L'élixir de l'immortalité

L'élixir de l'immortalité
Gleichmann Gabi
Ed. Grasset

« L'histoire européenne vue à travers les yeux des Juifs. Une brillante réussite, un récit tragique et époustouflant. » Library Journal

« Une réussite qui place Gabi Gleichmann parmi les talents les plus lumineux de la scène littéraire mondiale. » Dagbladet

« Une révélation. » Aften posten

« Gabi Gleichmann fait vivre à ses personnages toutes sortes de situations, des événements les plus délirants aux horreurs de la guerre, en nous montrant que la vie mérite d'être vécue, et que même l'immortalité n'a aucune valeur si l'on n'en fait pas l'expérience dans sa plénitude. » Upcoming4.me

« Un chef-d'oeuvre à l'allure cathartique. » Booklist

« Si Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez se déroulait dans l'Europe cosmopolite ou si Les Mille et Une Nuits côtoyaient les plus grands esprits de la civilisation occidentale, ces chefs-d'oeuvre pourraient ressembler à ce roman magique et tragique qu'est L'élixir de l'immortalité. » Jewish Book Council

« Un roman très philosophique qui flâne à travers les siècles pour nous montrer tout le mal (ou, parfois, le bien) que furent obligés d'endurer les Juifs, depuis l'époque mythique des Maures en Espagne jusqu'à la chute du mur de Berlin. »  Huffington Post - Books

Un roman philosophique plein d'humour et de mystère. Kirkus

A Oslo en 1989, Ari, le dernier descendant de la famille Spinoza, promet à sa mère de raconter la vie de ses ancêtres à travers les siècles : soit 37 générations !

L'histoire débute en Espagne en 1140 quand un jeune homme, Baruch Spinoza, après avoir eu une vision de Moïse, entreprend un voyage initiatique qui le mène jusqu'au Portugal, où il devient médecin du roi. Là, il conçoit l'élixir de l'immortalité. Le secret de sa fabrication sera transmis de génération en génération, de Baruch à Simon, Amos, Shlomo, Israël, Chaïm, Moishe, Salman, le seul qui l'ingérera, vivra plus de 130 ans et incarnera la figure du Juif errant.

En l'espace de huit siècles, chaque détenteur du secret va connaître un incroyable destin et marquer l'histoire de l'Europe, traversant l'Inquisition, la Seconde Guerre mondiale, l'Holocauste, le communisme, en passant par le siècle des Lumières et la Révolution française.

C'est toute l'histoire de l'Europe - petite et grande - qui est revisitée : anecdotes, récits en tout genre, contes, considérations religieuses, saga familiale : une valse des sentiments humains, du plus abject au plus généreux, un hymne à la famille et à la vie.

Le dernier des Spinoza a sauvé sa famille de l'oubli et transmis le seul vrai trésor : la mémoire et les souvenirs.

Princesse Bari

Princesse Bari
Hwang Sok-yong
Ed. Philippe Picquier

Princesse Bari conte l'histoire d'une jeune fille, frêle et courageuse, qui fuit la Corée du Nord à la fin des années 1990, se réfugie un moment en Chine avant de traverser l'océan à fond de cale d'un cargo et de débarquer dans un Londres clandestin où se côtoient toutes les langues et religions.

A Londres, Bari gagne sa vie comme masseuse, mais elle ne soigne pas seulement les corps, elle console aussi les âmes. Car Bari a hérité de sa grand-mère des dons de voyance qui lui permettent de voyager dans les rêves et de lire les cauchemars dont souffrent les autres.

Ce roman habité par l'âme d'une jeune fille affrontant seule, avec confiance et obstination, de terribles épreuves, puise aux sources anciennes du chamanisme coréen : il transfigure une très ancienne légende où une princesse abandonnée va chercher à l'autre bout du monde l'eau de la vie qui permettra aux âmes des morts de connaître enfin l'apaisement.

« Princesse Bari est un livre sur la migration et l'harmonie, dit Hwang Sok-yong. Si quelqu'un me demandait à quoi ce monde ressemble, je dirais qu'il est comme un groupe d'oiseaux s'élevant en tournoyant dans les airs, et j'espère que mon écriture va leur permettre de se poser à nouveau. »

