En cette fin d’année 1499, l’archevêque de Grenade, confesseur de la Reine Isabelle, vient d’ordonner la destruction de tous les ouvrages de la ville écrits en langue arabe. Cet autodafé sonne la fin de la glorieuse civilisation d’al-Andalus, qui a régné pendant sept siècles sur la péninsule ibérique. Chez les al-Hudayl, très ancienne famille dont le domaine est implanté à quelques lieues de la ville, on s’interroge face à la radicalisation des Chrétiens : faut-il accepter d’abjurer sa foi pour sauver ses biens et peut-être sa vie, comme s’y sont résolus le propre oncle du chef de clan, devenu prélat, et un de ses cousins, négociant à Grenade ? Faut-il fuir de l’autre côté de la Méditerranée ? Ou alors organiser la résistance qu’appelle de ses vœux le jeune et fougueux Zuhayr, convaincu que la marche de l’histoire n’est pas irréversible ? Tariq Ali excelle à camper les détails du quotidien de ces aristocrates libéraux à un moment où leur monde, tout de raffinement et de tranquille certitude, bascule. Mais si, avec sa verve coutumière, il donne vie et chair aux intrigues amoureuses, aux unions clandestines voire incestueuses et aux secrètes rivalités, le romancier livre aussi une subtile réflexion sur les germes du déclin de la culture arabe en Andalousie. C’est bien le projet de son Quintet de l’islam, dont ce roman est le troisième volet : confronter, au fil des siècles et à différentes périodes, les mondes chrétien et musulman. Déjà parus : Un sultan à Palerme (2007), évocation de la Sicile cosmopolite du XIIe siècle, et Le Livre de Saladin (2008), récit de la reconquête de Jérusalem par Salah al-Din.
Le contrôleur des poids et mesures Eibenschütz s'installe dans la petite ville de Zlotogrod, où il vient d'être nommé. Accompagné d'une jeune épouse indifférente, il mène une vie solitaire, dans ce petit bourg des confins de l'Empire où la présence d'un fonctionnaire honnête perturbe beaucoup de petits arrangements.
Quand Eibenschütz se prend de passion pour la compagnie du plus téméraire des contrebandiers, les repères s'abolissent, et pour cet homme sans histoire le monde semble changer d'aspect...
Part noir, part psychedelic romp, all Thomas Pynchon - private eye Doc Sportello comes, occasionally, out of a marijuana haze to watch the end of an era as free love slips away and paranoïa creeps in with the L. A. fog.
It's been a while since Doc Sportello has seen his ex-girlfriend. Suddenly out of nowhere she shows up with a story about a plot to kidnap a billionaire land developer whom she just happens to be in love with. Easy for her to say. It's the tail end of the psychedelic sixties in L.A., and Doc knows that 'love' is another of those words going around at the moment, like 'trip' or 'groovy', except that this one usually leads to trouble. Despite which he soon finds himself drawn into a bizarre tangle of motives and passions whose cast of characters includes surfers, hustlers, dopers and rockers, a murderous loan shark, a tenor sax player working undercover, an ex-con with a swastika tattoo and a fondness for Ethel Merman, and a mysterious entity known as the Golden Fang, which may only be a tax dodge set up by some dentists.
In this lively yarn, Thomas Pynchon, working in an unaccustomed genre, provides a classic illustration of the principle that if you can remember the sixties, you weren't there... or... if you were there, then you... or, wait, is it...
Always attuned to the moment of epiphany, these twelve stories are profound, intimate observations of men and women whose lives ache with possibility - each story a dramatisation of the instant in a life that exposes it all : love and the lack of love, hope and the lack of hope.
These men and women are perfectly ordinary people - whose marriages founder, who sit on their own in a cinema watching a film with no soundtrack, who risk sex in a hotel with an anonymous stranger. They conceal tenderness and disappointment, vulnerability and longing, griefs and wonders - and, with each of them, Kennedy finds and opens up that extraordinary emotional wound, that insight into their experiences: like the woman in 'Saturday Teatime' who tries to relax in a flotation tank, before her memories hijack her, taking her back to last weekend's party - to a boy with a hamster, and his lecherous father - and then further back to another Saturday, when she was nine years old, when the troubling of her life began.
