Une récusation des appréciations avancées par l'extrême droite flamande concernant les finances publiques et l'argent que coûteraient les aides sociales allouées aux immigrés, aux précaires et aux Wallons réputés paresseux. Les auteurs souhaitent montrer que ces arguments nuisent aux hommes et aux femmes dans le besoin qui en sont les victimes.
Quand commence l'histoire de Rome ? Les auteurs antiques, comme Tite-Live ou Denys d'Halicarnasse, affirment que l'Urbs fut fondée le 21 avril 753 avant J.-C. par Romulus. Il aurait tracé ce jour-là sur la colline du Palatin le sillon fondateur.
Au cours des sept siècles suivants, cette cité du Latium, qui connut tour à tour la royauté et la république, s'est imposée aux communautés voisines puis à l'Italie et enfin au monde méditerranéen. Marquée de manière continue par la guerre, cette période se clôt avec le recensement de 70 avant J.-C qui enregistra pour la première fois l'ensemble des hommes libres de la péninsule au nombre des citoyens romains. Par l'ouverture de leur statut civique aux communautés vaincues, les Romains affirmaient leur prétention à l'universalité et à l'éternité de leur domination. Les conséquences de la conquête furent profondes : le contrôle de vastes territoires offrit à l'économie de Rome et des régions conquises des possibilités de développement considérables, et elle exerça un rôle majeur dans l'évolution de l'ordre social, des institutions et des pratiques politiques républicaines.
L'Alhambra, ensemble palatial fondé aux XIIIe et XIVe siècles par les souverains arabes de Grenade, est resté dans l'ombre pendant plusieurs siècles après la fin de la Reconquista.
Les Espagnols furent les premiers à « redécouvrir » l'Alhambra au XVIIIe siècle, alors que ses visiteurs étrangers en firent l'une des premières destinations touristiques du XIXe siècle. Beaucoup ont laissé de précieuses traces de leur passage : des écrits, des photographies et, surtout, des commentaires dans le livre des visiteurs de l'Alhambra, tenu depuis 1829. L'historien Edhem Eldem a analysé ce document fascinant pour proposer une vision tout à fait nouvelle de l'Alhambra et de ce qu'il représentait.
Mai 1943. Sur une plage espagnole, on découvre le cadavre d'un officier britannique porteur de documents confidentiels. La police espagnole a tôt fait d'informer les services secrets allemands. Une des plus incroyables opérations d'intoxication de la Seconde Guerre mondiale vient de commencer.
Il s'agit de convaincre les Allemands qu'ils ont intercepté les plans d'invasion alliés des Balkans et de la Sardaigne, afin d'éloigner de la Sicile - véritable objectif des Alliés - les troupes allemandes. La Wehrmacht transférera ailleurs ses divisions, ce qui permettra de réussir le débarquement et sauvera des milliers de vies.
Une découverte soyeuse et savante d'une Arabie encore heureuse, dont chaque page est imprégnée de merveilleux.
Le Yémen est sans doute le plus fascinant et le plus méconnu des pays du monde arabe. Une terre brûlante entre désert, océan et montagnes, objet de fantasmes millénaires. Les géographes antiques narraient une Arabia Félix dont les trésors d'encens étaient gardés par des serpents volants, les voyageurs du Moyen Âge rapportaient des légendes d'îles disparues et de montagnes en sang... Notre imaginaire contemporain évoque plutôt un pays en proie à la guerre, aux rivalités ancestrales et condamné à la famine.
On ne peut être curieux du passé sans l'être aussi du monde qui nous entoure. Après l'avoir longtemps et superbement ignoré, je me surprends à le regarder de près. Et cela donne de drôles de résultats. À force d'habiter le passé, c'est le présent qui me semble étrange. Je le regarde comme on aborderait de nouveaux rivages, en guetteur mélancolique, en flâneur, en amateur surpris et amusé. L'expérience du temps donne parfois à l'actualité des allures dérisoires, elle nous fait apercevoir ses inconséquences et sa fragilité. Les visages changent, mais la grimace reste la même. Ces exercices-là ne sont pas dépourvus de dangers. » (présentation de l'éditeur)
Tous tracés, et alors ? Bienvenue dans le capitalisme de surveillance ! Les géants du web, Google, Facebook, Microsoft et consorts, ne cherchent plus seulement à capter toutes nos données, mais à orienter, modifier et conditionner tous nos comportements : notre vie sociale, nos émotions, nos pensées les plus intimes... jusqu'à notre bulletin de vote. En un mot, décider à notre place - à des fins strictement lucratives.
Des premiers pas de Google au scandale de Cambridge Analytica, Shoshana Zuboff analyse cette monstrueuse mutation du capitalisme, où la souveraineté du peuple est renversée au profit non pas d'un État autoritaire, comme on pourrait le craindre, mais d'une nouvelle industrie opaque, avide et toute-puissante, menaçant dans une indifférence radicale notre libre arbitre et la démocratie.
Depuis les années 1980, les inégalités sont reparties à la hausse dans la plupart des régions du monde, après une période relativement égalitaire dans l'après-guerre. Faut-il y voir la conséquence implacable de la mondialisation et de la technologie, ou bien plutôt un phénomène proprement politique et idéologique ? Pourquoi de nouvelles coalitions électorales unies par d'ambitieux programmes de redistribution des richesses tardent-elles à se développer, et quel est le lien avec la montée de nouveaux conflits identitaires, incarnée par les succès de Trump aux États-Unis, Le Pen en France, Modi en Inde ou encore Bolsonaro au Brésil ?
Même s'ils en ont peu, les pauvres ont de l'argent. Cet argent est source de fantasmes : on l'imagine mal dépensé, mal utilisé, mal alloué. Pourtant, on s'interroge peu sur la manière dont ils le gèrent, ce qu'il devient et qui il enrichit. Des émeutes du Nutella à la baisse des APL, en passant par le steak doré de Franck Ribéry, cet essai déconstruit notre perception de la pauvreté et interroge notre rapport à la consommation : la place du luxe ou du superflu dans nos vies, les dépenses contraintes, la nécessité - ou non - des « petits plaisirs » que l'on s'octroie, ou encore l'influence du regard de l'autre sur nos achats. (présentation de l'éditeur)
Pour son centenaire, notre partenaire Sabca a publié un livre de photos et une bande dessinée exclusifs sur son histoire centenaire, et en même temps sur 100 ans d'industrie aérospatiale en Belgique. La publication de ces livres a reçu l'attention de la presse et a suscité de nombreuses réactions et demandes de la part des passionnés de l'aviation, de l'espace, de la défense et des drones. Parce que Sabca a un faible pour Child Focus, elle veut partager cet enthousiasme avec Child Focus en faisant don de ce livre. (texte en anglais)
L'édition limitée (400pcs) du livre "Celebrating 100 years of history in Aerospace" en anglais et la bande dessinée (une histoire héroïque sur les travailleurs) (FR / NL ) sont disponibles dans la boutique et le web-shop de la librairie Tropismes à Bruxelles, qui se réjouit à s’engager pour la fondation Child Focus.