« Enfin un roman neuf, brillant et original qui nous arrive de l'Inde. »
L'Inde du Nord à la fin des années 1990.
Depuis quinze ans, un journaliste et son envoûtante femme Fizz vivent une intense passion amoureuse entre Chandigarh et Delhi. Mais une étrange découverte dans leur vieille maison, accrochée aux contreforts de l'Himalaya, fait basculer leur couple. Au coeur de cette demeure délabrée, soixante-quatre épais carnets reliés de cuir livrent les secrets de Catherine, une intrépide aventurière américaine et précédente propriétaire de la maison. Subjugué par la lecture de ces carnets très intimes, le narrateur s'éloigne peu à peu de Fizz.
Le journal de Catherine l'entraîne à Chicago, Londres et Paris au tournant du XXe siècle, puis dans le tourbillon de l'histoire de l'Inde à la veille de son indépendance.
Il lui apporte aussi les clefs des énigmes de l'alchimie du désir et de l'amour. Salué en Inde et en Angleterre comme un incontestable événement littéraire dans le ciel de la fiction contemporaine, Loin de Chandigarh est avant tout le roman de l'Inde d'aujourd'hui. Porté par une écriture forte et incantatoire, sans concession pour les nostalgies de l'orientalisme, et traversé par un érotisme puissant, Loin de Chandigarh fait de Tarun J Tejpal l'écrivain le plus important de sa génération.
Présentation de l'éditeur
La crise argentine fait surgir du néant d'étranges créatures. Un couple de retraités du quartier de Flores invente un métier à sa mesure, pour améliorer son ordinaire: la livraison à pied de pizzas à domicile.
Ce voyage au bout de la nuit de Buenos Aires, hantée par des monstres, est aussi une traversée du miroir jusqu'au coeur de l'énigme dans les entrailles d'un couvent - où le conte de fées bascule, via le polar et la critique d'art, dans le roman gothique.
Avec Les Nuits de Flores, Aira continue, comme dans plusieurs de ses romans précédents, à édifier la mythologie de ce quartier de Buenos Aires où il habite, dans une fascinante proximité avec ses personnages, depuis 1967. Mythologie tendre et grotesque, souriante et frénétique, à l'échelle du bouleversement permanent auquel sont soumis ses habitants en ces temps difficiles - et auquel l'oeuvre d'Aira, par sa radicale nouveauté, soumet la littérature contemporaine.
Présentation de l'éditeur
César Aira, l'un des écrivains argentins les plus importants et les plus novateurs de ces quinze dernières années, est l'auteur de plus de soixante ouvrages: romans, mais aussi essais, nouvelles et oeuvres théâtrales.
Il nous livre ici l'histoire inouïe et hilarante de l'implacable enchaînement de causes et d'effets qui conduit un homme ordinaire - vieux garçon, taxidermiste amateur, visité à heures fixes par de mystérieuses voix nocturnes - à créer à son insu, dans les douze heures qui suivent un incident plutôt embarrassant (le règlement de son salaire en fausse monnaie), le chef-d'oeuvre de la poésie d'Amérique centrale.
Étonnante et irrésistible mise en scène du «génie littéraire» par un grand écrivain, dont chaque nouveau roman surprend délicieusement ses lecteurs de plus en plus nombreux et fidèles, et redessine à sa manière, radicalement nouvelle, les contours de la littérature latino-américaine d'aujourd'hui.
Présentation de l'éditeur
«Afin d'amener le monstre à te comprendre, tu n'as pas d'autre choix que d'adopter sa façon de penser. Ne pas voir l'individu, seulement la masse.»
Revient sur l'histoire du ghetto de Lodz créé en 1940 et liquidé en 1944 par Himmler et sur la figure controversée de Chaim Rumkowski. Nommé par les nazis à la tête du Conseil juif pour servir d'intermédiaire, ce dernier, dans le but de sauver ses compatriotes, imposa une cadence de production éreintante aux prisonniers pour démontrer toute leur utilité, éliminant de lui-même les improductifs.