A. L. Kennedy's fifth remarkable collection of short stories shows us exactly what becomes of the broken-hearted. She reveals the sadness, violence, hurt and terror, but also the redemption of love - and she does so with the enormous human compassion, wild leaps of humour, and the brilliantly original linguistic skill that distinguishes her as one of Britain's finest writers.
Haffner is charming, morally suspect, sexually omnivorous, vain. He is British and Jewish and a widower. But when was Haffner ever really married ? Or Jewish ? When was he ever attached ?
There are so many stories of Haffner: but this, the most secret, is the greatest of them all.
In a spa town snug in the Alps, at the end of the twentieth century, the 78-year-old Haffner has arrived to claim his wife's inheritance: a villa expropriated by the century's totalitarian politics. But Haffner never does what he is told. In the spa hotel, he has tried to develop a mildly successful affair with a hungrily passionate married woman; and a much less successful affair with a capricious young yoga instructor.
But gradually, through the tribulations of government bureaucracy, he discovers that he wants this villa, very much. Now that he has to fight for it, he wants it.
For how can you ever desert from your past, your family, your history ? That is the problem of Haffner's story in The Escape. That has always been the problem of Haffner's life. How do you remain a libertine ?
So, through the digressions of his comic couplings and uncouplings, through three days of sexual farce, emerge the stories of Haffner's century: the chaos of World War Two, the heyday of jazz, the post-war diaspora, the uncertain triumph of capitalism, and the inescapability of memory.
'Moi, Sam Pulsifer, je suis l'homme qui a accidentellement réduit en cendres la maison d'Emily Dickinson à Amherst, et qui ce faisant, a tué deux personnes, crime pour lequel j'ai passé dix ans en prison. Il suffira sans doute de dire qu'au panthéon des grandes et sinistres tragédies qui ont frappé le Massachusetts il y a les Kennedy, les sorcières de Salem, et puis il y a moi.'
Dans ce roman brillant et jubilatoire, Brock Clarke réussit, avec un sens de l'humour déroutant, un véritable tour de force littéraire, hommage aux plus grands écrivains américains.
'Corrosif et inattendu. Un sommet de l'humour absurde.' The New York Times
'La littérature, suggère Brock Clarke, est tout à la fois la douleur et le salut de nos existences.' The Washington Post
Des Héros de la frontière au Chemin des Anglais (prix Nadal), Antonio Soler poursuit une oeuvre hantée par le passé politique de l'Espagne, le sexe et la mort. Avec une virtuosité narrative fascinante, ce nouveau roman immerge le lecteur dans une atmosphère oppressante et trouble, proche des films de Carlos Saura, où destins et souvenirs 's'effilochent' pour mieux l'emprisonner.
Toronto, de nos jours. Le narrateur, réceptionniste dans un hôtel, croit reconnaître un homme surgi de son lointain passé. Plongeant dans ses souvenirs, il revit alors comme une hallucination les années sombres du franquisme qui l'ont conduit à l'exil et revoit le visage aimé de Vera, qu'il n'a jamais pu oublier.
Histoire d'une trahison, ce drame moderne dont se dégage une douleur sourde est aussi le récit obsédant de la découverte de l'amour et de la passion.
'Soler confirme qu'il est l'un des meilleurs romanciers espagnols contemporains. Et Le sommeil du caïman est sans doute son meilleur roman.' ABC
«Pour moi, ce fut une question de droits de l'homme. Et si vous lisez mes livres attentivement vous vous en rendrez compte. Il est évidemment souhaitable de résoudre le problème des femmes, mais cela n'a pas été mon seul objet. Ma tâche a été de faire le portrait d'êtres humains.»
Présentation de l'éditeur
Ce volume du théâtre complet d'Ibsen conmprend :
Les piliers de la société
Une maison de poupée
Les revenants
Un ennemi du peuple
Le canard sauvage
Rosmersholm
La dame de la mer
Hedda Gabler
Solness le Constructeur
Le petit Eyolf
John Gabriel Borkman
Quand nous nous réveillerons d'entre les morts