D'abord calligraphe dans le Gers, l'auteure est devenue bergère dans le sud de la France après une formation agricole. Dans ce récit en deux temps empreint de poésie, elle évoque la découverte du métier, un choix en faveur de la biodiversité, et la vie au sein d'une bergerie. Devenue dix ans après une agricultrice chevronnée, elle aborde les étapes de son parcours et les problèmes des éleveurs.
L'ethnobotaniste parcourt la planète à la recher des différentes manières pour l'homme d'entrer en relation avec les plantes, de les observer, de les organiser et de les domestiquer.
Douze arbres mythiques, de l'olivier de Jérusalem au noisetier d'Écosse en passant par le sapin baumier d'Ontario et le poirier de Chine. Chacun à sa façon, ils sont porteurs d'une sagesse millénaire. Pour la recueillir, David G. Haskell est parti à leur rencontre.
Personne ne connaît l'avenir, mais nous pouvons détailler les menaces qui pèsent sur la Terre, aller voir des lieux où ce que nous craignions est en train de se produire. Les décisions qui seront prises dans les années qui viennent influenceront le cours de la vie humaine. En effet, nous sommes aujourd'hui menacés par la 6e extinction et cette prise de conscience doit engendrer une réaction qui passe de l'attention à l'intention et à l'action, action qui est notre responsabilité.
Comme nous l'avons longtemps pensé, les hommes ne sont pas le chef-d'oeuvre de la création, nous ne sommes pas le but de l'évolution. Nous devons absolument retrouver une certaine humilité et repenser notre place dans la nature, prendre conscience de la totale interdépendance de tous les êtres vivants avec qui nous devons être en relation, intégrer notre vie à celle du monde animal et arrêter de considérer la Terre comme notre propriété. Il faut croire qu'un avenir est encore possible.
Le changement climatique s'accélère, la biodiversité s'effondre, notre modèle de civilisation vacille... N'est-il pas temps d'inventer ensemble une nouvelle manière d'habiter la Terre, en nous laissant inspirer par la nature ?
À la Ferme biologique du Bec Hellouin, Perrine et Charles Hervé-Gruyer et leur équipe cherchent à subvenir aux besoins des humains tout en prenant soin de toutes les formes de vie. Ils y pratiquent l'écoculture, une nouvelle forme d'agriculture qui imite les écosystèmes naturels. Les recherches scientifiques ont validé les résultats de cette approche qui permet, grâce à des outils manuels simples et efficaces, de produire des légumes et des fruits d'une excellente qualité gustative et nutritive, avec des rendements qui peuvent être dix fois supérieurs, par unité de surface, aux rendements de l'agriculture biologique motorisée. Cette production généreuse s'accompagne d'une rapide augmentation de la fertilité des sols. Une microferme conçue selon l'approche du Bec Hellouin constitue un puits de carbone et une oasis de biodiversité.
Déserts hostiles, rivages marins inaccessibles, îles oubliées, terres abandonnées entre deux frontières, plaines et forêts contaminées, sommets perdus dans les nuages..., cet Atlas des terres sauvages nous propose un voyage immobile vers des destinations inconnues, périlleuses ou fascinantes dont l'évocation invite au rêve ou à la réflexion.
Pôle Nord en solitaire, traversées du Groenland et de l'Antarctique en traîneau à chiens... Certes, Jean-Louis Etienne est l'homme des déserts blancs, mais ce voyageur au long cours, bricoleur et bâtisseur dans l'âme, est avant tout un amoureux des arbres et du bois. Il a d'ailleurs installé son port d'attache dans la forêt de son Tarn natal.
À l'instar du philosophe américain Henry David Thoreau, l'un de ses inspirateurs, il est en quête d'alliances intimes avec la nature, qu'il côtoie depuis son plus jeune âge. Elle est son champ de découvertes, son espace de liberté, comme en témoignent anecdotes et souvenirs d'enfance semés au fil des pages.
Mais c'est surtout le génie de l'arbre qui le fascine. Dénominateur commun à la vie de toutes les espèces, l'arbre est le gîte et le couvert de la biodiversité, le château d'eau entre la terre et le ciel. Pourvoyeur d'oxygène et régulateur du climat, il est le garant de la conservation des sols. Avec passion et un don pour la pédagogie, l'auteur nourrit notre curiosité de questions inattendues et expose des solutions pour demain.
L'archipel de Kiribati, dans l'Océan Pacifique, une île et trente-deux atolls, sera la première terre à disparaître en raison du changement climatique. Son président a d'orès et déjà fait l'acquisition de terres aux Fidji afin de déplacer la population le moment venu. Comment vit-on sur une terre vouée à disparaître à brève échéance ? Alice Piciocchi et Andréa Angeli ont fait le voyage depuis la lointaine Europe. Leur très beau livre en forme d'Atlas fixe la mémoire de la beauté de ces îles qui, quelle que soit la portée des efforts consentis pour limiter le changement climatique, auront disparu à la fin de ce siècle.
Tout commence à la source sacrée du fleuve, perchée à 4 880 mètres dans la chaîne de l'Himalaya. C'est ici que le Mékong prend naissance, dans la province chinoise du Qinghai, sur un territoire que peu d'étrangers ont foulé.
M. & Mme Shoes, photographes-voyageurs, en couple à la ville comme sur les routes du monde, sont de ceux-là. En 2016, ils décident de suivre le tracé de ce fleuve majestueux qui nourrit l'Asie du Sud-Est. En sept mois, après plusieurs milliers de kilomètres parcourus, dont deux mille cinq cents de marche, ils passent de Zaxiqiwa, dans les montagnes de Chine, au delta du Mékong à l'extrême sud du Viêt-Nam, traversant le Laos, la Thaïlande et le Cambodge.
En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l'Anthropocène l'opportunité de prendre enfin les commandes d'un système-terre entièrement modelé par les humains.
À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s'appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples.