La fin de vie et la mort d'un vieil officier qui fut une figure emblématique de la guerre du Viêt-nam, la malédiction qui poursuit durant cent ans la progéniture mâle d'une même lignée, un chasseur qui redécouvre en lui des restes d'humanité en observant une famille de singes... Au fil de ses nouvelles, Nguyên Huy Thiêp traque chez chacun de ses personnages une grandeur d'âme disparue.
Présentation de l'éditeur
« [...] la grande cible de Hardy a toujours été les apparences : hypocrisie des atours, des chapeaux et de cabriolets, des mariages arrangés, des masques sociaux ; illusion des richesses, de l'avoir par rapport à l'être ; fausseté lisse d'une aristocratie ou d'une riche bourgeoisie qui, sous une surface trompeusement colmatée, cache les faiblesses et les cruautés plus facilement visibles chez les déshérités. » D.M
Présentation de l'éditeur
1919. Nord de l'Ontario. Niska. une vieille Indienne, attend sur un quai de gare le retour d'Elijah, un soldat qui a survécu à la guerre.
À sa grande surprise, l'homme qui descend du train est son neveu Xavier qu'elle croyait mort, ou plutôt son ombre, méconnaissable. Pendant trois jours, à bord du canoë qui les ramène chez eux, et tandis que sa tante essaie de le maintenir en vie, Xavier revit les heures sombres de son passé : l'engagement dans l'armée canadienne avec Elijah, son meilleur ami, et l'enfer des champs de bataille en France...
Un roman lumineux et sombre à la fois. II vous fera peut-être souffrir, mais ça en vaut véritablement la peine. Irrésistible. Jim Harrison.
En un premier roman hallucinant, Joseph Boyden s'impose comme un maître contour. Ce Canadien explore les tréfonds de l'âme : comment peut-on rester humain quand plus rien ne l'est autour de vous ? C'est rare, un livre qui vous hante si longtemps. Olivia de Lamberterie, Elle.
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Hope est devenue la muse et l'épouse de Zack McCoy, futur grand nom de l'art contemporain américain. Bien des années plus tard, interrogée par une journaliste, Hope se souvient de cet âge d'or oublié, où peindre s'apparentait à un acte de révolte. De ce huis clos, mêlant confidences intimes et réflexions sur l'art, se dégage une magistrale leçon de vie.
« Qui était donc cette jeune femme, pour venir ainsi fourrer son nez dans sa vie ? »
« Sous couvert de fiction, John Updike convoque les monstres sacrés de la peinture américaine de l'après-guerre. Magistral. » L'Express
Elles sont deux, une blonde et une brune. Le héros les rencontre dans une petite bourgade où il est envoyé, alors qu'il fait ses débuts dans le journalisme. De la brune, il gardera le souvenir d'une nuit passée dans une harmonie parfaite. De la blonde, il ne gardera aucun souvenir.
Sa vie durant, à intervalles presque réguliers, le héros est appelé à revenir dans cette petite ville et il cherche à revoir la jeune fille brune. Il n'y parviendra pas. Dans sa réalité, il n'y a que la blonde, sympathique, charnelle, de plus en plus touchante au fur et à mesure qu'elle vieillit. Mais cet amour ne s'accomplira pas...
Ne reste que l'empreinte de la jeune fille brune, sa quête impossible, le souvenir de la jeunesse perdue.
Le fou du Tzar, c'est le colonel Timotheus von Bock, dit Timo, un ex-favori de l'empereur Alexandre Ier qui, pour avoir eu l'audace de lui présenter un projet de constitution pourtant conforme à leurs voeux communs, pour avoir « osé la vérité » en somme, a été condamné à passer neuf ans au secret dans la forteresse de Schlüsselburg. De retour dans sa résidence, ce baron balte va subir une surveillance policière de chaque instant, surveillance d'autant plus cruelle qu'elle est exercée par son entourage proche et sa famille même.
À travers le journal de l'arpenteur Jacob Mältik, beau-frère de Timo, Jaan Kross fait revivre l'Estonie de jadis et dénonce avec un art consommé la façon dont une société attachante mais fragile peut être minée par la perversité d'un système qui fausse les rapports humains.
