Après une rupture, Adélaïde, 46 ans, vit avec difficulté son célibat. Elle tente d'oublier sa détresse via son travail dans une grande maison d'édition ou en sortant avec ses amies. Un roman sur les difficultés d'une quadragénaire résolue face aux statistiques qui voudraient la condamner à la solitude.
Une réflexion sur l'ordinaire, cette répétition des jours et des nuits à laquelle l'individu ne peut se soustraire et qu'il cherche à fuir, soit en poursuivant l'extraordinaire soit en la recouvrant du masque du quotidien.
Enquête sur les adresses parisiennes des héros de romans français s'attachant à déterminer leur caractère fictif ou réel et ce qu'il y avait au moment où l'oeuvre fut écrite. Elle porte également sur les numéros de téléphone ainsi que sur les voisins et commerçants mentionnés aux alentours. L'ensemble invite à une promenade littéraire et à la découverte d'un Paris pittoresque.
Dans l'ancien Rwanda, à l'époque des pères missionnaires. Akayézu, jeune séminariste, est chassé pour avoir soigné et sauvé une fillette. Il disparaît dans le ciel à l'instar de la figure de Kibogo qui, dans les mythes rwandais, désigne un prince salvateur choisi pour se sacrifier et sauver le pays d'une guerre ou d'une famine. Une légende naît autour d'Akayézu et se répand grâce aux conteurs.
Ce livre est, à sa façon, une visite : non seulement de la maison que fit bâtir, en 1930, l'architecte Léon Claro, grand-père de l'auteur, pour rendre hommage au style néomauresque lors du centenaire de l'Algérie française, mais également de tout un passé - intime, historique, littéraire, politique - auquel l'écrivain avait toujours refusé de s'intéresser. Reconnaissant enfin, dans cette maison indigène, une vraie « boîte noire » dont il importe d'extraire la mémoire, Claro apprend qu'elle a été visitée en 1933 par un jeune homme de vingt ans, Albert Camus, lequel en ressortit littéralement ébloui et écrivit alors un de ses tout premiers textes : « La Maison mauresque », véritable acte de naissance littéraire du futur prix Nobel. Mais la « Villa Claro » - ainsi qu'on l'appelait parfois - a également accueilli un autre créateur : Le Corbusier, que Léon Claro convia à Alger en 1931 et qui, à cette occasion, s'égara dans la Casbah, allant jusqu'à s'aventurer dans une autre maison, « close » celle-là, où l'attendait le secret de son esthétique à venir.
A travers des chapitres qu'il présente comme des chansons, l'écrivain évoque son enfance dans la ville de Sainte-Marine, dans le Finistère, et le souvenir de sa mère qui aimait cette région. Il raconte la magie ancienne dont il a été témoin, notamment en décrivant les paysages bretons. Il explique également les mutations géographiques de ce territoire.
Chaque fois qu'elle a besoin d'apaisement, la mère du narrateur, ne sachant pas lire, lui demande de lui faire la lecture du roman La peau de chagrin, de Balzac. A travers cet ouvrage, ce dernier prend conscience de la puissance de la littérature.
Washington, 30 mars 1981, 14 h 27, John Hinckley tire six balles sur le président Ronald Reagan pour prouver son amour à Jodie Foster. Depuis qu'il a découvert l'actrice dans le rôle d'une prostituée de douze ans dans Taxi Driver, le jeune homme vit en fan obsessionnel. Chère Jodie, c'est l'histoire de sa lente dérive, de ses pérégrinations intimes à ses errements géographiques et ses mensonges familiaux. Une âme perdue qui occupe ses journées à ne rien faire dans une Amérique en pleine crise identitaire.
Ce jour-là, au siège de Mediapart, dans une impasse du XIIe arrondissement de Paris, c'est l'effervescence : soixante millions de documents confidentiels viennent de fuiter. Un leak à l'échelle mondiale. Pour l'essentiel, des données bancaires, dans toutes les langues, mettent au jour la corruption de l'Afrique. Anciennes nations coloniales, la Belgique et la France sont directement concernées. Une seule obsession pour l'équipe : vérifier les infos, puis publier.
Adolescente revêche et introvertie, Jenny Marchand traîne son ennui entre les allées blafardes de l'hypermarché de Sucy-en-Loire, sur les trottoirs fleuris des lotissements proprets, jusqu'aux couloirs du lycée Henri-Matisse. Dans le huis-clos du pavillon familial, entre les quatre murs de sa chambre saturés de posters d'Harry Potter, la vie se consume en silence et l'horizon ressemble à une impasse.
La fielleuse Chafia, elle, se rêve martyre et s'apprête à semer le chaos dans les rues de la capitale, tandis qu'à l'Elysée, le président Saint-Maxens vit ses dernières semaines au pouvoir, figure honnie d'un système politique épuisé.