Wellspring, une de ces petites villes américaines dont l'Amérique a le secret, à la fin des années soixante. Le professeur en psychologie Ernest Wright et son épouse accueillant pour leur traditionnel repas de Thanksgiving Ann Armstrong, une vieille amie, et son nouveau mari, l'écrivain Jonah Boyd.
A la fin du repas, Jonah Boyd lit quelques pages de son prochain roman, qui s'annonce comme son oeuvre maîtresse. Or celle-ci ne verra jamais le jour : les carnets de l'écrivain disparaissent mystérieusement le lendemain, et l'existence des convives s'en trouvera à jamais bouleversée...
Le Manuscrit perdu de Jonath Boyd marque le retour de David Leavitt à la fiction. Avec l'élégance et la maîtrise qu'on lui connaît, il nous livre une réflexion ironique sur le rapport entre l'écriture, la création artistique, la vérité - et l'amour.
Présentation de l'éditeur
Sur des sujets aussi divers que la télévision, le tennis, la foire de l'Etat d'Illinois, David Lynch, la théorie de la littérature postmoderne ou les croisières de luxe en mer des Caraïbes, sept textes de grand style alternant descriptions minutieuses, analyses psychologiques et humour délirant... Foisonnant, éclectique, tout le talent de David Foster Wallace !
'Un tour d'horizon des divertissements américains, grisant et souvent hilarant...' Entertainment Weekly
'Ce mec utilise les mots comme un ninja utilise ses shurikens.' Milwaukee Journal Sentinel
'Une pensée agréablement bizarre et une écriture joyeusement décomplexée. Wallace est aussi marrant et inventif que Bill Gates est riche.' Buffalo News
Présentation de l'éditeur
Nathan Glass a soixante ans. Un divorce, un cancer en rémission, trente ans de carrière dans une compagnie d'assurances à Manhattan et une certaine solitude qui ne l'empêche pas d'aborder le dernier versant de son existence avec sérénité.
Chaque jour, Brooklyn et ses habitants le séduisent davantage, il prend ses habitudes, tombe sous le charme d'une serveuse et décide de faire un livre dans lequel seraient consignés ses souvenirs, ses lapsus, ses faiblesses de langage, ses grandes et petites histoires mais aussi celles des gens qu'il a croisés, rencontrés ou aimés.
Un matin de printemps, le 23 mai de l'an 2000, ce livre intitulé Brooklyn Follies prend une autre dimension. Ce jour-là, dans une librairie, Nathan Glass retrouve son neveu Tom Wood. Perdu de vue depuis longtemps, ce garçon de trente ans reprend très vite la place qui fut la sienne dans le coeur de son oncle. Et c'est ensemble qu'ils vont poursuivre leur histoire, partager leurs émotions, leurs faiblesses, leurs utopies mais aussi et surtout, le rêve d'une vie meilleure à l'hôtel Existence...
Un livre sur le désir d'aimer. Un roman chaleureux, à travers lequel tous les grands thèmes austériens se répondent, où les personnages reprennent leur vie en main, choisissent leur destin, vivent le meilleur des choses - mais pour combien de temps encore, en Amérique ?...
Présentation de l'éditeur
Arjun Mehta a deux passions : l'informatique et une jeune star de Bollywood, Leela Zahir. Pour accomplir son rêve de réussite et d'amour, il commence par s'installer au paradis technologique de la Silicon Valley. Hélas, l'entreprise qui vient de l'engager ne tarde pas à le licencier et l'image du mythe américain s'écroule devant lui. Décidé à se venger, il met au point un virus et ne trouve rien de mieux que de le baptiser Leela. Mais la situation lui échappe.
Voilà sa créature propagée dans le monde entier et Arjun poursuivi par le FBI. S'ensuit une série d'imbroglios désopilants d'où il ressort qu'il n'est pas recommandé de confondre virus informatique et vedette de l'écran.
Hari Kunzru a réussi là un subtil chef-d'oeuvre d'humour et d'excentricité.
