Architecte et urbaniste réputé, F. Pouillon (1912-1986) est mêlé, au début des années 1960 à des affaires de détournement de fonds et d'abus de biens sociaux. Arrêté et écroué, il s'évade de la clinique où il est soigné, rejoint le FLN. Condamné à quatre ans de prison, il est libéré en 1964 pour raisons de santé et part en Algérie où il réalise divers projets. Il publie ces mémoires en 1968.
Insaisissable, Mario Bava ? Sûrement pas ! Et pourtant... Le réalisateur italien, d'une famille de cinéma à l'instar de Sergio Leone, a exploré tant de genres et de styles qu'on aurait pu se perdre dans la variété de ses oeuvres du cinéma populaire des années 1960 et 1970. Il n'en est rien. À chaque film, l'oeil est attisé par des silos de couleurs et de flashs d'une maîtrise à couper le souffle : son cinéma est un cinéma de désir(s).
De l'épouvante au giallo (dont il fut l’inventeur sur grand écran) en passant par le péplum teinté de fantastique, le polar, la bande dessinée pop ou le slasher, l’œuvre du cinéaste est cohérente. Il provoque la convoitise de ses films grâce à une esthétique particulière conçue pour noyer les sens dont, en premier lieu, le regard. Il enferme ainsi le spectateur dans une réalité autre, alternative, à travers le travestissement du réel accepté comme un pacte qui nous lie au réalisateur. Cet essai propose pour la première fois un voyage au cœur de la plastique des sens de Mario Bava, le magicien des couleurs. (présentation de l'éditeur)
Une autobiographie où l'ancienne attachée de presse raconte son enfance, son parcours, ses rencontres avec les célébrités du cinéma et sa liaison avec Lino Ventura entre 1972 et 1982. Bien que l'acteur soit marié, une relation passionnée et chaotique débute entre les deux. L'auteure raconte également la confrontation qui mena à leur rupture et sa réaction à la mort de la star en 1987.
À l'occasion du centième anniversaire de la naissance de Gérard Oury, sa fille Danièle Thompson, qui fut aussi sa grande complice en écriture dès Le Corniaud, revient dans ce livre très personnel sur la vie incroyable de son père, sur leur relation fusionnelle, et sur sa filmographie aux nombreux succès : Le Corniaud, La Grande Vadrouille, Le Cerveau, La Folie des grandeurs, Les Aventures de Rabbi Jacob, Le Coup du parapluie, L'As des as...
Passer une soirée avec Robert Walser à l'opéra ou au café-concert, le suivre dans un salon bourgeois ou dans une ruelle nocturne où flotte un air d'harmonica, écouter en sa compagnie Chopin, Mozart, des interprètes virtuoses ou débutants, partager son regard acéré sur l'institution musicale... entre Walser et la musique, les soixante textes rassemblés ici dessinent une relation empreinte de ferveur et d'irrévérence. Écrits entre 1899 et 1933, ces proses et poèmes, dont la moitié sont publiés pour la première fois en français, dressent le portrait littéraire d'un inventeur de formes et improvisateur sans préjugés qui n'a rien à envier à Erik Satie ou à Alban Berg. (présentation de l'éditeur)
Le Hard Rock Market fut une plaque tournante de l’énergie du rock et des cultures alternatives. Après la boutique Anik ouverte en 1975 rue des Éperonniers, Anik De Prins fonde en 1991, dans la même rue, le temple du hard rock, le Hard Rock Market, qui ferma ses portes en 2018. Cet abécédaire rend hommage à ces deux lieux où passèrent nombre de musiciens amis d’Anik, Dio, Doro, Neil Turbin, Aerosmith, Johnny Halliday, Nicoletta, Dream Theater, Duran Duran, Amon Amarth, Drakkar, Channel Zero… Passionnée de rock, Anik a rencontré Deep Purple, Motörhead, Iron Maiden, Fish, Biff Byfford, Cradle of Filth, Doug Aldrich, Glenn Hughes...
Bienvenue dans la culture metal au travers de textes et de photos.
L'un des premiers romans graphiques modernes, où l'auteur F. Masereel (1889-1972) raconte, en 83 gravures, la vie d'une idée. Elle prend la forme d'une femme qui sème la zizanie, inspire du rejet ou de l'étonnement, mais ne laisse jamais indifférent. Elle va se reproduire en se jetant dans les cylindres d'une presse d'imprimerie.
Cet ouvrage étudie une période importante, mais longtemps négligée ou calomniée, de l'oeuvre de Jean-Luc Godard : les années autour de 1968, durant lesquelles le cinéaste se politise, se réclamant du communisme puis du maoïsme.
Comment mettre son cinéma au service de la révolution ? Porter la révolution dans le cinéma lui-même ? Se situer, s'inscrire dans l'histoire du cinéma pour élargir ses possibilités et usages militants ? La Chinoise, Week-end, Tout va bien... Près de vingt films qui sont autant de laboratoires d'un cinéma politique révolutionnaire. L'association avec Jean-Pierre Gorin dans le « groupe » Dziga Vertov modifiera durablement sa conception du cinéma en déplaçant le coeur des recherches, de l'image vers le montage qui l'intègre.
En réinventant le western, genre populaire par excellence, Sergio Leone aura changé la face du cinéma. Le public a tout de suite fait un accueil triomphal à ses films alors que la critique ne comprenait pas que l'Ouest n'avait plus besoin d'être américain tant il était désormais ancré dans l'imaginaire universel. Or Sergio Leone est un grand cinéaste de l'imaginaire.
Aussi populaire qu'expérimental, découvreur de Clint Eastwood comme de Charles Bronson, Leone est aujourd'hui adulé par les cinéastes du monde entier comme un immense formaliste.
Dans une enquête documentée auprès des artistes, des collectionneurs, des banquiers ou des faussaires, la journaliste révèle les trafics liés à l'expansion du marché de l'art contemporain. Entre évasion fiscale, blanchiment d'argent et faux, elle dresse un panorama de la marchandisation de l'art.