On peut la jouer tout sourire au quotidien. N'empêche... ça mijote, ça travaille dans les profondeurs ! La prudence ou la lâcheté espèrent qu'on laissera clapoter le moût dans le fond des marmites jusqu'à l'extinction totale des fermentations. On s'efforce d'y croire. Mais des histoires comme ça, faut être drôlement solide pour les étouffer, mettre son mouchoir pardessus et n'en jamais rien dire...
D'ailleurs je ne sais pas où cette mise en mots va m'emmener, ni pourquoi je suis saisi par le besoin de raconter ces histoires et les bouts de vie en forme de culs-de-sac qui vont avec.
Ce premier volume de la correspondance de l'écrivain aborde la genèse de ses premières oeuvres et dévoile l'influence de Joyce sur celles-ci. Ces lettres esquissent le portrait d'un Beckett hanté par la peur de la maladie et de la déchéance physique, mais fidèle en amitié.
Devant subir une opération risquant de l'emporter, Alcide Chapireau écrit à sa fille, Automne. Il lui avoue l'assassinat de sa mère, Laura, vingt ans plus tôt, portée disparue depuis lors et dont la jeune femme espère le retour. L'ancien marin, désormais boucholeur à La Rochelle, tente d'expliquer les raisons de son geste tout en retraçant le portrait d'une femme à la personnalité double.
Eau-qui-court-sur-la-plaine est une jeune Indienne qui propose ses dons de guérisseuse aux Blancs et aux Indiens. Les personnages qu'elle rencontre dressent une fresque sauvage de l'Ouest américain et de ses mythes. Prix du Livre Inter 2014.
Un roman d'anticipation politique et économique où, pendant la liquidation, l'économie de marché et la finance aux abois continuent de travailler à leur propre accomplissement.
Bruxelles, 1971. Jean est amoureux d'Anna. Nommé professeur de morale laïque, il doit se présenter à l'Athénée d'Ixelles. Ce poste est l'occasion pour lui d'entamer une nouvelle vie faite de rencontres déterminantes, comme celle avec Noureddine, un élève palestinien contestataire, puis de se rendre en mission au Maghreb.
On peut la jouer tout sourire au quotidien. N'empêche... ça mijote, ça travaille dans les profondeurs ! La prudence ou la lâcheté espèrent qu'on laissera clapoter le moût dans le fond des marmites jusqu'à l'extinction totale des fermentations. On s'efforce d'y croire. Mais des histoires comme ça, faut être drôlement solide pour les étouffer, mettre son mouchoir pardessus et n'en jamais rien dire...
D'ailleurs je ne sais pas où cette mise en mots va m'emmener, ni pourquoi je suis saisi par le besoin de raconter ces histoires et les bouts de vie en forme de culs-de-sac qui vont avec.
Les rencontres marquantes d'Isookanga, un jeune Pygméee en route pour Kinshasa, où il veut se lancer dans les affaires.
Daniel n'en peut plus de l'humanité. Il quitte tout et s'enfonce dans les bois pour vivre en solitaire, au milieu des bêtes sauvages, devenant aussi farouche qu'un sanglier. Mais les habitants du village n'aiment pas le mépris de Daniel et, après tout, les hommes chassent les animaux...