Le criminaliste à succès revient avec une pièce de théâtre, aussi palpitante qu'un polar. Terreurretrace le procès du jeune commandant Koch, accusé d'avoir désobéi aux ordres en abattant un avion de ligne détourné par des terroristes, et qui menaçait de s'écraser sur un stade de foot, un soir de match. (présentation de l'éditeur)
Deux pièces au fort ancrage politique : Terre mire se situe dans le Transvaal en Afrique du Sud, en plein Apartheid. Des paysans résistent coûte que coûte aux tentatives de mainmise des multinationales sur leurs terres. Quand ravage humain et catastrophe écologique se donnent la main.
Au fil d'un dialogue d'une sincérité et d'une richesse revigorantes, Fabienne Pascaud met en lumière l'engagement d'Ariane Mnouchkine qui a dédié sa vie au théâtre. La chef de troupe et metteur en scène a fondé, avec des comédiens tout aussi passionnés, le Théâtre du Soleil en 1964.
Si les mémoires de Sarah Bernhardt (1844-1923) ont été souvent réédités, on ignore en général qu'à la fin de sa vie la grande comédienne avait entrepris d'écrire un ouvrage où elle transmettrait son expérience aux générations futures d'acteurs et d'amateurs de théâtre. Elle en dicta jusqu'à sa mort les chapitres, qui furent ensuite ordonnés et publiés par Marcel Berger, un des familiers de ses dernières années.
Présente l'action de L'L, un laboratoire belge de création où les artistes peuvent travailler sans objectif de résultat et sans limite de temps, avec un un rigoureux protocole de soutien et d'accompagnement. L'ouvrage souhaite réhabiliter la notion de recherche, nécessaire à toute création même dans un monde non scientifique.
Dans la première pièce, deux frères, acteurs de théâtre, débattent sur des visions opposées du théâtre. Dans la seconde, Elisabeth demande à sa servante de l'accompagner à Douve, où elle doit jouer Le roi Lear. Ce trajet de nuit se transorme en pèlerinage. (présentation de l'éditeur)
« Moman ! » - ainsi commence chacune de ces saynètes entre une mère et son fils qui se trouve confronté à la peur, à l'ennui, à l'amour, au chagrin... bref, à la vie. Derrière les sollicitations du petit se cachent des préoccupations universelles : l'absence du père, la guerre, la pauvreté. Sa « moman » déploie alors des trésors d'inventivité pour le faire rire et atténuer ses angoisses.
Pina Bausch a radicalement changé le langage chorégraphique. Elle s'est attaquée à la linéarité, dépouillant ses spectacles de la cohérence d'une narration traditionnelle. Ses choix qui tendent à privilégier des instants , isolés par le principe d'itération font éclater la macrostructure narrative et resserrent son propos sur une succession de moments, faisant voir l'émergence du mouvement grâce à une pratique du gros plan sur les transitions des états et des sentiments. Ce regard autre a entraîné une réécriture de chaque instant, les gestes et les mots ne sont plus tributaires d'un récit. Ils jaillissent comme des instantanés d'être : abrupts, volcaniques, déstabilisants. Les formes n'appartiennent plus à un registre unique de la danse, classique, moderne ou contemporaine. Elles empruntent à tous les registres de la danse et de la vie.
En s'appuyant sur les collections du musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (MuCem) et du musée des Marionnettes du monde, cette monographie offre un panorama des connaissances sur l'activité des théâtres de marionnettes dans le monde, à partir d'ensembles appartenant aux deux principales collections publiques françaises en ce domaine.
Dans une approche à la fois esthétique et sociologique, cet ouvrage replace les objets dans leur contexte, principalement les marionnettes, qui en sont l'élément central, mais aussi un patrimoine plus large comprenant tout le matériel nécessaire au spectacle dans lequel elles se produisent et les documents s'y rapportant : castelets, décors, accessoires, affiches, estampes, textes, photographies.
Les marionnettes, figurines animées par un montreur, représentent soit des dieux, héros, magiciens et autres grands acteurs transcendants issus de la religion, l'histoire, la légende, soit des types singuliers, à propriétés relativement fixes, déterminés par leur nom, leur tenue vestimentaire, leurs attributs, leurs caractères physiques, psychologiques et sociaux, ainsi que leur langage, et qui paraissent bénéficier d'une vie propre à l'intérieur de l'univers fictif du spectacle. Certains de ces types singuliers ont atteint une célébrité si forte et si durable qu'ils sont entrés dans le langage courant comme noms communs (un guignol, un polichinelle, un Jacques) et qu'ils sont devenus des emblèmes identitaires de villes, régions ou nations. A côté des grands personnages et de ces types singuliers, désignés comme marionnettes-types, figurent également des types généraux, généralement caricaturés, comme le paysan, le gendarme, le marquis...
Le plan met le spectacle en position centrale, car celui-ci donne tout son sens aux théâtres. Le classement est établi selon les catégories de personnages-marionnettes, choisies comme le pivot autour duquel tournent les autres catégories.