Neverland est l’histoire d’un voyage au pays perdu de l’enfance, celui que nous portons tous en nous. À la fois livre d’aventure et livre-mémoire, il ressuscite nos souvenirs enfouis.
Après son immense succès en littérature jeunesse (Tobie Lolness, Vango, Le livre de Perle), Timothée de Fombelle signe son premier livre pour adultes. (présentation de l'éditeur)
Sous un ciel étoilé, la narratrice rencontre un écrivain. Il tente de lui faire partager sa passion de la marche. Au gré de leurs promenades, J'ai senti battre notre coeur dessine le portrait d'un homme tourmenté qui trouve refuge dans la littérature. Là où la narratrice le rejoint enfin, à égalité de pas. Véronique Janzyk nous invite à la fabrique de l'intimité. (présentation de l'éditeur)
Dans ce récit documentaire, Fleur Breteau nous fait découvrir un lovestore de l'intérieur. Avec sa bienveillante ironie, elle alterne portraits de clients, modes d'emploi de sextoys et chronique de sa propre existence où surgit la figure d'une sulfureuse arrière-grand-tante. On est touché par le regard acéré et vivifiant, jamais impudique, de cette femme qui a le goût des autres et abhorre la « pensée sexuelle unique ». (présenation de l'éditeur)
A 14 ans, Marie Geneviève Van Goethem, danseuse de l'Opéra, fut le modèle de la célèbre sculpture d'E. Degas, une oeuvre décriée lors de sa présentation au Salon des Indépendants car le public la jugea laide et repoussante. L'auteure revient sur la vie difficile de l'adolescente contrainte de travailler, ce qui lui coûta sa place, ainsi que sur la réception de la statue et ses diverses fortunes.
Un témoignage littéraire sur l'attentat du Bataclan en novembre 2015. L'écrivain, blessé pendant les événements, évoque l'absurdité, le bouleversement, la violence et l'émotion provoqués par les assassinats terroristes.
Du même auteur
Roman posthume de Pierre Charras, Au nom du pire fleure bon le ragoût provincial chabrolien, mais soudain tout bascule et passe de la mascarade à la tragédie. Par l'effet d'un simple discours, tout se tend, s'électrise, la plus sombre mémoire que l'on avait tue revient en force : celle qui va de l'Occupation aux lendemains qui devaient chanter. Avec ce roman, Pierre Charras, homme d'une oeuvre « lucide, profonde et désabusée » comme l'écrit Philippe Claudel dans son fervent prologue, donne à la fois une grande leçon d'écriture - maîtrisant en virtuose la conduite (et les changements de cap) de son récit - et un coup de sonde redoutable dans le pire de la mémoire collective française. (présentation de l'éditeur)
Dès les premières pages, L'invention des corps s'élance dans le sillage d'Álvaro, jeune prof mexicain, surdoué de l'informatique, en cavale après les tragiques événements d'Iguala, la nuit du 26 septembre 2014 où quarante-trois étudiants disparurent, enlevés et assassinés par la police. Rescapé du massacre, Álvaro file vers la frontière américaine, il n'est plus qu'élan, instinct de survie. Aussi indomptable que blessé, il se jette entre les griffes d'un magnat du Net, apprenti sorcier de la Silicon Valley, mécène et apôtre du transhumanisme, qui vient de recruter une brillante biologiste française. En mettant sa vie en jeu, Álvaro s'approche vertigineusement de l'amour, tout près de trouver la force et le désir d'être lui-même.
Marie-Adélaïde, née sous X, a la rage au ventre ; elle a un destin, mais ne sait pas encore lequel. Pas celui de caissière à La Miche Dorée. Pas non plus celui de ses rares copines, certaines connues en prison, d'autres camarades de galère et d'errance. Serait-ce celui de nounou des enfants impeccables de la Sublime ? Ou celui de retrouver sa mère coûte que coûte ? Son destin, elle va le chercher avec les moyens dont elle dispose : le culot, la parole qui frappe, l'humour cinglant, l'insoumission à son milieu, la révolte contre toutes les conventions. C'est une héroïne de notre temps.
Sous les bombardements, dans Berlin assiégé, la femme la plus puissante du IIIe Reich se terre avec ses six enfants dans le dernier refuge des dignitaires de l'Allemagne nazie. L'ambitieuse s'est hissée jusqu'aux plus hautes marches du pouvoir sans jamais se retourner sur ceux qu'elle a sacrifiés. Aux dernières heures du funeste régime, Magda s'enfonce dans l'abîme, avec ses secrets.