Je n'ai pas trouvé la maison.
Ce sont les premiers mots du Garçon lorsqu'il arrive chez les parents de la Fille et frappe à la porte. Là, sur le seuil de cette maison étrangère, débute le théâtre de Fosse. Ouvrons la porte et entrons.
Arsenic a dix ans : dix ans d'itinérance, la fleur au volant. C'était l'occasion ou jamais de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur de nos camions et de se remémorer les chemins parcourus, les paysages traversés. Sans nostalgie, mais avec émotion, nous vous livrons le carnet de nos plus belles aventures, artistiques et humaines. L'équipe d'Arsenic.
Arsenic est aujourd'hui l'une des plus importantes compagnies itinérantes de Belgique. Son théâtre engagé s'inspire de multiples esthétiques pour composer des spectacles en kaléidoscope qui s'adressent à tous les publics. Ses créations s'habillent de fête et jouent à surprendre, en invitant les curieux dans des structures nomades en perpétuelle métamorphose.
Je n'ai pas trouvé la maison.
Ce sont les premiers mots du Garçon lorsqu'il arrive chez les parents de la Fille et frappe à la porte. Là, sur le seuil de cette maison étrangère, débute le théâtre de Fosse. Ouvrons la porte et entrons.
Quand je pense à la tuerie d'Utoya, je ne pense ni à la douleur, ni à l'horreur.
Quand je pense à la tuerie d'Utoya, je pense à tous ces jeunes gens que j'aurais aimés et qui ne m'auraient jamais aimée.
J'imagine leurs sexes dans ma bouche.
J'imagine d'éternelles fellations.
Je n'ai aucun supplément de dignité.
Armand Delcampe, héritier d'une tradition léguée par les plus grands hommes de théâtre du XXe siècle qu'il a côtoyés, nous livre ici l'histoire de son théâtre de manière très personnelle, nous donnant un accès direct à son monde privilégié.
Plus qu'un ouvrage historique classique, ce beau livre se laisse découvrir par touches comme on feuillette un album précieux. Des témoignages multiples et une iconographie riche invitent le lecteur, comme le spectateur au théâtre, à faire librement son voyage au fil des saisons.
Armand Delcampe nous rappelle ainsi qu'à l'origine de ce magnifique projet de cohésion entre l'atelier de création artistique professionnel, l'école de formation d'acteurs, le centre universitaitre d'enseignement et de recherche en arts de la scène et la bibliothèque spécialisée, il y avait un modeste théâtre universitaire qui portait déjà en lui les germes et l'élan international de l'Atelier Théâtre Jean Vilar.
Pendant ce spectacle qui fait partie d'une trilogie avec Théâtre écrit avec un k est un matou flamand et Le pouvoir des folies théâtrales, quatre hommes et quatre femmes effectuent les gestes qui ponctuent une journée de 7 heures de travail au théâtre. Les spectateurs peuvent sortir et revenir comme bon leur semble.
Avec deux DVD vidéo présentant le spectacle lors de sa création en 1982.
Ecrit en 1984, ce spectacle pour cinq femmes et dix hommes, dernier d'une trilogie commencée avec Théâtre écrit avec un k est un matou flamand et poursuivie avec C'est du théâtre comme c'était à espérer et à prévoir, célèbre le théâtre passé tout en le démolissant, tandis qu'émerge le pouvoir d'un nouveau théâtre.
Avec un DVD vidéo présentant un enregistrement de la pièce à sa création.
Georges Banu dégage dans cet ensemble de « miniatures théoriques » certains « noeuds poétiques » autour desquels s'organise le paysage théâtral d'une époque. Il se fie à sa « bibliothèque intérieure » que constituent les spectacles vus au fil du temps et dont sa mémoire a gardé la trace ainsi que le plaisir.
Très personnel et subjectif, ce livre s'apparente à un cabinet de curiosités, une collection privée à l'aspect faussement disparate, car tous les éléments sont reliés au nom d'une posture commune : le théâtre vu de près. Ces textes saisissent des « points de fixation » de la scène contemporaine : une question récurrente (« Vidée, la scène vide ? »), un bonheur secret (« Neige »), un choix significatif (« Chapeaux melon et godillots usagés ») ou encore une porte ouverte (« Les saluts ou le protocole de la fin »)...
Ces brefs écrits se placent sous le signe d'une rare phrase optimiste de Beckett : « Se donner du mal pour les petites choses, c'est parvenir aux grandes, avec le temps » !
Dans ce livre, Catherine Germain, actrice, et François Cervantes, auteur et directeur artistique de la compagnie L'entreprise, témoignent de leur collaboration insolite, depuis vingt ans, autour du clown Arletti.
« Dans ces moments de ma vie où j'ai ri comme ça, je crois que j'ai reconnu des désirs impossibles et des échecs fondateurs. Sans le savoir, en riant, j'apprenais quelque chose de fondamental.
Les clowns sont des livres de chair. » François Cervantes
« En mettant au monde Arletti, j'ai découvert une poésie que je ne soupçonnais pas vivre en moi. » Catherine Germain
En une mosaïque de vingt instants singuliers, La Réunification des deux Corées explore la complexité des liens amoureux. Amants, amis, couples mariés ou adultères, vieilles histoires et relations passagères esquissent un tableau réaliste de ce qui nous attache et nous déchire en même temps. Réel ou ressenti, il n'y a pas d'amour, il n'y a que des manques d'amour.