Dans les années 70 à Kaboul, le petit Amir, fils d'un riche commerçant pachtoun, partage son enfance avec son serviteur Hassan, jeune chiite condamné pour ses origines à exécuter les tâches les plus viles. Liés par une indéfectible passion pour les cerfs-volants, les garçons grandissent heureux dans une cité ouverte et accueillante. Ni la différence de leur condition ni les railleries des camarades n'entament leur amitié. Jusqu'au jour où Amir commet la pire des lâchetés...
Été 2001. Réfugié depuis plusieurs années aux États-Unis, Amir reçoit un appel du Pakistan. « Il existe un moyen de te racheter », lui annonce la voix au bout du fil. Mais ce moyen passe par une plongée au coeur de l'Afghanistan des talibans... et de son propre passé.
« L'intensité dramatique de cette histoire de culpabilité et de rédemption ferait déjà de ce premier roman une oeuvre littéraire remarquable. Mais ce serait oublier la redoutable analyse de l'histoire et de la culture afghanes, de la monarchie de Kaboul aux talibans du 11 septembre. Le tout forme un bijou tragique. » Julien Bisson, Lire
Présentation de l'éditeur
Ayant passé le cap de la cinquantaine, un homme qui aurait pu devenir capitaine au long cours, jadis, s'il avait été moins paresseux, entreprend un voyage de plusieurs mois sur le littoral français. Apparemment guidé par sa fantaisie, il séjourne dans la plupart des villes présentant une activité industrielle et portuaire importante. Saint-Nazaire, Calais, Dunkerque, Le Havre, Marseille-Fos, autant d'étapes où la trajectoire du voyageur croise celle des hommes venus des quatre coins de la planète pour la construction du Queen Mary 2, des dockers déchirés par la scission de leur syndicat ou des clandestins vivant dans l'attente d'un hypothétique passage vers l'Angleterre... Chemin faisant, il apparaît que des souvenirs plus ou moins obscurs lient le narrateur à certains des lieux qu'il visite, et ainsi se dessine progressivement, en filigrane, une sorte d'autobiographie subliminale.
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Depuis une prison de Tahiti, Liv rédige une lettre à l'intention de sa fille, qu'elle a abandonnée à la naissance. Sur le double mode de la confession et de l'enquête, elle y retrace à la fois son propre passé troublé et la lointaine histoire de sa famille, telle qu'elle se révèle dans des carnets rédigés par un de ses ancêtres dans les années 1890.
Emouvante étude de la perte - d'un parent, d'un enfant, d'un passé -, La Sagaie d'Henderson convoque tout un siècle de l'histoire coloniale de la Grande-Bretagne. Alliée à une exceptionnelle intelligence des passions humaines, la prose subtile et lumineuse de Ronald Wright confère à cette oeuvre une formidable puissance d'envoûtement.
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Des côtes du Kenya aux banlieues de l'Ohio ou aux forêts du Montana, les personnages qui peuplent ce livre témoignent, loin des sentiers battus, des rapports les plus secrets de l'homme avec la nature. Aveugle depuis qu'il a douze ans, «le collecteur de coquillages» a parcouru tous les rivages du globe et est devenu, grâce au toucher et à l'odorat, un biologiste réputé. Assistante d'un magicien médiocre, Mary a découvert ses facultés de médium au contact du grizzly, du lynx et du héron. D'autres, à l'inverse - tels ces Anglais et ces Américains rivaux, lancés à la recherche du plus gros poisson du monde -, restent insensibles au message initiatique du monde vivant, jusqu'au jour où...
Anthony Doerr n'a pas trente ans. Son écriture est parfaite, sa vision poétique captivante. Il s'impose d'emblée comme un grand nom - avec ceux d'Elwood Reid ou de Dan Chaon - dans le domaine de la nouvelle, plus florissant que jamais aux États-Unis.
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À cet instant précis, Cooper - qui, soit dit en passant, aurait préféré qu'on ne mentionne pas son nom - attend sa soeur. Il l'attend depuis des années. Sans en parler à personne. Il vaut mieux donc ne pas compter sur lui pour s'expliquer sur les raisons d'une conduite aussi étrange. C'est son secret. Sauf qu'à cet instant, il ne sait pas encore ce que son secret va lui coûter.
