Un panorama des enjeux politiques contemporains qui met en lumière les nécessités permanentes, telles que la gestion de l'eau et le commerce, ainsi que les chocs produits par le déclin de certaines aires politiques et la montée d'acteurs puissants, dont la Chine et l'Inde. L'aggravation des inégalités entre le Nord et le Sud, le terrorisme et le contexte climatique sont notamment traités.
La France est-elle politiquement capable, et jusqu'à quel point, de faire face aux grands défis d'aujourd'hui, sociaux, économiques, culturels, religieux ou autres ? De s'y préparer, de les anticiper, qu'ils soient globaux ou inscrits principalement dans le seul cadre de l'État-nation ? Elle semble hésiter entre une métamorphose la faisant entrer de plain-pied dans une nouvelle ère, et la déchéance.
Pour y réfléchir, Michel Wieviorka propose une démarche originale qui mobilise deux perspectives.
Il examine la question par le haut, sous l'angle des changements de l'État proprement politique, de l'État permanent, administratif, et de leur articulation, de plus en plus problématique depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Puis il l'aborde par le bas, du point de vue de la société civile et des mouvements sociaux et culturels dont il reconstitue les évolutions depuis mai 1968. S'impose alors l'image d'un parallélisme préoccupant : les transformations de l'État témoignent à bien des égards d'une dégradation comparable à celle des acteurs sociaux et culturels.
A partir de 110 témoignages et de documents confidentiels, les journalistes analysent la présidence d'E. Macron. Ils présentent un pouvoir solitaire, les ratés d'un nouveau monde autoproclamé et une vaine quête d'idéologie.
Recueil de notes et de réflexions qui ont accompagné l'épidémiologiste belge durant la crise sanitaire due à la pandémie de Covid-19.
Vingt portraits de publicitaires, de communicants et de propagandistes politiques passés maîtres dans l'art de la persuasion, bouleversant les règles du jeu politique et les élections ou influençant le comportement des masses en tirant profit du progrès des sciences et des techniques. L'auteur raconte l'invention de la propagande de guerre, de la publicité et du nudge ou communication ciblée.
Synthèse des recherches menées sur les empires nomades de la steppe (Huns, Mongols, Timourides, Kökturks, Khazars et Qarakhanides notamment), qui, au gré de leurs conquêtes durant plus d'un millénaire, ont rythmé la vie des populations d'Eurasie et du Moyen Orient. L'auteur questionne la capacité qu'ont eue ces peuples mal connus de fonder de tels empires, disparus sans laisser de traces.
Les Étrusques, un peuple d'Italie disparu au Ier siècle av. J.-C. dans sa confrontation avec Rome, restent pour une grande part mal connus. Leur mode de vie comme leur système politique suscitent des interrogations et on comprend toujours mal leur langue même s'ils ont adopté l'alphabet grec. Pourtant, les vestiges archéologiques abondent dans toute l'Italie centrale. On est toujours émerveillé par les célèbres fresques des tombes de Tarquinia qui mettent en scène leur vie quotidienne et semblent donner aux femmes un statut qui leur était refusé dans les autres cultures de l'Antiquité : le visiteur fait face à des Étrusques banquetant, jouant, dansant, dans une impression d'harmonie.
Une description détaillée du massacre de la Saint-Barthélemy. Exhumant des archives notariales ou parlementaires les noms et les adresses des victimes, l'auteur s'intéresse également à l'identité des bourreaux ainsi qu'à leurs motivations. Son travail met en évidence l'implication d'une poignée d'hommes dans ces tueries : Thomas Croizier, André Mornieu, Claude Chenet et Nicolas Pezou. (présentation de l'éditeur)
À la fin de 1696, un maréchal-ferrant de Salon-de-Provence, nommé François Michel, affirme avoir vu un fantôme, qui lui aurait donné l'ordre de se rendre auprès de Louis XIV pour lui porter un message. L'artisan arrive au printemps 1697 à Versailles. Il a, dit-on, une entrevue avec le roi lui-même, puis rentre chez lui et poursuit son existence dans la plus grande discrétion, sans jamais livrer le secret de sa mission. Le monarque, quant à lui, n'en dira pas plus.
Parce que cette aventure extraordinaire suscite une immense curiosité en France et en Europe, Lucien Bély cherche à l'éclairer en étudiant la place du surnaturel dans les milieux populaires, mais aussi l'attitude de l'Église catholique et du pouvoir politique face aux fantômes. Pour comprendre cette réaction officielle, il la replace dans le sillage du prophétisme royal, de ces personnes du peuple venant conseiller ou avertir le souverain.
Les Européens se sont longtemps contentés d'aller chercher en Afrique subsaharienne des esclaves pour l'Amérique sans volonté de la contrôler ni de l'explorer.
Avec le processus menant à l'abolition de la traite (1807 pour l'Angleterre), des voyageurs ont porté un autre regard sur l'Afrique intérieure pour en connaître la géographie et les peuples. Si le racisme et les préjugés ne sont pas absents de leurs récits, la bienveillance est parfois là.