Willie Dunne est le fils d'un policier dublinois. Un garçon sensible, doué, doté d'une voix d'exception. Pas assez grand pour marcher sur les traces de son père comme policier, il s'engage comme volontaire pour combattre dans les tranchées, malgré l'amour infini qui le lie à une jeune fille avec laquelle il désire plus que tout se marier. De la bataille de la Somme jusqu'à la fin de la guerre, ou presque, il assiste à d'horribles combats. La guerre, dès lors, le façonne. Mais elle lui réserve également une surprise.
Présentation de l'éditeur
Des stars du show-biz aux politiciens vedettes en passant par les top models, les paparazzi, les flics ripoux et les tapineuses du crack... un roman british corrosif, une comédie humaine douce-amère.
La Grande-Bretagne est en émoi : Peter Padget, un député anglais jusqu'alors inconnu, vient de proposer le vote d'une loi qui légaliserait toutes les drogues. Objectif : débarrasser le monde des dealers et de la prostitution.
Utopie ? Ruse habile pour devenir célèbre ? Idée de génie ?
Et quelles conséquences ? Pour Tommy Hanson, la pop-star, finie la rock'n'roll attitude ? Pour Jessie, petite fugueuse de dix-sept ans, terminée la prostitution ? Pour Sonia, jeune « mule » arrêtée en Thaïlande, fin du cauchemar ? Pour Leman, flic en croisade, oubliée la corruption des stups ? Et pour Emily, top model, adieu les régimes cocaïne ?
Mais on ne s'attaque pas impunément à l'empire de la drogue.
Dans ce chassé-croisé de personnages et de destins, des vies entières vont basculer...
Présentation de l'éditeur
Ce livre de souvenirs rassemble des textes écrits par Marina Tsvetaïeva dans l'émigration, sur des écrivains qu'elle avait bien connus et qui étaient restés en Russie. Ce sont des hommages brûlants de ferveur en mémoire de Maximilian Volochine, André Biely, Mikhaïl Kouzmine et Valeri Brioussov. Elle apprend la mort d'un homme qui lui a été proche et dont l'exil l'avait séparée ; et voilà que cette séparation est définitive. Sous le coup de l'émotion, les souvenirs affluent. Pour Mandelstam, qu'elle savait toujours vivant mais dont elle n'avait pas de nouvelles, c'est l'indignation qui la pousse à prendre la plume : un article calomnieux paru à Paris dans un journal de l'émigration lui dicte une réponse cinglante. Elle a toujours le même réflexe : défendre ce qui fut sa vie, défendre ses amis.
«Les morts sont sans défense», disait-elle. Les absents aussi : ils ne peuvent répondre.
Ceux dont elle parle ne sont pas des objets d'étude, mais d'amour et de compassion - sauf un, Valeri Brioussov, le maître contre qui elle s'était rebellée. Ce qu'elle écrit n'est pas de la fiction, mais des souvenirs recréés, transformés en mythe. Qu'importe ! c'est une subjectivité revendiquée. Marina aime, Marina déteste, Marina se passionne, défend, attaque. Les récits sont alertes, drôles, émouvants, pleins de vie. Leurs héros pouvaient-ils souhaiter plus beaux «tombeaux» ? surtout Mandelstam et Volochine, ceux que sans doute elle aima le plus : comme elle, ce sont des morts sans sépulture connue.
De ses rencontres, il nous reste donc un «exercice de détestation» et quatre «exercices d'admiration», genre où Marina Tsvetaïeva excelle : et c'est une oeuvre d'une éblouissante maîtrise.
Présentation de l'éditeur££
4ème de couverture
Ce livre de souvenirs rassemble des textes écrits par Marina Tsvetaïeva dans l'émigration, sur des écrivains qu'elle avait bien connus et qui étaient restés en Russie. Ce sont des hommages brûlants de ferveur en mémoire de Maximilian Volochine, André Biely, Mikhaïl Kouzmine et Valeri Brioussov. Elle apprend la mort d'un homme qui lui a été proche et dont l'exil l'avait séparée ; et voilà que cette séparation est définitive. Sous le coup de l'émotion, les souvenirs affluent. Pour Mandelstam, qu'elle savait toujours vivant mais dont elle n'avait pas de nouvelles, c'est l'indignation qui la pousse à prendre la plume : un article calomnieux paru à Paris dans un journal de l'émigration lui dicte une réponse cinglante. Elle a toujours le même réflexe : défendre ce qui fut sa vie, défendre ses amis.
