface - afin de relancer l'espérance. Avec sobriété et dignité, l'auteur trace en filigrane de chacune des histoires de ces femmes ordinaires neuf petites leçons de sagesse exemplaire, exercices sur la voie du détachement.
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Dans une ville perdue d'Amazonie, un vagabond écrit l'histoire de Miranda, petite république effacée de la carte, dont il est venu piller les plantes magiques pour un géant pharmaceutique suisse.
À Zurich, dans une clinique psychiatrique, une jeune infirmière soigne un patient amnésique de retour d'un pays tropical. S'agit-il du même vagabond dont la mémoire et la vie sont en danger ? L'amour qui pourrait les sauver tous les deux n'est-il qu'un jeu de molécules entre les mains des chimistes modernes ou demeure-t-il notre forêt vierge intérieure, notre indestructible espace de liberté ?
La grande affaire de l'amour étant qu'il reste toujours à prouver...
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Nouvelle collection chez Laffont
Le Jardin du repos est un îlot de lumière et de tendresse dans l'oeuvre souvent âpre d'un des plus grands romanciers chinois du XXe siècle, sans doute parce que les personnages principaux en sont deux enfants, ainsi qu'une jeune femme pleine de bonté et de sensibilité.
L'un est le fils d'un homme riche qui a dilapidé sa fortune au jeu puis achevé de mal tourner en se faisant jeter en prison pour vol. Mais l'enfant ne peut se détacher de ce père indigne dans la faiblesse duquel il décèle les signes d'une humanité que n'ont ni sa mère ni son frère aîné, froids, durs, enfermés dans leurs préjugés. L'autre, dont le père est veuf et adore son fils, se conduit au contraire en égoïste capricieux, gâté par une grand-mère qui ne pardonne pas au père de s'être remarié avec une femme jeune, belle, intelligente. Le sort va frapper les deux enfants, de facon aussi différente que le sont leurs natures.
Un roman empreint d'une vérité et d'une lucidité qui le rendent universellement humain.
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Felix et Betty Nicholson sont des parents et des grands-parents comblés. Comme chaque année, leur maison de Newsalem réunit la famille pour Noël : Jenny, la petite dernière, Ronald et Cathy, Bill et Merryl et leurs deux turbulents garçons. Mais une question taraude les esprits : qu'est devenu Charlie ? Derrière les apparences d'un bonheur trop tranquille se cache un secret qui, une fois dévoilé, colorera la neige d'une noirceur inattendue.
Comme dans Le cercle de famille, les histoires délicieusement cruelles de Maud Tabachnik confirment le talent de la romancière et sa proximité avec les plus grandes figures du roman noir américain.
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Polar
%%Voir dans la même collection L'hôtel hanté#
'Noir de noir', la collection polar new look d''Espace nord' élargit ses horizons
Au grand dam de sa famille, lord Montbarry décide de rompre ses fiançailles avec une honorable jeune fille pour épouser la sulfureuse comtesse Narona. Fuyant l'Angleterre victorienne du XIXe siècle, les jeunes époux partent s'installer dans les brumes d'un lugubre palais vénitien, où Montbarry décédera dans d'étranges circonstances. Transformé en hôtel, le palais deviendra alors le théâtre d'autres phénomènes inexpliqués...
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Polar
Voir dans la même collection Fin de parcours
Une prostituée à l'entêtant parfum de jasmin, un homme cherchant dans les couloirs du métro le nombril de ses rêves, un papillon provoquant de troubles émois chez les pensionnaires d'une antique demeure. La puissance de l'imaginaire d'Anita Nair transfigure un monde où animaux, nuages, arbres, étoiles et pierres dont doués de pouvoirs et jouent un rôle dans la vie des hommes. Car ce qui se passe sur cette terre n'est souvent que le jeu ironique de forces qui nous dépassent? et l'incarnation de notre karma pourrait bien, comme dans la nouvelle qui donne son titre au recueil, n'être qu'un chat.
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