Hildegard Knef, célèbre actrice et chanteuse allemande fut l'amie de Romy Schenider pendant de longues années, partageant avec elle les triomphes et les moments sombres. Dans cette biographie, devenue aujourd'hui un best-seller, elle y a recueilli tous ses souvenirs. Elle présente avec émotion et lucidité la vie de Romy Schneider ; son enfance solitaire dans un couvent, ses débuts précoces au cinéma, l'amour qu'elle portait à des hommes mal choisis et qui se sont succédés jusqu'à sa mort. Hildegard Knef, bien qu'ayant des mots d'admiration pour le talent de son amie, ne s'épargne pas pour autant les critiques concernant sa vie désordonnée et l'influence négative de sa mère, qui réagit en engageant avec elle une lutte acharnée à la télévision et dans la presse. Plus de vingt-cinq ans après sa publication discutée, cette biographie, longtemps épuisée, n'a perdu en rien de sa fraîcheur et de son audace.
La société contemporaine considère d'un mauvais oeil les Jeff Koons et autres Damien Hirst qui ne cachent pas leur désir de richesse. Pourtant, des artistes ont toujours créé pour devenir prospères et reconnus. Au XXe siècle, Magritte a «fabriqué» en série ses pipes qui n'en étaient pas. Mais, bien avant lui, Cranach fut le peintre fortuné d'une infinité de Lucrèce, de Judith et autres Vénus, qui se ressemblent toutes - et se reproduisaient déjà au XVIe siècle comme des clones. La «Factory» de Rubens, si elle n'était pas franchement rock'n'roll, n'en restait pas moins un lieu de production quasi mécanisé destiné à ce que les toiles du maître d'Anvers envahissent toutes les cours d'Europe. Quant à Courbet, l'homme de L'origine du monde, il comptait bien sur une fine stratégie médiatique pour devenir riche et célèbre. Même Van Gogh, l'archétype de l'artiste maudit, mort pauvre et incompris, avait pour protecteur un des plus grands marchands de tableaux de Paris, autrement dit son frère Théo. Ce livre démonte en treize cas courant à travers l'histoire les idées préconçues sur des artistes qui appartiennent à la postérité - et prouve, au passage, que l'appât du gain n'est pas le privilège de la période actuelle.
Un voyage dans la grande histoire de l'art remplie de toutes petites histoires d'hommes devenus d'immenses artistes.
Il a tout eu. Vraiment tout : les femmes, l'argent, la gloire, la beauté - une beauté incroyable, divine, irréelle. Il a couché avec les plus belles filles, a été désiré par les hommes les plus célèbres. Il a été la star des stars, le plus grand acteur du monde, s'est acheté un Paradis en plein océan. Il aurait pu être heureux.
Sa vie a pourtant été une longue recherche du malheur. Il a provoqué des suicides, fait régner un climat de peur, craché sur son métier, tourné des films épouvantables, et, finalement, gâché son talent. Il est devenu obèse, secret, reclus - et a terminé sa vie avec sa femme de ménage. Son fils a été un assassin, sa fille s'est pendue avec une laisse à chien.
Dans la vie de Marlon Brando, il n'y a que du noir.
Ce livre n'est pas une biographie, surtout pas.
C'est le récit de la fabrication d'un monstre.
Mais un si beau monstre...
600 oeuvres d'art représentent la création artistique de l'année 1917. Le rideau de scène peint par Picasso pour le ballet Parade, Fontaine de M. Duchamp, Princesse X de C. Brancusi, sont parmi les oeuvres exposées. Ironie de l'histoire, la guerre, qui a séparé les artistes, a fourni des occasions de rencontres a certains d'entre eux : P. Eluard et M. Ernst, Aragon et A. Breton.
Dans cet essai, l'auteur tente d'élaborer une nouvelle esthétique qui dépasserait le beau en tant que critère d'appréciation ultime. Cette métaesthétique fondée sur le concept de sublime intègrerait la laideur, la difformité et l'informe. Le philosophe, qui se réclame du dandysme et de Nietzsche, étaye sa théorie avec les déformations plastiques opérées par l'avant-garde depuis Picasso.
Une édition unique de l'atlas des villes du XVIIe siècle de Frederick de Wit
Découvrez le Google Earth du XVIIe siècle !
Un atlas historique de 1698, avec 151 cartes de villes des Pays-Bas septentrionaux et méridionaux, de La Haye à Lille.
Un ouvrage artistique et culturel dont cinq exemplaires seulement sont connus dans le monde.
