Dans l'attente urgente d'une opération après un accident de voiture, Iris espère que son compagnon Malo Claeys trouve le moyen de régulariser sa situation et de lui trouver des papiers. L'interdiction qui pèse sur leur relation rend les démarches compliquées, dans un monde où de nouvelles créatures dominent la Terre et réservent aux humains le sort jadis infligé aux animaux.
Une femme part sur les traces de sa grand-mère, Mathilde, et de sa mère, Annie, des femmes de la haute société belge des années 1920. Elle raconte leur parcours et tente de comprendre ce qui a pu exister derrière les mauvaises réputations, les hommes, les fêtes et les scandales.
En 1943, Léon Blum est déporté dans l'une des dépendances du camp de Buchenwald. Les Allemands le gardent comme monnaie d'échange en cas de défaite. En France, Jeanne Reichenbach décide de le rejoindre à tout prix, multipliant les rendez-vous dans les cabinets ministériels du régime de Vichy. A son arrivée, elle trouve un homme détruit. Malgré tout, les deux amants se marient en prison.
En 2001, il restait plus de mille immeubles insalubres à Paris. En 2010, il n'en reste presque plus. Joy Sorman est allée à la rencontre des habitants de ces quartiers : elle dresse un tableau de cette réalité sociale.
La narratrice rend visite à l'écrivain Norman Jail, marginal respecté de la région de La Rochelle. Auteur d'un roman unique publié sous ce pseudonyme avant la Seconde Guerre mondiale, il a également écrit des romans policiers, des textes animaliers et des romans d'amour sous les noms d'Alkin Shapirov, de Jesus Manuel Ortega ou de Jean-François Purcell. Un hommage à la littérature.
Fès, années 1950. Amir est commerçant, marié et père de quatre enfants. Chaque année, il part s’approvisionner au Sénégal. Amoureux de Nabou, il contracte à chaque fois un mariage de plaisir, admis chez les musulmans. Il finit par lui proposer de le rejoindre au Maroc pour devenir sa deuxième femme. Années 2000. Les jumeaux nés de leur union, un blanc et l’autre noir, ont des parcours différents.
Printemps 1963. Abraham, médecin proche de la cinquantaine, s'installe à Tilliers, petite ville de la Beauce en compagnie de son fils Franz, âgé de 9 ans et demi. Un an plus tôt, un accident a laissé ce dernier amnésique. Tandis qu'Abraham se met à travailler, le jeune garçon se met à explorer la grande maison et la petite ville, un terrain d'exercice idéal pour son imagination débridée.
On peut la jouer tout sourire au quotidien. N'empêche... ça mijote, ça travaille dans les profondeurs ! La prudence ou la lâcheté espèrent qu'on laissera clapoter le moût dans le fond des marmites jusqu'à l'extinction totale des fermentations. On s'efforce d'y croire. Mais des histoires comme ça, faut être drôlement solide pour les étouffer, mettre son mouchoir pardessus et n'en jamais rien dire...
D'ailleurs je ne sais pas où cette mise en mots va m'emmener, ni pourquoi je suis saisi par le besoin de raconter ces histoires et les bouts de vie en forme de culs-de-sac qui vont avec.
Au milieu des années 1950, juste avant le retour de De Gaulle, François Mitterrand envisage déjà d'atteindre le sommet de l'Etat. Il est au centre de tous les scandales qui secouent la vie politique : l'affaire des fuites sous Mendès France, l'attentat de l'Observatoire, etc. Vingt ans après, un journaliste qui l'a bien connu évoque cette période qui marque la fin de la IVe République.
Myriam, la narratrice, raconte son parcours, ses rencontres et son émancipation. De sa vie d'adolescente introvertie jusqu'à celle de femme mariée à Yann avec qui elle aura un enfant, Caroline. Philippe Djian balaie ainsi quinze ans de la vie de cette jeune femme en maniant tout au long du récit l'art de l'ellipse.