Willie Chandran - déjà présenté dans La Moitié d'une vie - est un homme qui a laissé s'imposer à lui une identité après l'autre. Aujourd'hui, après une vie itinérante, alors qu'il entre dans la quarantaine, cédant aux encouragements insistants de sa soeur, il part rejoindre un mouvement clandestin en Inde, en principe voué à l'affranchissement des castes inférieures. Mais sept années de campagnes révolutionnaires et d'emprisonnement vont le convaincre que la révolution n'avait rien à voir avec les villageois pour lesquels ils luttaient. De retour en Angleterre, où avaient commencé, trente ans plus tôt, ses errances psychologiques et physiques, il se trouve confronté au fruit d'une autre révolution sociale inattendue (d'autres semences magiques), et en arrive à se voir comme un homme « purgeant une peine de prison sans fin » - une révélation qui finira peut-être par libérer sa véritable personnalité.
Semences magiques est un chef-d'oeuvre, écrit avec toute la profondeur et la résonance, la lucidité et la précision du langage qui constituent l'empreinte de ce brillant écrivain.
« Il s'agit d'une oeuvre de la période tardive de Naipaul - épurée, concentrée, parfois si intense que cela en devient inquiétant, mais toujours capable de laisser éclater des éclairs de compassion, de conscience, de perspicacité. » Literary review
« Une oeuvre subtile [...] qui revisite les thèmes - exil, identité, la précarité de la civilisation - auxquels s'est attaqué Naipaul lors des cinq dernières décennies. » The New York Times Book Review
Présentation de l'éditeur
«Une passion éternelle sortant des sentiers battus rythme Le passé, un roman gothique d'amour dont les protagonistes sont deux jeunes amoureux fantômes condamnés à se rendre fous l'un l'autre», expliquait Alan Pauls.
«Un livre que l'on lit dans un éclat de rire glacial», ajouta à Barcelone l'écrivain Rodrigo Fresán, lors de la remise du prix Herralde en 2003.
Rimini et Sofia sont les protagonistes de cette longue histoire d'amour mêlant harcèlement, chantage sentimental, trahison et crime. «La protagoniste est comme un fantôme dont la spécialité est le retour», explique Pauls, reconnaissant que Marcel Proust et l'humoriste Jerry Seinfeld sont les deux grandes influences de ce roman rempli de ses drogues favorites.
El País, 2003
C'est avant tout l'histoire d'un homme, Marcus Porcius Caton (dit Caton l'Ancien, 234-149 avant J.-C.), symbole emblématique des vertus romaines dans une époque de crise et de changements profonds, qui curieusement rappelle notre époque par certains aspects.
Pendant toute sa vie Caton a été un paysan, en plus d'un soldat, d'un consul, d'un censeur, d'un orateur, d'un historien, et même d'un poète qui respectait la métrique ancienne.
Autour de lui, il y a le peuple romain qui est encore fait de paysans, et qui, sans l'avoir voulu, emporté par l'histoire, va devenir en moins de cinquante ans le maître de tout le monde connu.
Dans toutes les fonctions qu'il a exercées, Caton affronte avec un grand courage les plus grands périls qui menacent Rome : par exemple la corruption (qui pénètre dans le jeune monde romain à la suite de la grande culture grecque), la concurrence économique de Carthage (fondée sur le recours à l'esclavage comme méthode de production), et finalement la popularité excessive des grands généraux romains eux-mêmes.
Évoqués sous nos yeux avec un grand talent littéraire, nous voyons vivre les hommes de ce temps-là. Les hommes du peuple, les nobles, les esclaves, les légionnaires, les affairistes sordides (que Caton chassera de sa province, quand il sera préteur), les sévères matrones romaines, les libres Barbares d'Espagne, les audacieux pirates illyriens, les Grecs orgueilleux, mais désormais incapables d'assurer leur indépendance.