De magnifiques cartes dessinées et coloriées à la main avec des perspectives détaillées.
Cette édition rend l'atlas historique accessible à tous les passionnés d'histoire et de cartes anciennes.
Des perspectives et des cartes dessinées à la main
Les atlas des villes connaissaient un grand succès à la fin du XVIe et au XVIIe siècles. De tels ouvrages étaient publiés par les grands éditeurs d'atlas de l'époque, à savoir Joan Blaeu, Johannes Janssonius et Frederick de Wit aux Pays-Bas. De Wit a été le dernier à exercer cette activité. Pour ce faire, il employait aussi bien des plaques de cuivre gravées que des plaques de Joan Blaeu et Johannes Janssonius, qu'il avait rachetées après la fermeture de leurs sociétés et qu'il retravaillait.
Attention : prix de lancement jusqu'au 31/12/2012. Ensuite 119 euros.
j'ai conservé mes cadeaux d'anniversaire à partir de 1980 et j'ai maintenu ce rituel quatorze années consécutives. Soit durant deux septennats.
François Mitterand a créé le musée du Septennat pour y exposer tous les cadeaux reçus dans ses fonctions de président de la République durant deux septennats (1981/1995). Soit quatorze ans.
Forte de mon année d'avance ,j'ai pensé intituler ce livre 'LUI aussi'. Mais eu égard à sa fonction et au nombre de nos cadeaux respectifs -318 environ de mon côté, 4700 objets et 18000 livres environ du sien-,j'ai renversé l'ordre.
Sophie Calle
A partir des exigences formulées par W. Benjamin ou H. Arendt, l'auteur interroge ici les conditions d'une possible représentation des peuples. Cela passe moins par l'histoire du portrait de groupe hollandais ou les 'portraits de troupes' totalitaires que par l'attention accordée aux 'petits peuples' par les poètes, les peintres ou les photographes ou encore la présence des figurants au cinéma.
La vie du cinéaste français le plus célèbre s'est partagée entre la France, où il est né en 1894, et la Californie, où il vécut de 1941 à sa mort, en février 1979. Il fut le témoin et l'acteur de son temps, blessé en 1915, devenu metteur en scène par amour mais refusant de se vivre en artiste, compagnon de route du Parti communiste en 1936, invité de l'Italie fasciste en 1940, puis réalisateur hollywoodien, citoyen américain.
Il a filmé en France, en Amérique, en Inde, en Italie, et pour finir s'est fait écrivain.
Jean Renoir ne s'est jamais laissé guider que par son instinct, imprimant à son existence les soubresauts les plus inattendus, passant sans émotion visible d'une opinion à une autre contraire, et ceux qui admiraient ses films en toutes circonstances lui donnèrent raison.
C'est ainsi qu'il était libre, c'est ainsi qu'il est resté lui-même, dissimulant sous ses rondeurs et ses sourires les contradictions multiples qui le fondaient, pour la plupart demeurées secrètes à ce jour.
Conçue à partir de sources inédites ou mal connues, cette biographie renouvelle entièrement l'approche de l'auteur de La Grande Illusion et de La Règle du jeu, redessine la fonction même de metteur en scène de cinéma et retrace l'histoire d'un siècle et de ses passions.
L'influence que le Japon – sa culture aussi bien que son architecture – a exercée sur le célèbre architecte américain Frank Lloyd Wright, est avant tout visible dans ses propres créations. Contrairement à ses contemporains aux États-Unis qui considéraient l'architecture européenne comme faisant partie de leur héritage, Wright a pris le Japon et la culture japonaise comme modèle pour son esthétique. Et cette influence se manifeste également dans la constitution de collections d'objets d'arts, de sculptures et surtout d'estampes.
En 1906, il expose à l'Art Institut of Chicago la collection d'ukiyo-e (des œuvres de Hiroshige) qu'il a commencée un an auparavant, à l'occasion de son premier voyage au Japon. Collectionneur (il fut l'un des premiers en Occident) et marchand incontournable, il développe immédiatement une théorie interprétative (qu’il publie il y a tout juste 100 ans), The Japanese Print : an Interpretation, devenue à la fois une lecture essentielle pour les experts et les amateurs de l’art japonais et pour tous ceux qui veulent comprendre l’architecture de Wright.
Inédite en français, indisponible en anglais, nous proposons de ce livre deux versions : un tirage de la traduction en langue française réalisée par Laurent Bury et un tirage en langue anglaise, respectant le choix des textes et la présentation de la réédition de 1967.
Attention : prix réduit jusqu'au 31 décembre 2012. Ensuite, 139€