Catalogue raisonné des 'barres de bois rond'. Exposition du Musée d'art moderne de la Ville de Paris, du 14 février au 11 mai 2008.
Rien n'est plus significatif, plus expressif, qu'un inventaire, sous l'apparence de la froide objectivité. De la juxtaposition des ?uvres et des styles, de leur
succession systématique dans la chronologie naît, au-delà des disparates de rencontre, la puissante impression d'un mouvement de longue portée et jusqu'au sentiment que l'esprit du lieu et du temps, son unité secrète, réside précisément dans cette pluralité, dans l'énergie qui crée ce perpétuel renouvellement des formes, si caractéristique de Manhattan : l'énergie d'Elmer Moffat, le héros de La Coutume du pays d'Edith Wharton - laquelle, née à New York, n'aimait guère sa cité, jugée trop provinciale. Le livre de Gerrit Engel, architecte et photographe, n'est donc pas un livre de plus sur New York mais le recensement de 162 monuments emblématiques de Manhattan, depuis la Moris-Jumel Mansion de 1765, à l'architecture sobrement et noblement palladienne, jusqu'à la Hearst Tower de 2006, prisme néobaroque que Norman Foster a édifié sur un socle Art déco préexistant. Verticales ou horizontales (City Hall, 1812, Carnegie Hall, 1891, Pierpont Morgan Library, 1906, Madison Square Garden, 1968) ; en prisme (American Folk Art Museum, 2001) ou en spirale (Guggenheim Museum de F. L. Wright, 1959), voire en pyramide tronquée (Museum of the Jewish Heritage, 1996), toutes ces architectures, célébrissimes ou inconnues, sont présentées comme des tableaux, encadrés sur la page, la légende en regard. Le lecteur se laisse alors porter par l'évidence des rimes, comme celle qui relie, à cent ans de distance, The Corinthian, 1987, et Lipstick Building, 1986, à Flatiron Building, 1903. Comme si le retour ' postmoderne ' qui fait ajouter par Philip Johnson, s'écartant de Mies van der Rohe avec qui il avait construit, en 1958, le Seagram Building, un superbe, un horrible fronton néoantique au Sony Plaza, siège d'AT & T, en 1984, faisait partie intégrante de Manhattan, née d'un dessein rationnel, d'un plan ' hypodamien ' de ses fondateurs hollandais, mais, depuis, emblème de l'énergie destructrice, rénovatrice, conservatrice de l'architecture moderne.
Présentation de l'éditeur
Le photographe Julien Chatelin tente de décrypter les différentes composantes de la société israélienne. Il s'attache particulièrement à regarder la jeunesse le long de ses lignes de fractures pour y deviner la société de demain.
Préface de Valérie Zenatti
Rien n'est plus significatif, plus expressif, qu'un inventaire, sous l'apparence de la froide objectivité. De la juxtaposition des ?uvres et des styles, de leur
succession systématique dans la chronologie naît, au-delà des disparates de rencontre, la puissante impression d'un mouvement de longue portée et jusqu'au sentiment que l'esprit du lieu et du temps, son unité secrète, réside précisément dans cette pluralité, dans l'énergie qui crée ce perpétuel renouvellement des formes, si caractéristique de Manhattan : l'énergie d'Elmer Moffat, le héros de La Coutume du pays d'Edith Wharton - laquelle, née à New York, n'aimait guère sa cité, jugée trop provinciale. Le livre de Gerrit Engel, architecte et photographe, n'est donc pas un livre de plus sur New York mais le recensement de 162 monuments emblématiques de Manhattan, depuis la Moris-Jumel Mansion de 1765, à l'architecture sobrement et noblement palladienne, jusqu'à la Hearst Tower de 2006, prisme néobaroque que Norman Foster a édifié sur un socle Art déco préexistant. Verticales ou horizontales (City Hall, 1812, Carnegie Hall, 1891, Pierpont Morgan Library, 1906, Madison Square Garden, 1968) ; en prisme (American Folk Art Museum, 2001) ou en spirale (Guggenheim Museum de F. L. Wright, 1959), voire en pyramide tronquée (Museum of the Jewish Heritage, 1996), toutes ces architectures, célébrissimes ou inconnues, sont présentées comme des tableaux, encadrés sur la page, la légende en regard. Le lecteur se laisse alors porter par l'évidence des rimes, comme celle qui relie, à cent ans de distance, The Corinthian, 1987, et Lipstick Building, 1986, à Flatiron Building, 1903. Comme si le retour ' postmoderne ' qui fait ajouter par Philip Johnson, s'écartant de Mies van der Rohe avec qui il avait construit, en 1958, le Seagram Building, un superbe, un horrible fronton néoantique au Sony Plaza, siège d'AT & T, en 1984, faisait partie intégrante de Manhattan, née d'un dessein rationnel, d'un plan ' hypodamien ' de ses fondateurs hollandais, mais, depuis, emblème de l'énergie destructrice, rénovatrice, conservatrice de l'architecture moderne.
