Trois États de la côte ouest des États-Unis - la Californie, l'Oregon et l'État de Washington - décident de faire sécession et de construire, dans un isolement total, une société écologique radicale, baptisée Écotopia. Vingt ans après, l'heure est à la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays. Pour la première fois, l'Écotopia ouvre ses frontières à un journaliste américain, William Weston.
Au fil de ses articles envoyés au Times-Post, Weston décrit tous les aspects de la société écotopienne : les femmes au pouvoir, l'autogestion, la décentralisation, les 20 heures de travail hebdomadaire, le recyclage systématique, la relation passionnée à la nature, etc. Quant à son journal intime, il révèle le parcours initiatique qui est le sien ; d'abord sceptique, voire cynique, William Weston vit une profonde transformation intérieure. Son histoire d'amour intense avec une Écotopienne va le contraindre à choisir entre deux mondes.
Chris de Stoop est né dans la ferme de ses parents au coeur du pays flamand, il présente comme un acte de traîtrise le choix d'entamer des études et d'effectuer une carrière de grand reporter dans le monde entier.
Après la disparition de son frère, l'auteur décide de reprendre l'exploitation familiale. Il tente alors de décrire un terrain, aussi intime qu'universel, qui se trouve menacé : dans cette partie de la Belgique, les industriels du port d'Anvers ont commencé des négociations complexes avec divers organismes gouvernementaux et associations de défense de l'environnement, l'avènement de la gestion écologique du pays flamand signe la mort de tout un mode de vie rural.
Jules Epstein a disparu. Après avoir liquidé tous ses biens, ce riche new-yorkais est retrouvé à Tel-Aviv, avant qu'on perde à nouveau sa trace dans le désert. L'homme étrange qu'il a rencontré, et qui l'a convié à une réunion des descendants du roi David, y serait-il pour quelque chose ?
À l'histoire d'Epstein répond celle de Nicole, une écrivaine américaine qui doit affronter le naufrage de son mariage. Elle entreprend un voyage à Tel-Aviv, avec l'étrange pressentiment qu'elle y trouvera la réponse aux questions qui la hantent.
Deux petites filles métisses d'un quartier populaire de Londres se rencontrent lors d'un cours de danse. Entre deux entrechats, une relation fusionnelle se noue entre elles. Devant les pas virtuoses de Fred Astaire et de Jeni LeGon sur leur magnétoscope, elles se rêvent danseuses. Tracey est la plus douée, la plus audacieuse mais aussi la plus excessive. Alors qu'elle intègre une école de danse, la narratrice, elle, poursuit une scolarité classique au lycée puis à l'université, et toutes deux se perdent de vue.
La plus sage devient l'assistante personnelle d'Aimee, une chanteuse mondialement célèbre. Elle parcourt le monde, passe une partie de l'année à New York et participe au projet philanthropique d'Aimee : la construction d'une école pour filles dans un village d'Afrique. Pendant ce temps, la carrière de Tracey démarre, puis stagne, tandis que progresse son instabilité psychologique. Après une série d'événements choquants, les deux amies se retrouveront pour un dernier pas de danse.
Romy Hall, 29 ans, vient d'être transférée à la prison pour femmes de Stanville, en Californie. Cette ancienne strip-teaseuse doit y purger deux peines consécutives de réclusion à perpétuité, plus six ans, pour avoir tué l'homme qui la harcelait. Dans son malheur, elle se raccroche à une certitude : son fils de 7 ans, Jackson, est en sécurité avec sa mère. Jusqu'au jour où l'administration pénitentiaire lui remet un courrier qui fait tout basculer.
« En écrivant, j'ai voulu vérifier le pouvoir qu'ont les mots du quotidien, les mots du langage le plus éculé, de déboucher sur la métaphysique. Par un collage de fragments de chansons populaires, de termes sportifs, de dialectes, de citations romanesques ou poétiques, il me semblait possible d'entrevoir un autre monde. C'est un roman de la rue, de ses labyrinthes et ruelles interdites. »
Un homme donne rendez-vous à une femme prénommée Lena dans le grand cimetière de Stockholm. Cette femme est une inconnue, mais elle rappelle intensément au narrateur la jeune femme dont il a été très amoureux il y a une vingtaine d'années. Cette dernière s'appelait Magdalena, était comédienne, elle aussi avait joué Strindberg. Après leur rupture, le narrateur a écrit un livre sur les trois années qu'ils ont vécues ensemble et il veut en donner les détails à l'inconnue de Stockholm.
Après le décès de sa mère, l'écrivaine déambule seule dans la ville de New York, qui lui sert de confidente, d'amie et d'inspiration. Au fil des souvenirs, ce récit autobiographique évoque l'identité, la solitude et la vieillesse.
Memorial Device retrace la carrière fulgurante d’un groupe de punk rock imaginaire du même nom dans un coin reculé de l’ouest de l’Écosse : Airdrie.
Établie par un aspirant critique rock, Ross Raymond, cette bio fictive compile vingt-six interviews, textes, lettres et articles de témoins de cette aventure musicale : groupies, amis, critiques, musiciens. Une mosaïque de voix toutes plus déjantées les unes que les autres fait revivre cette légende et nous plonge dans le quotidien de la jeunesse écossaise de la fin des années 1970 et du début des années 1980, en pleine crise thatchérienne quand « tout semblait impossible ».
Voici une petite fille qui a décidé de ne rien faire comme tout le monde. Elle a choisi de vivre... dans une malle. Oubliée de sa famille et de la société, entièrement absorbée par ses questionnements sur le sens de l'existence, elle ignore les devoirs qui incombent à toute femme. Car, sous l'Italie fasciste - où l'on devine que se situe le roman -, les femmes sont assignées au mariage et à leur foyer : « Des enfants, des enfants ! » assénait Mussolini.