Prix du Livre Inter 2004.
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Quelle structure familiale avez-vous connue ? J'avais répondu : aucune. Gardez-vous une image forte de votre père et de votre mère ? J'avais répondu : nébuleuse. Vous jugez-vous comme un bon fils (ou fille) ? Je n'ai jamais été un fils. Dans les études que vous avez entreprises, cherchez-vous à conserver l'estime de vos parents et à vous conformer à votre milieu social ? Pas d'études. Pas de parents. Pas de milieu social. Préférez-vous faire la révolution ou contempler un beau paysage ? Contempler un beau paysage. Que préférez-vous ? La profondeur du tourment ou la légèreté du bonheur ? La légèreté du bonheur. Voulez-vous changer la vie ou bien retrouver une harmonie perdue ? Retrouver une harmonie perdue. P.M.
A Paris, le narrateur, la vingtaine solitaire et angoissée, se fait renverser dans la rue par une voiture conduite par une femme que l'accident blesse au visage. A son réveil, sur son lit d'hôpital, il ne trouve qu'une liasse de billets. Il raconte son enquête pour retrouver cette femme, Jacqueline Beausergent, qui incarne pour lui une figure maternelle de compensation.
«Ce livre est court, beaucoup trop court. Il raconte les rares moments que j'ai pu passer avec celui qu'autour de moi tout le monde appelait 'Maître' et que moi j'appelais simplement papa...»
Avec le même tact qu'un autre fils de peintre, Jean Renoir, qui avait opté pour le cinéma, le fils de Chagall a choisi la musique, la chanson, la littérature. Ses prestigieux interprètes le qualifient à son tour aujourd'hui de maître !
Dans ce livre dense, témoignage inattendu sur le peintre au sourire de faune et sur son entourage, David McNeil fait revivre avec tendresse et humour des souvenirs d'enfance enchantés et parfois douloureux.
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Pendant que leur navire est au mouillage dans une baie, quelque part en Amérique centrale, deux marins, Homer et Olmann, s'éloignent à pied sur une longue route, à la recherche d'un bordel isolé dans les collines. On devine peu à peu qu'ils cherchent à échapper à cette promiscuité masculine, imprégnée d'un goût de sel et de gazole, qui constitue la seule vie possible sur un bateau. Mais bientôt, Homer va rencontrer Maria...
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Inédit
Un adolescent communiste est assassiné par quatre de ses camarades dans une école de plein air en Savoie. Narcisse, le jeune moniteur qui narre l'histoire, décide d'abord de maquiller le crime en accident... ce qui arrange les coupables et le directeur. Mais ce personnage solitaire qui se décrit comme un «monstre», à la sexualité et aux valeurs incertaines, va peu à peu affirmer sa solidarité avec les autres adolescents qui réclament justice et vont jusqu'à la révolte ouverte. Elle sera matée, Narcisse expulsé, restera aux enfants à allumer un incendie vengeur et purificateur.
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Inédit
«On votait pour la paix, on payait pour la guerre. Partout les innocents, enfournés par wagons, roulaient dans les nuits calmes. Et ceux qui pleuraient le faisaient en silence.»
Inhumain. C'est l'adjectif qui revient le plus souvent à l'esprit lorsqu'on lit ce texte. La marche au canon, c'est la lente dégradation de l'honneur, la guerre que l'on fait à coups de canons (celui qui tue et celui que l'on boit pour oublier les atrocités).
Le narrateur n'est pas né pour être un héros. Très vite, il se rend compte que tous les militaires, les non-gradés, ne sont bons qu'à faire de la chair à canon pour ceux qui gouvernent, pour les patrons. Ils essaient d'oublier, à coups de mauvaises plaisanteries mais la réalité est là qui leur colle aux basques.
C'est l'horreur de la guerre, écrite avec sobriété, mais où la cruauté des faits emplit le lecteur d'une mélancolie infinie.
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