Deux fratries issues d'un même père l'accompagnent dans ses derniers instants. A travers les yeux du fils cadet, trentenaire dont la quête de reconnaissance ne rencontre que les silences du vieillard, les rivalités familiales resurgissent. Sur le fil d'un présent hanté par les souvenirs de jours meilleurs, les regards sur le vieil homme malade et sur la mort elle-même s'entrecroisent dans un espace où le temps, bien que ralenti à l'extrême, s'écoule inexorablement. Mais comment éprouver cet écoulement ? Et que faire de la vieillesse, quand règne partout l'urgence de vivre ? (présentation de l'éditeur)
À l'approche de Noël 2018, le docteur Paul Gachet emmène sa femme et sa fille à la découverte de Florence. Alors qu'il brûle de leur faire découvrir les Botticelli, les charmes de la vieille ville et du fleuve Arno, leur séjour est perturbé par l'apparition d'une performeuse serbe, Marina Abramovic, à travers les rues de la cité jusqu'aux salles du Palazzo Strozzi. Qui est cette femme soudain omniprésente qui bouleverse tous les repères de Paul Gachet et des siens, malmenant son propre corps pour parler à une humanité sourde et défaillante ? Chirurgien-orthopédiste, Paul Gachet répugne aux mutilations de l'artiste. Mais il est malgré lui envoûté par son univers qui, s'éloignant peu à peu d'une violence gratuite en apparence, exprime une recherche d'harmonie avec l'autre, en particulier avec son compagnon Ulay qu'elle enlace à l'étouffer avant de nouer sa chevelure à la sienne ou d'exposer son coeur à la flèche de son arc.
En 1978, l'écrivain rencontre Hervé Guibert, qu'il surnomme Hervelino dès le début de leur relation. Ils passent deux ans à Rome à la fin des années 1980 où chacun d'eux est pensionnaire à la Villa Médicis. M. Lindon évoque ces années romaines dans ce récit autobiographique qui porte avant tout sur la difficulté d'écrire et de raconter celui qui est aimé et admiré.
Le parcours d'une mère depuis son enfance aux origines modestes. Son fils se lance sur les traces de cette femme libre et jalousée qui a été traquée. Il évoque ses rêves de prince charmant, ses désillusions, ses sacrifices et ses secrets.
De ces deux frères, Franky et Ti Tony, l'un est attaché aux mots et aux figures de style quand l'autre, pragmatique, se fie à la magouille pour les faire vivre dans ce corridor des quartiers pauvres et souvent violents de Port-au-Prince. Et le fait que leur mère leur dise depuis toujours qu'ils sont les descendants d'Antoine des Gommiers, ce devin magnifié par des générations d'Haïtiens, n'adoucit pas leur misère mais pourrait peut-être en modifier les contours et les lointains. Car c'est de cela qu'il s'agit, de cette parentèle qui ne change rien pour l'un et tout pour l'autre ; de la vie de ces deux garçons, de l'amour qu'ils portent à leur mère, de leur regard sur ses voeux et ses tourments.
De sable et de neige, ou l'art de vivre l'instant, line splendide fresque pour célébrer la beauté des choses et la puissance de leur silence, de la Grande Dune d'Arcachon et la lumière du Cap Perret jusqu'à la ville de Kyoto sous la neige, un 31 décembre. Les vagues venant rythmer le récit, comme si l'océan était le résumé de la vie, avec sa dimension tragique, inséparable du sentiment de joie et d'harmonie qu'il sait donner.
C'est l'histoire d'une grande famille qui aime débattre, rire et danser, qui aime le soleil et l'été.
C'est le récit incandescent d'une femme qui ose enfin raconter ce qui a longtemps fait taire la familia grande.
Me Susane, quarante-deux ans, avocate récemment installée à Bordeaux, reçoit la visite de Gilles Principaux. Elle croit reconnaître en cet homme celui qu'elle a rencontré quand elle avait dix ans, et lui quatorze - mais elle a tout oublié de ce qui s'est réellement passé ce jour-là dans la chambre du jeune garçon. Seule demeure l'évidence éblouissante d'une passion.
Un hommage à Trieste à travers les poètes, artistes et écrivains qui ont fait de la ville un véritable continent littéraire : U. Saba, J. Joyce, I. Svevo, G. Voghera, V. Boladdio ou U. Pierri. Il a pour point de départ la découverte, en 2017, des lettres échangées entre l'artiste et écrivaine triestine A. Pittoni et le cofondateur des éditions Adelphi R. Bazlen.
Mathilde, une ethnologue ayant passé trente ans dans la forêt vierge, Pierre, un orphelin surdoué, et le narrateur, obsédé par la religion, décident de vivre en communauté pour tenter de soigner leurs maux ensemble. Ils s'installent dans une maison abandonnée où le personnage principal impose des règles étranges et crée une secte. Lui seul ne parvient pas à guérir.