Revue de textes littéraires consacrés au voyage
Où Jean-Louis Kuffer traque, entre Suisse et Canada, le souvenir d'une institutrice voyageuse... Où Louis-Philippe Dalembert arpente les rues dévastées du Port-au-Prince post-Aristide... Où Yvon Le Men et Marc Trillard s'enfoncent, par des chemins opposés, dans le Mali de l'intérieur pendant la grande Tabaski... Où Sami Tchak voit danser une tout autre N'Djamena que dans les chansons populaires... Où Björn Larsson se débat dans le Salento sous l'assaut d'hospitalité de ses habitants... Où éric Sarner scrute Berlin dans sa mémoire et ses aujourd'hui... Où Edouardo Manet et François Salvaing éprouvent des sentiments souvent contradictoires en s'approchant des deux plus célèbres murs d'Israël... Où Xavier Bazot se retire dans un village arabe du Proche-Orient paisible et traversé des rumeurs de la guerre... Où Marc de Gouvenain fait l'expérience de ses limites mentales sur les pentes des montagnes tibétaines... Où Linda Gardelle vient à la consolation d'une bergère mongole trompée par un Occidental... Où Wei Wei plonge dans un Yunnan encore bien installé dans ses traditions... Cependant que Loïc Finaz médite sur la prochaine circumnavigation qui l'emmènera revoir certains détroits...
Présentation de l'éditeur
Fondations de Venise construites en Aulne, plus gros avion du monde bâti en Bouleau, Frêne confident des timides, Robinier ami des gourmands, erzatz de café fait avec des baies de Houx, Gallois vainqueurs de guerres grâce à l'If...
De tout temps et dans quelque société que ce soit, les populations ont utilisé les arbres et arbustes pour fabriquer des objets de tous les jours, des meubles, des charpentes, des bols, des outils. Mais les arbres ont bien souvent offert également leur lot en nourriture, en médicaments, en jeux... et en légendes, toutes plus étonnantes les unes que les autres.
Chez nous, en Europe occidentale, l'air du plastique a balayé, en moins d'un demi-siècle, une grande partie de ce savoir faire prodigieux.
Ce livre, à sa façon, se veut être un hommage et une mémoire de ces richesses... à redécouvrir sans tarder !
Présentation de l'éditeur
La technique de la pierre sèche, commune à l'humanité, a été mise en oeuvre avec beaucoup d'inventivité dans la vie quotidienne : murs de clôture, terrasses agricoles, cabanes pour protéger les bêtes ou remiser les récoltes, aiguiers pour capter l'eau, escaliers et sentiers pour conquérir les versants... À la fois documentaire et pratique, ce livre invite à une découverte des paysages de pierre sèche modelés par l'homme dans le monde entier.
Des restanques provençales aux terrasses escarpées du Cap-Vert, des clôtures des jardins cévenols aux temples japonais de Nara, ces architectures anonymes demeurent d'une complète actualité. Pour preuve, une nouvelle génération de maçons à pierre sèche a fait son apparition, montrant ainsi la nécessité patrimoniale et écologique de préserver et de transmettre ce savoir-faire.
Cinq spécialistes de la pierre sèche apportent ici leurs connaissances passionnées et partagent leurs expériences. Un chapitre pratique détaille en images la construction d'un mur et offre à chacun, particulier ou professionnel, la possibilité de bâtir ou de restaurer des ouvrages en pierre sèche.
Les jardins sont des lieux de respiration et de beauté qui ont de tout temps rehaussé l'éclat des civilisations. L'eau, source de vie, constitue l'un de leurs ornements majeurs. Retracer l'histoire de l'eau dans les jardins, du monde antique jusqu'aux plus récents, c'est les situer dans l'histoire des mentalités, des arts, des sciences et des techniques, et suivre un parcours qui mène à un bon usage de l'eau.
Dans les jardins anciens, les effets produits par des fontaines, par des jets d'eau ou simplement par un ruisseau ou un étang sont nés de rencontres parfois miraculeuses entre une certaine conception du bonheur et une image de la nature où convergent toutes les connaissances d'une époque. Aujourd'hui, les jardins contemporains utilisent toutes les possibilités de la technologie : l'eau fuse ou se faufile, elle apporte partout le mouvement et la lumière grâce à des jets d'eau informatisés, à des cascades recyclées ou à des brumisateurs.
À une époque où nous nous préoccupons de la gestion durable des ressources naturelles, cette technologie permet de conserver l'agrément des jardins et de tirer les plus beaux effets de l'eau tout en la préservant.
Vous rêvez d'un jardin ? D'un petit coin de verdure coquet et paisible, tout en étant respectueux de son environnement ? Alors ce livre est pour vous !
Gagner, mériter, revendiquer l'identité de celui qui n'est nulle part, c'est-à-dire d'une ville de frontière, pôle d'attraction grâce à son dynamisme économique, melting-pot où se côtoient la culture italienne, la tradition germanique, l'effervescence slave, enjeu d'un combat entre l'Italie et l'Autriche, puis la Yougoslavie - cette ville qui «est littérature» et que hantent les grandes figures de Svevo, de Saba et de Joyce et de tant d'autres...