«Les morts sont sans défense», disait-elle. Les absents aussi : ils ne peuvent répondre.
Ceux dont elle parle ne sont pas des objets d'étude, mais d'amour et de compassion - sauf un, Valeri Brioussov, le maître contre qui elle s'était rebellée. Ce qu'elle écrit n'est pas de la fiction, mais des souvenirs recréés, transformés en mythe. Qu'importe ! c'est une subjectivité revendiquée. Marina aime, Marina déteste, Marina se passionne, défend, attaque. Les récits sont alertes, drôles, émouvants, pleins de vie. Leurs héros pouvaient-ils souhaiter plus beaux «tombeaux» ? surtout Mandelstam et Volochine, ceux que sans doute elle aima le plus : comme elle, ce sont des morts sans sépulture connue.
De ses rencontres, il nous reste donc un «exercice de détestation» et quatre «exercices d'admiration», genre où Marina Tsvetaïeva excelle : et c'est une oeuvre d'une éblouissante maîtrise.
Présentation de l'éditeur%%
Ce livre est un extraordinaire voyage où Kapuscinski nous restitue le souvenir de ses premiers périples en relisant Hérodote, cet historien grec considéré comme le « père de l'histoire ». Pologne, Inde, Chine, Soudan, Iran, Congo, autant de pays traversés sur lesquels le journaliste pose un regard acéré mais empreint d'une grande tendresse.
Souvenirs du reporter et commentaires sur Hérodote s'entrecroisent pour former une profonde réflexion sur le statut de journaliste: pour Kapuscinski, Hérodote demeure un précurseur de l'investigation journalistique et un historien à la sensibilité unique. L'auteur nous montre « le Grec» à l'?uvre, insiste sur sa passion de découvrir le monde, alliée à un rigoureux esprit critique qui prône le respect de la multiplicité des sources d'information et la confrontation objective des points de vue.
Mes voyages avec Hérodote foisonne également de passages dessinant une pensée riche et subtile sur le monde: analyse des oppositions Est/Ouest dans un contexte de guerre froide, antagonismes Europe/Asie, spiritualité indienne, philosophies chinoises, discussions sur l'art, la mémoire, la négritude et le colonialisme...
Un livre dans la lignée des grands reportages de Kapuscinski, instructif et passionnant.
Présentation de l'éditeur
Un poisson rouge, négligé par une famille en plein divorce, mais qui s'obstine à survivre. Un homme qui attire irrésistiblement la foudre. Un autre, fossilisé dans une tourbière, qui soliloque sur son exhumation. Et puis des braqueurs pathétiques, des amoureux maladroits, un pianiste incapable de jouer. Telles sont quelques-unes des créatures, mythologiques ou terriblement banales, qui peuplent les nouvelles de David Means. Volontiers ancrés dans le Michigan, son climat âpre et son quotidien prosaïque, ces récits grinçants, traversés par l'ange du bizarre, n'en ont pas moins valeur de fables universelles sur notre condition à nous, avec nos faiblesses, mais aussi notre capacité à imaginer d'autres vies. Inclassables, imprévisibles, d'une écriture chatoyante et constamment inspirée, ils réinventent la forme brève et imposent David Means comme l'un des jeunes auteurs américains les plus prometteurs et les plus singuliers.
Présentation de l'éditeur
A l'aube du XXe siècle, dans le Montana, deux familles rivales se déchirent. L'ultime chef-d'oeuvre de Thomas Savage, explorateur de l'âme humaine, peintre incomparable de l'Ouest américain.
1890 : la vile de Grayling est en plein essor. La vie des habitants est rythmée par les conflits entre les Melten, éleveurs dévoués à la terre, et les Connor, banquiers dévorés d'ambition. Quand Martin Connor tente d'organiser la déportation des tribus shoshones, il trouve en Lizzie Melten une farouche adversaire. Mais, à Grayling, les grands idéaux chers aux pionniers ont cédé la place à l'affairisme et à l'appât du gain.
