Ils s'appellent Zingaro, Quixote, Dolaci, Felix, Horizonte ou Le Caravage, l'un fut sauvé de l'abattoir, un autre légué par un torero, un autre encore racheté à un maquignon. Bartabas évoque les chevaux qui ont marqué sa vie, entraînant le lecteur dans les coulisses de ses spectacles.
En janvier 1939, dans une petite communauté de Cosaques arrivée en France après la révolution d’Octobre, qui vit en autarcie dans un domaine de Corrèze, Vassia choisit de s'engager aux côtés d'Hitler dans l'espoir de libérer la Russie du bolchevisme. Il confie alors sa fille unique Sonia à son ami Vania qui prend soin d'elle, l'aide à s'assimiler en France, puis à se lancer dans la politique.
Par un beau jour d'été, un homme, vaincu par la maladie, rend son dernier souffle.
Ses cendres seront dispersées dans le jardin de sa maison de campagne, sous le banc qui jouxte le noyer qu'il avait planté un quart de siècle auparavant.
« Pour faire simple, Judas côté jardin est le récit d’une méprise : entre 2 et 12 ans, Judas a cru que son père et Dieu ne faisaient qu’un. Pas un dieu au hasard. Non. Dieu. Le Seul. L’Unique. Celui du plafond de la chapelle Sixtine et des chansons du Golden Gate Quartet. »
À travers les péripéties du jardin familial, au fil des décennies, Judas revient sur les événements qui ont marqué son histoire. Tout en feignant de parler botanique, il aborde des sujets aussi variés que l’hérédité, l’art contemporain, le cancer du poumon ou la métaphysique du rock & roll. Entre Jardin d’Eden et Jardin des Oliviers, le roman glisse peu à peu de l’innocence vers la catastrophe. (présentation de l'éditeur)
« Aux origines de ce livre, il n'y avait rien d'autre qu'un billet d'avion pour Saint-Pétersbourg et le nom de Lily Brooks, ma jumelle américaine. Tout le reste s'est révélé au fil des cent jours de cet automne-là, au cours duquel j'avais résolu d'écrire un roman ». Entremêlant enquête policière et quotidien d'une journaliste prise dans les méandres de sa propre imagination, Cent jours sans Lily explore les steppes russes et la côte américaine en quête de réponses sur l'amitié, la création et le désir d'ailleurs. (présentation de l'éditeur)
Une canicule sans précédent. Les corps souffrent, les esprits chauffent, les repères vacillent comme silhouettes dans une brume de chaleur. La foule envahit les rues de Bruxelles pour laisser éclater une rage sans objet clairement défini, si ce n'est que « ça » ne peut plus durer. Arno, jeune homosexuel, est victime d'une agression violente qui provoque une onde de choc sur son entourage, sur son ami Bastian et même sur l'inspecteur chargé de l'enquête. Un questionnement affleure entre la capitale, les Ardennes et l'Orient : notre monde, notre mode de vie, sont-ils en train de fondre dans la fournaise ? Et si disparaissaient les digues que nous croyions intangibles ? si les barrières se brisaient sous une poussée obtuse ? si le plus sombre de nos mémoires revenait crever la surface en bulles pestilentielles ?
Dans les années 1980, Karel, un garçon des quartiers Nord de Marseille, vit avec Hendricka, sa soeur, et Mohand, son petit frère infirme. Entre pauvreté, toxicomanie, maltraitance parentale et indifférence des institutions, ils essaient de survivre et de se forger un destin. Après l'assassinat de leur père, Karel veille sur Mohand et voit sa soeur réussir une carrière dans le cinéma.
Cet été-là, Isabelle de Courtivron s'aperçoit qu'elle a perdu en souplesse et s'essouffle plus vite. Son corps s'est usé. Elle a du mal à adopter Instagram ou Facebook. Elle se surprend à voir partout, tout le temps, des plus jeunes qu'elle. Ce qui lui arrive ? L'âge. Elle est devenue vieille.
Indépendante, voyageuse, féministe, Isabelle de Courtivron était professeure de lettres aux États- Unis. Soudain, plusieurs années après la retraite, elle se rend compte qu'elle est devenue inaudible ; invisible.
Je m'appelle Sylvie Meyer. J'ai cinquante-trois ans.
Je suis mère de deux enfants. Je suis séparée de mon mari depuis un an. Je travaille à la Cagex, une entreprise de caoutchouc. Je dirige la section des ajustements. Je n'ai aucun antécédent judiciaire. »
Sylvie est une femme simple, sur qui on peut compter, une femme en apparence sans histoire, qui subit la violence du monde et qui étouffe depuis des années celle qu'elle porte en elle. Jusqu'à un jour de novembre où elle se révolte, commet une faute, choisit une voie condamnable par la justice et par la société. Le temps de cette révolte, Sylvie se sent enfin vivante, libre.
Catherine, la narratrice, affuble tous ses morts, amis, voisins, sidéens, suicidés, accidentés, du même prénom : Hervé. Escortée de ces Hervé qui ne la quittent pas, la jeune femme, animée d'une vitalité à toute épreuve, traverse ainsi les vicissitudes et la médiocrité du monde des bien portants.