En numérique chez Tropismes : Princesse Bari

Expo 58

Expo 58
Coe Jonathan
Ed. Gallimard

Londres, 1958. Thomas Foley dispose d’une certaine ancienneté au ministère de l’Information quand on vient lui proposer de participer à un événement historique, l’Exposition universelle, qui doit se tenir cette année-là à Bruxelles. Il devra y superviser la construction du Pavillon britannique et veiller à la bonne tenue d’un pub, Le Britannia, censé incarner la culture de son pays. Le jeune Foley, alors qu’il vient de devenir père, est séduit par cette proposition exotique, et Sylvia, son épouse, ne voit pas son départ d’un très bon œil. Elle fera toutefois bonne figure, et la correspondance qu’ils échangeront viendra entrecouper le récit des nombreuses péripéties qui attendent notre héros au pays du roi Baudouin, où il est très vite rejoint par de savoureux personnages : Chersky, un journaliste russe qui pose des questions à la manière du KGB, Tony, le scientifique anglais responsable d’une machine, la ZETA, qui pourrait faire avancer la technologie du nucléaire, Anneke, enfin, l’hôtesse belge qui va devenir sa garde rapprochée…
Coe embarque le lecteur dans une histoire pleine de rebondissements, sans que jamais la tension ne retombe ou que le ridicule ne l’emporte. Sous la forme d'une parodie de roman d’espionnage, il médite sur le sens de nos existences et dresse le portrait d’un monde disparu, l’Angleterre des années 1950, une société tiraillée entre une certaine attirance pour la liberté que semble offrir la modernité et un attachement viscéral aux convenances et aux traditions en place.

En numérique chez Tropismes : Expo 58

Sphinx

Sphinx
Falkenland Christine
Ed. Actes Sud

Apprenant que son ex-mari a retrouvé un bonheur familial parfait avec la belle Claire dans la banlieue chic de Göteborg, une quadragénaire est suffoquée par l'insoutenable injustice de ses propres échecs. Dès lors, elle se met à roder autour du couple bienheureux, hantée par le besoin d'épier leur intimité. Écrivant à Claire, elle prétend la mettre en garde contre la véritable nature de son bien-aimé. C'est le début d'une correspondance à sens unique, dont l'issue s'annonce fatale.

Dans un langage suggestif et insidieux, Christine Falkenland fait preuve d'une subtilité troublante en pénétrant la vie intérieure de ses personnages, ne se contentant jamais d'observer le mal de loin - habile à le partager et à le faire vivre.

En numérique chez Tropismes : Sphinx

L'alphabet de flammes

L'alphabet de flammes
Marcus Ben
Ed. Sous-sol

'Ben Marcus est de la plus rare espèce d'écrivains : celle qui est nécessaire. Il est devenu impossible d'imaginer le monde littéraire - et le monde tout court - sans son audacieuse, époustouflante et déchirante écriture.' JONATHAN SAFRAN FOER

'Des échos de Ballard dans ce narrateur malsainement sain, des échos de Kafka dans ce terrible don pour la métaphore, des échos de David Lynch, William Burroughs, Robert Walser, Bruno Schulz et Mary Shelley.
Un monde d'échos - j'entends notre monde - d'où le génie sainement fou de Ben Marcus réussit à arracher quelque chose de nouveau et d'inédit. J'ai lu L'Alphabet de flammes, jusque tard dans la nuit, tournant les pages avec ferveur, je me sentais comme en présence d'un classique. MICHAEL CHABON

'L'Alphabet de flammes tire le roman contemporain - qui se débat et crie, très énervé - vers le chemin qu'il devrait suivre. Ben Marcus rend le langage aussi toxique que séducteur, un virus qui vient de bien plus près que nous le suspections.' TOM McCARTHY

'Ben Marcus est l'un des rares inventeurs de notre langage littéraire.' JONATHAN LETHEM

 

Mailman

Mailman
Lennon J. Robert
Ed. Monsieur Toussaint Louverture

Publié à l'aube du vingt et unième siècle, Mailman, road movie existentiel et méchamment drôle, marque la naissance d'une nouvelle révélation de la littérature américaine. Avec ce roman tendu comme un arc, J. Robert Lennon nous entraîne - de New York à la Floride en passant par le Kazakhstan - dans l'univers d'Albert Lippincott, dit Mailman. Facteur dévoué et maniaque d'une petite ville américaine, Mailman a ses petits secrets : l'habitude compulsive de photocopier et de lire le courrier des autres, une inquiétante dépression nerveuse et la relation tordue qu'il entretient avec sa soeur. Aussi, lorsque l'un de ses usagers se suicide - à cause d'une lettre retenue trop longtemps ?,- les événements se précipitent pour Lippincott, qui va devoir faire face une fois pour toutes aux nombreuses fêlures de sa vie. Si Mailman est bien une comédie noire, c'est aussi l'ambitieuse tentative de dépeindre la destinée d'un homme à la recherche de la paix dans un pays 'pétri de violence et de tristesse partagée'. C'est comique et tragique à la fois. C'est dérangeant, c'est touchant. C'est la chronique survoltée d'un combat perdu d'avance.