De ce Fou du Tzar on a pu dire que c'était du Shakespeare en Estonie. C'est assez souligner la grandeur du livre et de son auteur.
À 12 ans, Thea Kronborg, fille d'une famille de sept enfants dont le père est pasteur méthodiste, se révèle étonnamment douée pour la musique. Elle fait l'admiration de trois hommes : son vieux professeur de piano, le Dr Howard Archie qui la suivra tout au long de sa vie et Ray Kennedy, un cheminot autodidacte qui prévoit de la demander en mariage. Ce sont là tous les trésors de Moonstone, ville poussiéreuse du Colorado que Thea va quitter pour de plus vastes horizons.
Willa Cather (1873-1947) a obtenu le prix Pulitzer en 1922 pour L'Un des nôtres.
« Récit d'apprentissage, roman édifiant, portrait blason d'une femme moderne et légendaire lancée à la conquête de l'univers, Le chant de l'alouette célèbre aussi le petit monde banal et ordinaire des origines, terreau des enfants les plus excentriques et exceptionnels. » Béatrice Pire, Le Magazine Littéraire
Tout commence en 1939, lorsque Delia Daley et David Strom se rencontrent à un concert de Marian Anderson. Peut-on alors imaginer qu'une jeune femme noire épouse un juif allemand fuyant le nazisme ? Et pourtant... Leur passion pour la musique l'emporte sur les conventions et offre à leur amour un sanctuaire de paix où, loin des hurlements du monde et de ses vicissitudes, ils élèvent leurs trois enfants. Chacun d'eux cherche sa voix dans la grande cacophonie américaine, inventant son destin en marge des lieux communs : Jonah embrasse une prometteuse carrière de ténor, Ruth, la cadette, lutte aux côtés des Black Panthers, tandis que Joseph essaye, coûte que coûte, de préserver l'harmonie familiale. Peuplé de personnages d'une humanité rare, Le temps où nous chantions couvre un demi-siècle d'histoire américaine, nous offrant, au passage, des pages inoubliables sur la musique.
«On sort de ce fleuve ému, bouleversé et admiratif : sans jamais écrire un roman politique, ni polémique, Richard Powers a décrit, à voix feutrée, l'échec définitif d'un idéal.» Christophe Mercier, Le Figaro Littéraire
C'est l'histoire d'une organisation secrète internationale, le CFR (Consortium de Falsification du Réel), qui falsifie la réalité mais dont personne ne connaît les motivations. C'est l'histoire de quelques-unes des plus grandes supercheries de notre époque : de Laïka, la première chienne dans l'espace, qui n'a jamais existé ; de Christophe Colomb qui n'a pas découvert l'Amérique ; des fausses archives de la Stasi. C'est l'histoire d'un jeune homme, embauché par le CFR, qui veut comprendre pourquoi et pour qui il travaille. C'est l'histoire d'une bande d'amis qui veulent réussir leur vie, sans trop savoir ce que cela veut dire. C'est, d'une certaine façon, l'histoire de notre siècle.
Roman vertigineux et paranoïaque qui convoque les obsessions de Borgès, Dick et Le Carré, ce thriller mêle la réflexion sur l'information, et la représentation du monde, à celle sur le fantasme de l'écrivain démiurge transformant le monde par la magie des mots et de la littérature.
Marie a vingt-cinq ans. Un soir de fête, coup de foudre, nuit d'amour et le lendemain... Elle se retrouve douze ans plus tard, mariée, des enfants et plus un seul souvenir de ces années perdues Cauchemar, angoisse. Elle doit assumer sa grande famille et accepter que l'homme qu'elle a rencontre la veille vit avec elle depuis douze ans et ne se doute pas du trou de mémoire dans lequel elle a été précipitée. Pour fuir le monde médical et ses questions, elle choisit de ne rien dire et devient secrètement l'enquêtrice de la vie d'une autre. Ou plutôt de sa propre vie.
C'est avec une énergie virevoltante et un optimisme rafraîchissant que Frédérique Deghelt a composé ce roman plein de suspense sur l'amour et le temps qui passe, sur les rêves des jeunes filles confrontés au quotidien et à la force des choix qui déterminent l'existence.