L'arrivée en ville d'Anne Chapman, magnifique jeune fille d'origine indienne, va ranimer la rivalité atavique entre les deux clans. Chantage, humiliations, vengeance, une sourde violence éclate, jusqu'au point de non-retour...
Un roman sobre et profond, l'histoire tumultueuse de deux générations, l'évocation nostalgique d'un monde qui passe.
Présentation de l'éditeur
Dans les années 60 et 70, Kurt Vonnegut s'est imposé comme un des écrivains les plus importants de sa génération, avec Abattoir 5 ou Le Berceau du chat. Aujourd'hui, c'est un homme indigné, « un homme sans patrie », comme il se décrit lui-même, qui reprend la plume pour crier son désarroi dans ce pamphlet enflammé. Face à cette Amérique qu'il ne reconnaît plus, une Amérique qui court au désastre sous l'égide de ceux qu'il nomme les « psychopathes » de Washington, il a voulu écrire une profession de foi en une autre Amérique, l'Amérique des immigrés, attirés par des idéaux de justice sociale et de liberté qui se trouvent aujourd'hui relégués au second plan.
Avec son humour noir et son sens de la dérision, mêlant les anecdotes tirées de sa vie - tumultueuse - aux considérations sur « l'état de l'Union », Kurt Vonnegut nous livre, au fond, un message d'humanité, parfois drôle, souvent désespéré, mais toujours perspicace.
Présentation de l'éditeur
C'est dans L'embrouille que l'on découvre pour la première fois le personnage de Frans Laarmans, qui sera, plus tard, le héros de Fromage et du Feu follet. Il rencontre Boorman, un arnaqueur qui l'engage comme complice pour vendre à de petits entrepreneurs des quantités énormes et absolument inutilisables d'une revue de promotion internationale aussi prestigieuse que factice. Le sort d'une de leurs victimes va déclencher chez Boorman une profonde culpabilité. Il va dès lors vouloir se racheter mais, pour lui comme pour Laarmans, les choses ne se passeront pas du tout comme prévu...
Présentation de l'éditeur
Ce journal parcourt en zigzag la vie de l'auteur. Procédant par associations d'idées, il mêle habilement récits, croquis, impressions et considérations sur la vie et l'écriture. Les regards de Paul de Wispelaere se portent tour à tour sur le monde intérieur et le monde extérieur, et, au gré d'itinéraires variés, l'auteur reconstitue un univers paisible et hors du temps: le paradis perdu de son enfance. Il retrouve sans doute l'unité originelle dans la personne de Ilse, sa jeune épouse, qui lui ouvre les portes de l'avenir et de l'espoir.
Présentation de l'éditeur
Ce chef-d'?uvre absolu du roman picaresque anglais écrit par Tobias Smollett (1721-1771) - l'un des sommets de l'humaine vachardise -, qui manqua faire mourir de rire sept générations d'aficionados, aura dû attendre la présente traduction pour être enfin accessible aux lecteurs de langue française dans une version fidèle et complète (l'édition précédente, due à Giono - Gallimard, 1955 -, introuvable depuis beau temps, avait été écourtée).
Un gentleman-farmer mécontent des progrès du monde voyage à travers l'Angleterre et l'Écosse en compagnie de sa vieille fille de s?ur (désespérément en quête d'un mari), de son neveu (un garçon un peu trop raisonnable) et de sa nièce (plutôt déraisonnable, elle)... escorté par l'indispensable Humphry Clinker, valet philosophe et débrouillard qui pratique avec un égal talent la fidélité à ses maîtres et l'impertinence.
Un roman par lettres, genre joyeusement revisité pour l'occasion. Rien de plus méchant, de plus drôle, que ce faux récit de voyage prétexte à mille et un règlements de compte (avec l'argent roi, l'enlaidissement du monde par le génie mercantile, la vulgarité triomphante...). Rien, surtout, de plus actuel...
Selon William Thackeray, le «père» de Barry Lyndon, nous avions affaire à l' « histoire la plus désopilante écrite de main humaine depuis qu'est né l'art délectable du roman».
Plus près de nous, le stendhalien qu'est Giono note dans sa préface: « Si le romancier est cet homme' qui promène un miroir sur une route' , Smollett est le romancier parfait. »
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