Présentation de l'éditeur
Irene Beckman est une femme comblée. Une belle carrière d'avocate, un mariage heureux, deux enfants et une villa dans les beaux quartiers de Copenhague. À cinquante-six ans la vie semble lui sourire. Mais un soir, elle tombe sur une conversation enregistrée par erreur sur son répondeur téléphonique et apprend que son mari lui est infidèle. Au même moment, sa mère - qui doit subir une intervention chirurgicale dont l'anesthésie générale n'est pas sans risque - lui remet une enveloppe en lui demandant de l'ouvrir seulement après sa mort. Irene, aux prises avec elle-même depuis la séparation d'avec son mari, ne respecte pas cette injonction. Elle découvre alors, dans un cahier écrit en 1948, une brève confession de sa mère et le prénom d'un homme, Samuel, qui serait son vrai père...
Présentation de l'éditeur
Vingt-trois nouvelles, un garçon paralysé par la peur en haut d'un plongeoir, un poète satisfait se prélassant au bord de sa piscine, un jeune couple face à ses doutes sur sa vie sexuelle, une femme déprimée cherchant le réconfort... Entrez dans l'univers incomparable de David Foster Wallace!
«Ne vous demandez plus qui reprend le flambeau de la grande tradition comique tenu jusqu'alors par Sterne, Swift et Pynchon: c'est Wallace.» Jeffrey Eugenides
«Avec ses obsessions excentriques et ses expérimentations sinistres, Wallace ressemble de plus en plus au savant fou de la littérature américaine: Edgar Allan Poe. Les démons qui tourmentent ses hommes hideux sont ceux qui nous hantent tous.» New York Book Review
Premier roman
L'arrivée tonitruante d'une nouvelle voix dans la littérature américaine ; un auteur d'ores et déjà comparé à John Irving et à Jonathan Franzen. Un roman-fleuve, épique et picaresque, porté par une écriture lumineuse, poétique et subtile.
En Afrique du Sud, dans les années 50, Howard rencontre Julia : lui est chercheur dans les valves ; elle est peintre sur un pont. Très vite, ils se marient ; très vite, elle est enceinte. Le destin des Lament est en marche.
Suite à une série d'aventures rocambolesques, les jeunes parents perdent leur bébé. Mais en gagnent un autre : Will, orphelin au coeur fragile, farouchement attaché à la vie et à ses nouveaux parents.
La famille s'agrandit avec l'arrivée de jumeaux. Et, parce que « les Lament voyagent », comme se plaît à le répéter Howard, toute la maisonnée part à l'aventure, rêvant de paysages somptueux et de découvertes éblouissantes.
De la Rhodésie au New Jersey en passant par l'Angleterre ; de l'insouciance de l'après-guerre à l'explosion des années 70 ; de rencontres en fâcheries, d'espérances en désenchantements, d'histoires d'amour en drames, les Lament voyagent encore et toujours, en quête d'un endroit où ils auraient enfin leur place.
Présentation de l'éditeur
Né en 1958 à Harare, au Zimbabwe, George Hagen vit actuellement aux États-Unis. Après des études de cinéma et une carrière de scénariste, il a choisi de se consacrer à l'écriture. La Famille Lament est son premier roman. Il vit à New York avec sa femme et leurs trois enfants.