Les auteurs se sont attachés à faire le point de tous les tiraillements linguistiques, démographiques, politiques et culturels ayant présidé à «l'identité de frontière» de cette fille naturelle de Vienne et adoptive de Rome, de ce carrefour jadis stratégique de la Mitteleuropa, nostalgique et boulimique de ses splendeurs passées, qui reste une des capitales littéraires du siècle et le laboratoire de l'Europe.
La prairie n'est pas simplement le plancher des vaches, un bout de paysage, un bien foncier ou un écosystème. Lieu millénaire, quasi immobile sous le poids des saisons, la voilà qui perd des moutons mais gagne des pavillons. Qu'arrive-t-il à la prairie ? Le maïs l'étouffe, la broussaille l'enserre, le bitume la consume. Elle disparaît, mais on n'en a jamais autant rêvé. Elle contient nos réserves de plaisir et d'imagination, d'aventure et de santé.
On y fait des rencontres : une bergère virtuelle, Socrate, un lapin près du RER, un jardinier furieux, un lotissement, des agriculteurs qui veulent travailler moins pour gagner plus, une vache qui rigole doucement... La prairie bouge à toute vitesse, attention, pâtures fraîches !
Parler des prairies, c'est regarder sous un autre angle la société où nous vivons, poser en même temps toutes ces questions qui se bousculent sur nos façons de manger, de penser, d'habiter, de nous reposer, de nous déplacer, de voir la ville, de rêver la campagne, et j'en passe...
Revue de textes littéraires consacrés au voyage
Où Jean-Louis Kuffer traque, entre Suisse et Canada, le souvenir d'une institutrice voyageuse... Où Louis-Philippe Dalembert arpente les rues dévastées du Port-au-Prince post-Aristide... Où Yvon Le Men et Marc Trillard s'enfoncent, par des chemins opposés, dans le Mali de l'intérieur pendant la grande Tabaski... Où Sami Tchak voit danser une tout autre N'Djamena que dans les chansons populaires... Où Björn Larsson se débat dans le Salento sous l'assaut d'hospitalité de ses habitants... Où éric Sarner scrute Berlin dans sa mémoire et ses aujourd'hui... Où Edouardo Manet et François Salvaing éprouvent des sentiments souvent contradictoires en s'approchant des deux plus célèbres murs d'Israël... Où Xavier Bazot se retire dans un village arabe du Proche-Orient paisible et traversé des rumeurs de la guerre... Où Marc de Gouvenain fait l'expérience de ses limites mentales sur les pentes des montagnes tibétaines... Où Linda Gardelle vient à la consolation d'une bergère mongole trompée par un Occidental... Où Wei Wei plonge dans un Yunnan encore bien installé dans ses traditions... Cependant que Loïc Finaz médite sur la prochaine circumnavigation qui l'emmènera revoir certains détroits...
Présentation de l'éditeur
charnière de l'Europe et de l'Asie, doté de la superficie d'un continent, héritier d'une Histoire millénaire, tiraillé entre la tentation européiste et les perspectives eurasiennes, peut-il prendre toute sa place dans le siècle qui s'ouvre ? Après l'échec de l'utopie soviétique, la Russie renoue les fils d'un passé complexe pour réaffirmer une identité terriblement malmenée au cours du siècle dernier. Forte de ses ressources énergétiques et déterminée à retrouver le rang international qui fut le sien au temps du monde bipolaire, elle tente une synthèse entre sa tradition autoritaire, ses richesses spirituelles et l'esprit pionnier qui présida à la conquête des immensités sibériennes. Comprendre la Russie, c'est aussi éclairer ce que sera demain l'avenir d'une Europe que sa géographie et son Histoire conduiront naturellement à s'ouvrir vers son grand voisin de l'est.» Jean-Pierre Arrignon
Ils furent des centaines de milliers, dans les sixties puis les seventies, à prendre la route de Katmandou, laissant derrière eux le monde de leurs parents, en quête d'une vie nouvelle. La plus invraisemblable procession de minibus et de voitures déglinguées à avoir jamais sillonné la planète - et le premier mouvement de gens pressés d'être « colonisés » plutôt que de coloniser quoi que ce soit.
Ce « Summer of Love » né en 1967 à San Francisco, il fallait qu'il ne finisse jamais, qu'il s'étende à la planète... Il devait durer près d'une décennie. Et la face du monde en fut changée.
Que reste-t-il de cet élan et de ces rêves ? Rory MacLean, avec en tête les airs des Grateful Dead et de Bob Dylan, et dans la poche Sur la route de Kerouac, reprend quatre décennies plus tard la « route des hippies », depuis le légendaire Pudding Shop au pied de la mosquée Bleue d'Istanbul jusqu'à Katmandou, en passant par l'Iran et l'Afghanistan : 9 000 kilomètres d'un voyage de tous les dangers - et de toutes les surprises. Sur une portion de la route « Peace and love » règne aujourd'hui guerre et chaos. Tout a changé ? Pas si sûr : ce voyage réservera à l'auteur bien des rencontres surprenantes.
Un formidable récit d'aventures au présent, et une plongée dans l'histoire de nos rêves, où la tendresse n'exclut pas la lucidité, parfois cruelle. Best-seller en Grande-Bretagne, ce livre a déclenché un véritable mouvement sur Internet : des milliers d'anciens « voyageurs intrépides » se sont retrouvés, échangeant photos, documents et souvenirs grâce au site de l'auteur.