 

En numérique chez Tropismes : Mailman

Believer 5 : Irma la douce

Believer 5 : Irma la douce
Collectif
Ed. Inculte

À raison de quatre numéros chaque année, les éditions inculte vous proposent une édition trimestrielle du Believer, revue cofondée par Dave Eggers, Vendela Vida et Nick Hornby, et éditée par les fabuleuses éditions McSweeney’s à San Francisco. Chaque couverture est une création originale signée Charles Burns, l’un des dessinateurs de graphic novel les plus brillants de sa génération. Au cœur de ses pages, retrouvez tous les grands noms de la littérature mondiale, de Paul Auster à Haruki Murakami, en passant par Don ­DeLillo, William T. Vollmann, Bret Easton Ellis ou Jonathan Franzen ; des dessinateurs comme Chris Ware, Tony Millionaire, Daniel Clowes ; des cinéastes allant de David Lynch à Gregg Araki ou David Cronenberg ; des musiciens tels que Bob Dylan, Billy Corgan, Brian Eno. Tous les trois mois à partir de mars 2012, Le Believer sélectionnera le meilleur des trois derniers numéros publiés dans la version américaine de la revue, et intégrera une sélection des archives. En Angleterre et aux USA, le Believer est le rendez-vous littéraire, artistique et philosophique de plus de 50 000 lecteurs ; nous espérons que les lecteurs français prendront tout autant plaisir à le découvrir à chaque numéro.

Discours a la nation

Discours a la nation
Celestini Ascanio
Ed. Noir sur blanc

Débarrassés de tout vernis de respectabilité, ces « discours » parent d'un grotesque aussi comique qu'effrayant les aberrations de nos sociétés modernes. Au coeur de chaque histoire, il y a une image, le ton noir de la fable, une vertigineuse parabole anarchique (et anarchiste) : des mots qui ouvrent en grand des portes dans la tête du lecteur. Avec sa langue inimitable, à la fois tendre et vipérine, sa poésie et son humour ravageur, avec sa conscience politique et un véritable amour des petites gens », avec son sens aigu de la musicalité, Ascanio Celestini d'année en année construit une grande oeuvre.

« Ascanio Celestini, écrivain plein de talent et d'imagination, peuple ses romans de héros ordinaires et d'histoires quotidiennes » Fabio Gambaro, Le Monde.

Voyages et autres voyages

Voyages et autres voyages
Tabucchi Antonio
Ed. Gallimard

Antonio Tabucchi n'a jamais voyagé dans le but d'écrire. Pourtant, de nombreux textes, publiés ici ou là, sont nés de ses périples à travers le monde, et le fait de les réunir en un seul volume nous permet aujourd'hui de nous embarquer avec l'un des plus grands écrivains de notre temps, de découvrir sa cartographie personnelle et sa vision du monde. Qu'il se trouve sur la place de Furstenberg à Paris, devant le temple de Poséidon en Crète ou au cimetière marin à Sète, Antonio Tabucchi est toujours sensible à la beauté fragmentaire des lieux, à l'émotion qu'ils suscitent et aux regrets qu'ils symbolisent parfois. Son écriture cherche à saisir la signification des endroits, villes, monuments ou paysages dans nos existences, plutôt que de les décrire ; et ces vignettes lui offrent la possibilité d'entrelacer de passionnantes considérations historiques ou littéraires à sa poétique du voyage.

Par sa diversité et sa richesse, le présent volume éclaire le rapport d'Antonio Tabucchi au monde qui l'entourait et nous ouvre une autre approche - par des chemins de traverse, en quelque sorte - de toute son oeuvre littéraire.

Un ciel rouge, le matin

Un ciel rouge, le matin
Lynch Paul
Ed. Albin Michel

Tableau âpre et ténébreux de l'Irlande du XIXe siècle et de sa brutale réalité sociale, Un ciel rouge, le matin possède la puissance d'évocation des paysages du Donegal où il se déroule en partie. Le lyrisme sombre et poétique de Paul Lynch, qui signe là un remarquable premier roman, en exprime la force autant que les nuances, entre ombre et lumière.

Printemps 1832. Coll Coyle, jeune métayer au service d'un puissant propriétaire anglais, apprend qu'il est expulsé avec femme et enfants de la terre qu'il exploite. Ignorant la raison de sa disgrâce, il décide d'aller voir l'héritier de la famille, qui règne désormais en maître. Mais la confrontation tourne au drame : Coll Coyle n'a d'autre choix que de fuir. C'est le début d'une véritable chasse à l'homme, qui va le mener de la péninsule d'Inishowen à Londondeny puis aux États- Unis, en Pennsylvanie. Pleine de rage et d'espoirs déçus, son odyssée tragique parle d'oppression et de vengeance, du lien viscéral qui unit les hommes à leur terre.

« Paul Lynch possède un talent sensationnel, hérité d'écrivains tels que Cormac McCarthy ou Sébastian Barry. Consacrez-lui toute votre attention, car il est en train de créer son propre territoire littéraire. »
Colum McCann

« Une intrigue captivante écrite dans la plus belle et la plus singulière des langues. »
The Sunday Times

« Les nuances de ton de ce livre sont si somptueuses et poétiques que j'en savoure chaque phrase. »
Colm Tóibín, prix du meilleur livre étranger pour Le Maître

« Un roman d'une grande beauté et d'une grande violence. La prose poétique de Lynch est sublime, chaque phrase finement ciselée. »
Kirkus Reviews

« Une écriture d'une beauté à couper le souffle. »
Booklist

« Un roman incroyablement littéraire. Des débuts passionnants. »
The Irish Times

« Une écriture puissante. On pense à un classique de l'Ouest américain. »
Publishers Weekly

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