Premier roman
'Il serait difficile de trouver un premier recueil de nouvelles aussi ambitieux et puissant que celui de John Murray. Ces huit nouvelles sont si variées dans les origines ethniques, familiales et sociales de leurs personnages, si provocatrices dans les idées qu'elles développent, et si généreusement empreintes d'une culture éclectique et cosmopolite que dire de cet auteur qu'il possède un talent prodigieux serait en deçà de la réalité.' Joyce Carol Oates
John Murray a longtemps été médecin avant de se consacrer à la littérature. Quelques notes sur les papillons tropicaux, le premier livre de cet auteur américain d'origine australienne, est riche de cette expérience au plus près de la condition humaine. Qu'il s'agisse d'un chirurgien vieillissant qui utilise la collection de papillons tropicaux de son grand-père pour tenter de comprendre son propre passé, d'un jeune homme hanté par la mort accidentelle de son père qui se lance à l'assaut de l'Himalaya ou d'une équipe de médecins américains confrontés à l'horreur en Afrique, les personnages de John Murray pourraient à eux seuls fournir matière à plusieurs romans. La famille, l'identité, le deuil, la mémoire... Dans une langue élégante, qui allie la tension narrative à la densité émotionnelle, Murray explore les recoins des existences. Et, au-delà de la fiction, il porte un regard d'une extrême profondeur sur la vie et sur le monde.
Présentation de l'éditeur
Premier roman
En 1154, à Palerme, un voleur dérobe un sac dans la bibliothèque d'al-Idrisi, géographe du roi Roger II de Sicile, parti cartographier des contrées lointaines. Ce méfait contraint son auteur à l'exil. C'est ainsi que le contenu du sac - les précieux outils et talismans de l'alchimiste - est dispersé aux quatre coins du monde.
Neuf cents ans plus tard, dans une petite ville de Nouvelle-Angleterre, le jeune journaliste Paul Tomm enquête sur la mort mystérieuse d'un vieux professeur originaire d'Estonie. Mais sa curiosité contrarie certains dans leur acharnement à s'approprier quelques objets inestimables et leurs pouvoirs occultes.
Bientôt les deux intrigues se font écho avant de se rejoindre. Les épisodes relatant les tribulations de Paul alternent avec l'inventaire minutieux des quinze fabuleuses reliques maintes fois perdues, maintes fois volées (dont la Table d'émeraude, source d'immortalité dans la croyance des alchimistes) et les destinées sanglantes de leurs propriétaires successifs.
Dans ce premier roman ingénieux et érudit de Jon Fasman qui oscille entre Les Mille et Une Nuits et les meilleurs récits policiers, le lecteur, captivé, voyage constamment entre le présent et le passé, entre un Nouveau Monde innocent en apparence et les recoins les plus inattendus d'un Vieux Monde pétri de secrets inavouables et de souvenirs millénaires.
Présentation de l'éditeur
Le 10 février 1940, pour le petit village de Czerwony Jar, tout à l'est de la Pologne, débute un cauchemar qui durera six ans. À l'aube, les habitants sont brutalement arrachés à leur terre et à leur foyer, sur ordre de l'occupant soviétique. Ils comprennent vite qu'ils vont partir en exode forcé vers la Sibérie.
Et c'est l'interminable voyage, en wagons à bestiaux, auquel tous ne survivront pas. L'apprentissage de la vie au Goulag au sein de la taïga, milieu naturel totalement nouveau pour eux, est difficile. Mais en dépit de conditions d'existence extrêmes, du travail pénible, de la faim permanente, du typhus, la vie garde ses droits, et la solidarité villageoise joue pleinement pour assurer la survie du groupe, face à la terreur et à la délation qui règnent en maîtres dans le camp.
À l'été 1941, après l'invasion hitlérienne de l'URSS, les alliances se modifient et une amnistie de tous les citoyens polonais est décrétée. Pour les déportés, désormais libres, renaît un fol espoir de retour au pays. Mais à l'Ouest, la guerre fait rage, et dans l'état d'isolement et de dénuement qui est le leur, le rêve apparaît vite difficilement réalisable sans une intervention extérieure. Les aurait-on oubliés ? Il faudra quatre longues années pour que le rapatriement s'organise. Vers quelle Pologne ? Que vont-ils retrouver après le gigantesque chambardement qui a liquidé des ethnies entières, déplacé des populations, modifié des frontières ? Malgré les terribles réalités qu'il évoque, un grand souffle épique traverse le magnifique récit de Zbigniew Domino, oeuvre de fiction dont les personnages sont nos frères.
Présentation de l'éditeur