Cet ouvrage résulte de l'itinéraire de Dominique Hervieu, danseuse et chorégraphe, qui a toujours associé sa démarche de création à une volonté de partage de son art. Ces dix ateliers de deux heures environ ont pour but de permettre à des collégiens d'approcher le travail chorégraphique qu'elle consacre au métissage en le leur faisant vivre concrètement. L'enjeu de sa pédagogie est d'aider les élèves à s'enrichir de leurs différences pour trouver leur danse. Sont abordées ici trois notions principales : le vocabulaire chorégraphique, la composition et l'interprétation. Petit à petit, les élèves vont apprendre à reconnaître en pratique la particularité de plusieurs types de danse (traditionnelle, contemporaine, urbaine), puis en tisser certains motifs ensemble et les enchaîner.
Ce parcours pédagogique et artistique a été conçu en partenariat avec Michèle Chevalier, inspectrice pédagogique régionale, et expérimenté avec des élèves de 6e pendant les heures d'éducation physique et sportive.
Le DVD inclus, contenant des extraits significatifs des principes artistiques de la Compagnie Montalvo-Hervieu mis en oeuvre dans ses spectacles, est un support de travail complémentaire aux propositions pratiques.
Je n'ai pas trouvé la maison.
Ce sont les premiers mots du Garçon lorsqu'il arrive chez les parents de la Fille et frappe à la porte. Là, sur le seuil de cette maison étrangère, débute le théâtre de Fosse. Ouvrons la porte et entrons.
Wajdi Mouawad fasciné par Le Retour du fils prodigue de Rembrandt, c'est le chemin de l'écrivain vers le pays perdu de son enfance, ses couleurs, sa lumière, sa langue.
Comment l'auteur de théâtre a, pas à pas, été conduit vers ce nouveau texte, qu'il porte seul en scène et qu'il offre ici depuis sa genèse jusqu'à sa révélation au public.
L'auteur exige un traitement humain pour les animaux en préalable de la pièce.
L'auteur n'insiste pas pour que le même principe soit appliqué aux humains.
Présentation de l'éditeur
En Serbie, après-guerre, les membres d'une famille recomposée hantés par leurs morts peinent à retrouver un mode de coexistence.
Lorsque Loïe Fuller arriva à Paris, en 1892, elle était encore inconnue. Qui alors aurait pu deviner qu'elle allait révolutionner la danse, connaître le succès et la gloire, inspirer les plus grands sculpteurs de son temps, les plus grands peintres, de Rodin à Toulouse-Lautrec? Si une vie peut être qualifiée d'extraordinaire, c'est bien la sienne. On ne saurait trop s'étonner, en effet, que cette américaine replète en vînt à personnaliser la «Parisienne», son charme et sa légèreté; que du fond de l'Illinois elle sût trouver le chemin des bras de la reine de Roumanie.
Il suffit de lire les réactions qu'elle suscitait pour comprendre à quel point ses danses étaient fascinantes. Un journaliste écrivait par exemple: «Voilà la grande attraction du moment. C'est miss Fuller, cette Américaine qui tourbillonne sous la lumière électrique et fait flotter autour d'elle comme des ailes de papillon, des calices de fleurs ou des nuages irisés, les longs plis de sa robe traînante. Est-elle jolie cette Américaine? Je n'en sais rien et elle n'a pas besoin d'être jolie. Elle est supérieure à la vie même».
La médiocrité de nos théâtres n'est pas imputable au public. Le public est toujours et partout le même : intelligent et bête, chaleureux et impitoyable, en fonction de son humeur. Il a toujours été un troupeau qui a besoin de bons bergers et de chiens. Qu'il éclate de rire aux mauvaises plaisanteries et applaudisse aux phrases qui sonnent bien, vous révolte ; mais ce sont les mêmes, et c'est ce même public idiot, qui remplit les salles pour Othello et qui pleure en écoutant l'opéra Eugène Onéguine quand Tatiana écrit sa lettre.
De A comme Acte à Z comme Zoo en passant par F comme Fête populaire, l'Abécédaire de l'Odéon propose une flânerie en une trentaine d'étapes à travers l'histoire mouvementée d'une des plus belles salles de Paris. Le visiteur curieux et amoureux de la scène y croisera aussi, au parterre comme en coulisse, quelques-unes des personnalités qui ont fait de l'ancien Théâtre-Français depuis sa fondation, en 1782, une légende vivante de l'art dramatique européen.
À travers les histoires qui jalonnent le parcours d'un acteur, expériences qui le conduisent à faire ses propres découvertes, ce livre apporte des réponses concrètes aux multiples questions du métier : comment se rendre disponible, comment cerner un conflit de jeu et faire évoluer une situation, comment laisser surgir ou canaliser ses émotions, comment aborder organiquement les textes, comment travailler ses rôles, comment accepter le trac ?...
Au fil des obstacles qu'il surmonte, l'acteur, qui parle ici à la première personne, acquiert les clés d'une préparation autonome en vue de collaborer pleinement au travail collectif impulsé par le metteur en scène, sans plus avoir besoin de tout attendre de lui.
Jean-François Dusigne a conçu son livre en pensant aux acteurs, aux metteurs en scène, aux pédagogues, ainsi qu'à toute personne curieuse de connaître les processus habituellement secrets de la création.
Son essai, fruit de la réflexion et de l'expérience, s'est nourri de la rencontre d'artistes-pédagogues comptant parmi les plus importantes personnalités de la scène à travers le monde.
C'est le monologue d'Adramélech qui témoigne de sa condition. Ouvrier, celui à qui on ne donne jamais la parole dit ses colères, ses peines, ses inquiétudes mais aussi ses joies. Il se fait l'ambassadeur des sans-grades, d'un monde muet et muselé. A présent, il craque et dit tout, jusqu'à l'essoufflement. Pièce jouée au Théâtre de Vidy, à Lausanne, en février 2009 avant sa tournée en France.