Présentation de l'éditeur
Rien n'est plus significatif, plus expressif, qu'un inventaire, sous l'apparence de la froide objectivité. De la juxtaposition des ?uvres et des styles, de leur
succession systématique dans la chronologie naît, au-delà des disparates de rencontre, la puissante impression d'un mouvement de longue portée et jusqu'au sentiment que l'esprit du lieu et du temps, son unité secrète, réside précisément dans cette pluralité, dans l'énergie qui crée ce perpétuel renouvellement des formes, si caractéristique de Manhattan : l'énergie d'Elmer Moffat, le héros de La Coutume du pays d'Edith Wharton - laquelle, née à New York, n'aimait guère sa cité, jugée trop provinciale. Le livre de Gerrit Engel, architecte et photographe, n'est donc pas un livre de plus sur New York mais le recensement de 162 monuments emblématiques de Manhattan, depuis la Moris-Jumel Mansion de 1765, à l'architecture sobrement et noblement palladienne, jusqu'à la Hearst Tower de 2006, prisme néobaroque que Norman Foster a édifié sur un socle Art déco préexistant. Verticales ou horizontales (City Hall, 1812, Carnegie Hall, 1891, Pierpont Morgan Library, 1906, Madison Square Garden, 1968) ; en prisme (American Folk Art Museum, 2001) ou en spirale (Guggenheim Museum de F. L. Wright, 1959), voire en pyramide tronquée (Museum of the Jewish Heritage, 1996), toutes ces architectures, célébrissimes ou inconnues, sont présentées comme des tableaux, encadrés sur la page, la légende en regard. Le lecteur se laisse alors porter par l'évidence des rimes, comme celle qui relie, à cent ans de distance, The Corinthian, 1987, et Lipstick Building, 1986, à Flatiron Building, 1903. Comme si le retour ' postmoderne ' qui fait ajouter par Philip Johnson, s'écartant de Mies van der Rohe avec qui il avait construit, en 1958, le Seagram Building, un superbe, un horrible fronton néoantique au Sony Plaza, siège d'AT & T, en 1984, faisait partie intégrante de Manhattan, née d'un dessein rationnel, d'un plan ' hypodamien ' de ses fondateurs hollandais, mais, depuis, emblème de l'énergie destructrice, rénovatrice, conservatrice de l'architecture moderne.
Présentation de l'éditeur
Rien n'est plus significatif, plus expressif, qu'un inventaire, sous l'apparence de la froide objectivité. De la juxtaposition des ?uvres et des styles, de leur
succession systématique dans la chronologie naît, au-delà des disparates de rencontre, la puissante impression d'un mouvement de longue portée et jusqu'au sentiment que l'esprit du lieu et du temps, son unité secrète, réside précisément dans cette pluralité, dans l'énergie qui crée ce perpétuel renouvellement des formes, si caractéristique de Manhattan : l'énergie d'Elmer Moffat, le héros de La Coutume du pays d'Edith Wharton - laquelle, née à New York, n'aimait guère sa cité, jugée trop provinciale. Le livre de Gerrit Engel, architecte et photographe, n'est donc pas un livre de plus sur New York mais le recensement de 162 monuments emblématiques de Manhattan, depuis la Moris-Jumel Mansion de 1765, à l'architecture sobrement et noblement palladienne, jusqu'à la Hearst Tower de 2006, prisme néobaroque que Norman Foster a édifié sur un socle Art déco préexistant. Verticales ou horizontales (City Hall, 1812, Carnegie Hall, 1891, Pierpont Morgan Library, 1906, Madison Square Garden, 1968) ; en prisme (American Folk Art Museum, 2001) ou en spirale (Guggenheim Museum de F. L. Wright, 1959), voire en pyramide tronquée (Museum of the Jewish Heritage, 1996), toutes ces architectures, célébrissimes ou inconnues, sont présentées comme des tableaux, encadrés sur la page, la légende en regard. Le lecteur se laisse alors porter par l'évidence des rimes, comme celle qui relie, à cent ans de distance, The Corinthian, 1987, et Lipstick Building, 1986, à Flatiron Building, 1903. Comme si le retour ' postmoderne ' qui fait ajouter par Philip Johnson, s'écartant de Mies van der Rohe avec qui il avait construit, en 1958, le Seagram Building, un superbe, un horrible fronton néoantique au Sony Plaza, siège d'AT & T, en 1984, faisait partie intégrante de Manhattan, née d'un dessein rationnel, d'un plan ' hypodamien ' de ses fondateurs hollandais, mais, depuis, emblème de l'énergie destructrice, rénovatrice, conservatrice de l'architecture moderne.
Présentation de l'éditeur
L'oeuvrettiste de renommée Laurent d'Ursel nous livre ses réflexions piquantes ou judicieuses ou judicieusement piquantes sur le grand bazar de l'art contemporain. Réunis dans un ouvrage au format de la plus petite poche, ces textes se picorent partout, par exemple en apéro avant un vernissage...
Marcher, créer ou le voyage autour d'une capitale de Jean-François Pirson et Florence Marchal
La limite comme chemin rend compte d'une marche de quatre jours aux confins de la ville-région de Bruxelles, geste poétique mis en oeuvre par deux artistes bruxellois partis de la place Flagey vers l'est, dans le sens contraire des aiguilles...