Comme s'ils étaient descendus des monuments dans lesquels les a pétrifiés l'histoire, nous voyons vivre en particulier les deux plus grands contemporains de Caton : Scipion (dont Corti nous dit qu'il était « naturaliter christianus ») et Hannibal, le stratège incomparable, qui ne réussit pas à sauver de la ruine la patrie qu'il aimait par-dessus tout.
Présentation de l'éditeur
Arata est chargé par la mairie de contrôler les nuisances sonores de son quartier. Son appareil à mesurer les décibels en main, il parcourt Tokyo. Très vite se fait jour en lui l'étrange projet d'établir une carte sonore de la mégalopole.
Ballotté entre Fumi, sa compagne qui s'éloigne de lui et qu'il finira par mettre sur écoute, et Mariko, sa partenaire de jeux érotiques qui répond au téléphone rose, Arata cartographie et donne forme à son trouble dans une ville devenue chambre d'échos de ses dissonances intérieures.
Avec ce roman singulier et vibrant, Hitonari Tsuji déploie une Carte du Tendre où intrigues, incompréhensions, désirs passent par l'ouïe, masque et révélateur des sentiments...
Présentation de l'éditeur
'Et je vis sept anges qui se tiennent devant Dieu, et sept trompettes leur furent données.' (Apocalypse, VIII,2.) Et si au commencement était le jazz? Les anges de l'Apocalypse furent peut-être les membres d'un orchestre de jazz harnachés de plumes. C'est ce que laisse entendre Velibor Colic dans ce roman écrit en hommage à Benjamin Francis 'Ben' Webster, saxophone ténor né à Kansas City, dans le Missouri aux Etats-Unis, le 27 mars 1909 et mort à Amsterdam aux Pays-Bas le 20 septembre 1973. L'auteur y revisite en effet les principales étapes de l'existence de ce prodigieux musicien, l'un des plus célèbres de l'inoubliable orchestre de Duke Ellington. En découvrant le destin de ce jazzman d'exception, c'est l'épopée du jazz que nous revisitons de l'intérieur. Velibor Colic nous entraîne avec délectation et subtilité dans l'intimité fragile de musiciens qui sacrifièrent tout à cet art majeur. Et de mémoire Velibor Colk n'est pas démuni. Celle du c?ur aussi, qui comble si majestueusement les inconnues de l'histoire. Grâce à ce livre incandescent, 'Neb' ou 'Ben' Webster, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, entre plus encore, avec les personnages majuscules qui ont animé sa vie : ses parents, ses amours, ses amis musiciens (Duke Ellington, Oscar Peterson, Ray Brown, Herb Ellis, Stan Levey...), au Panthéon du jazz.
Présentation de l'éditeur
Impossibles à lire d'un trait mais impossibles à refemer, les Miscellanées de Mr. Schott sont une collection unique de petits riens essentiels.
Quel autre livre peut s'ennorgueillir d'un index où se côtoient l'Enfer de Dante et l'entretien du linge ; le caviar et les ° Celsius ; la fauconnerie et le concours de l'Eurovision ; pi, Pimpanicaille et les plaies d'Egypte ?
Où trouveriez-vous ailleurs, en ouvrant une seule page, le nom des scores de golf, l'échelle de piquant des piments, l'histoire de l'impôt britannique sur les chapeaux, les longueurs de lacets et le drapeau de la Guadeloupe ?
Où, sinon dans les Miscellanées de Mr. Schott, pourriez-vous trouver des informations sûres concernant le chat de John Lennon, le fournisseur officiel de cornemuses d'Elisabeth II, les travaux d'Hercule, ou encore les méthodes des homicides élucidés par Miss Marple ?
Les Miscellanées de Mr. Schott sont un livre comme il n'en existe aucun autre : divertissant, imprévisible, et pour tout dire indispensable.
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